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  • Jacques Duclos et l'appareil secret du parti communiste français...

    Les éditions du Seuil viennent de publier un essai de Frédéric Charpier intitulé L'agent Jacques Duclos - Histoire de l'appareil secret du parti communiste français 1920-1975. Journaliste d'investigation, Frédéric Charpier est l'auteur de plusieurs enquêtes intéressantes, notamment Histoire de l'extrême gauche trotskiste (Editions 1, 2002), La CIA en France : 60 ans d'ingérence dans les affaires françaises (Seuil, 2008) ou encore L'économie, c'est la guerre ! (Seuil, 2012).

     

     

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    " Jacques Duclos (1896-1975). Face : Un grand leader populaire. Dirigeant du Parti communiste français, responsable du PCF clandestin sous l'Occupation, Jacques Duclos est député dès 1926 puis sénateur, maire, et candidat à la présidentielle de 1969 où il recueille près de 21% des suffrages. Pile : Un espion au service de l'URSS. Le parcours de Duclos est indissociable des coulisses les plus scabreuses de l'histoire du PCF et de l'Internationale communiste (Komintern puis Kominform). Duclos appartient à l'appareil parallèle créé en marge du parti légal. Les archives des services de renseignements français, espagnols, suisses, américains ou russes encore inédites mais accessibles apportent, sur de nombreux épisodes de sa carrière, des éclairages précis, définitifs, et des certitudes. Plus de doute sur la compromission du parti dans des opérations d'espionnage mais aussi des enlèvements et des assassinats. Plus guère de doute non plus sur l'appartenance de Duclos à l'appareil de renseignement soviétique. Pour la petite histoire : A la fin de sa vie il fait figure d'enfant chéri de la nomenklatura soviétique. Pour ses 75 ans, il reçoit l'Ordre de Karl Marx, la plus haute distinction remise par la RDA. La même année, le chef de l'Etat soviétique, Nicolas Podgorny, le décore de l'Ordre de Lénine lors d'une cérémonie que retransmet la télévision soviétique ! Après sa mort, l'Etat soviétique émettra un timbre à son effigie. "

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  • De la Résistance à l'espionnage communiste...

    Les éditions Robert Laffont viennent de publier Camarade, la lutte continue - De la Résistance à l'espionnage communiste, une enquête historique de Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre. Spécialistes de l'histoire du parti communiste français, ils ont déjà publié ensemble Liquider les traîtres - La face cachée du PCF 1941-1943 (Robert Laffont, 2007) et Ainsi finissent les salauds - Séquestrations et exécutions clandestines dans Paris libéré (Robert Laffont, 2012).

     

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    " Ils sont passés de la Résistance à l'espionnage au profit des pays de l'Est : une enquête historique exceptionnelle.
    Après-guerre, un certain nombre de résistants communistes participent activement à l'instauration de dictatures en Europe de l'Est. Les uns s'investissent dans des services de sécurité, d'autres optent pour l'espionnage des pays « capitalistes ». Pour tous, la lutte continue.
    À partir d'archives inédites – issues de la justice militaire ou de la DST, conservées en France ou en Pologne –, Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, auteurs de livres qui ont déjà durement secoué les mythes et légendes de la Résistance communiste, ont mis au jour la première et la plus extraordinaire des affaires d'espionnage au profit des pays de l'Est. Ils ont mené pendant trois ans une enquête rigoureuse qui les a conduits de la Pologne à l'Espagne, de la Palestine au Japon, sur les traces de personnages aux destins complexes et fascinants.
    Longtemps considérés en France comme des objets mineurs, encombrés de fantasmes, tout juste bons pour les journalistes et les amateurs de John Le Carré ou de Ian Fleming, l'espionnage et le renseignement n'ont fait leur entrée dans le champ des recherches historiques académiques que depuis peu. Ce livre passionnant démontre qu'il y a là un domaine dont l'exploration n'a pas fini d'apporter son lot de surprises et de révélations... "

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  • La face cachée du PCF pendant la guerre...

    Les éditions Robert Laffont viennent de rééditer dans leur collection de poche l'essai de Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre intitulé Liquider les traîtres - La face cachée du PCF 1941-1943. Les deux auteurs sont historiens et spécialistes du parti communiste. Ils ont déjà publié ensemble Ainsi finissent les salauds - Séquestrations et exécutions clandestines dans Paris libéré (Robert Laffont, 2012).

     

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    " Un des secrets les mieux gardés du Parti communiste français. Le PCF entretenait pendant l'Occupation une police politique – le détachement Valmy – chargée de l'assassinat des " renégats " et du châtiment des " traîtres ". Nul autre groupe d'action n'était aussi proche de la direction du Parti communiste clandestin, dont il constituait le bras armé. Sur ordre de Jacques Duclos, ces " cadres spéciaux " organisèrent à Paris des attentats spectaculaires, dont celui du cinéma Rex, et exécutèrent ou tentèrent d'assassiner plusieurs dizaines de personnes. La découverte et le dépouillement d'archives totalement inédites par les historiens Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre ont mis en lumière l'existence de cette " Guépéou " du Parti. Ces documents ont permis aux auteurs de pénétrer les rouages méconnus du PC clandestin et, pour la première fois, de suivre au quotidien les policiers des RG dans la chasse implacable qu'ils menèrent contre ceux qu'ils appelaient " le groupe punitif communo-terroriste ". Une enquête historique par les maîtres du genre qui se lit comme un roman et tord le cou à quelques épisodes légendaires de la Résistance communiste. "

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  • Ainsi finissent les salauds ?...

    Les éditions Robert Laffont publient cette semaine Ainsi finissent les salauds - Séquestrations et exécutions clandestines dans Paris libéré, un essai de des historiens Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre. On doit déjà à ces deux auteurs un essai intitulé Liquider les traîtres (Robert Laffont, 2007), consacré à la police politique secrète du PCF pendant la deuxième guerre mondiale.

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    "A l'Institut dentaire du square de l'avenue de Choisy [...], on allait, durant un mois ou deux, jouer les émules de la Gestapo... ceux qui se réclamaient du bon droit... des meilleurs principes." (Alphonse Boudard, Les Combattants du petit bonheur, 1978).

    Entre le 20 août et le 22 septembre 1944, près de quarante corps sont repêchés dans la Seine, à Paris et ses alentours. Tous les corps portent au cou, attaché par une cordelette de soie, le même pavé de grès, pas assez lourd, semble-t-il, pour lester correctement les cadavres. Qui sont ces hommes et ces femmes ? Qui sont les tueurs ? Dans la tourmente de la Libération de Paris, toutes les hypothèses peuvent être formulées. Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre ont mené l'enquête, qui à l'époque, n'alla jamais à son terme. Ils ont retrouvé les identités des victimes et remonté le cours de leurs vies. Tous les chemins les ont conduits à l'Institut dentaire, sinistre centre clandestin de séquestration et d'exécution, ou plus de deux cents personnes furent incarcérées et torturées entre le 20 août et le 15 septembre 1944. Qui tenait ce centre ? La Milice ? La Gestapo ? Non, des "FTP" de la dernière heure qui profitèrent de ces troubles journées pour régler quelques comptes sanglants. Comme dans Liquider les traîtres, Berlière et Liaigre ont réussi à conjuguer avec talent la rigueur historique et le souffle romanesque.

     

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  • Le bolchévisme à la française !

    Stéphane Courtois, l'homme qui a jeté, il y a treize ans, Le livre noir du communisme comme "un pavé dans l'histoire", publie aux éditions Fayard Le bolchévisme à la française, un ouvrage dans lequel il éclaire les liens étroits qui n'ont eu de cesse d'exister entre le parti communiste français et son modèle soviétique, jusqu'à sa disparition.

     

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    "Treize ans après la publication du Livre noir du communisme et à l’occasion du quatre-vingt-dixième anniversaire du Parti communiste français, Stéphane Courtois s’interroge sur la nature de ce qu’il nomme le « bolchévisme à la française », sur son adhésion au marxisme-léninisme et à l’URSS. Pourquoi et comment a pu prospérer, au cœur de la démocratie française, un parti étroitement associé à l’un des grands mouvements totalitaires du XXe siècle ?
    Pour répondre à cette question, l’auteur revient sur l’historiographie, rappelant combien elle est l’enjeu d’un conflit aigu entre une mémoire glorieuse et une histoire largement renouvelée par l’ouverture des archives de Moscou. Il aborde le rôle fondamental du bolchévisme et de l’URSS dans la création, en décembre 1920, du « Parti » et montre comment le modèle élaboré à Moscou s’est greffé sur le corps du socialisme français pour imposer en France un bolchévisme gallican. Il s’attache à la figure de ces staliniens français – Thorez, Duclos, Marchais entre autres –, membres de la nomenklatura communiste internationale, qui ont construit et dirigé le PCF durant des décennies. Enfin, il met en lien le déclin puis la mort du PCF avec la chute du mur de Berlin et de l’implosion de l’URSS."

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