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  • Naturalisations : l'explosion !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Claude Lorne, cueilli sur Polémia et consacré l'explosion des naturalisations, dont s'est vanté le gouvernement...

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    L'explosion des naturalisations, « un beau combat pour la France » ou un crime ?

    Qu’en dit le bon peuple de droite toujours sensible aux coups de menton martiaux ? Après avoir usé d’accents mussoliniens – ou plutôt castristes – à la grand’messe socialiste de La Rochelle pour clamer ses convictions de gauche, à l’unisson de « son amie » Christiane Taubira, Manuel Valls a jugé plus que globalement positif son bilan en matière de naturalisations : +14% en un an. Un « beau combat » non pour la France mais pour le PS et que notre pays va payer très cher.

    Jeudi dernier, Le Nouvel Observateur consacrait sa couverture et un copieux dossier au ministre de l’Intérieur, « l’homme qui dérange » jusqu’à l’Elysée par son «  ambition inextinguible » et son « insolente popularité », « plus de six Français sur dix » lui apportant  leur soutien… du moins selon les instituts de sondages qu’on n’est pas obligé de croire sur parole, surtout après l’enquête CSA/Atlantico selon laquelle 45% des Français seraient favorables à une intervention militaire en Syrie, 40% y étant opposés, alors que les sondages réalisés par divers quotidiens auprès de leurs lecteurs donnent des résultats tout différents : 74% de contre dans Metronews, 83% dans Nice Matin, etc.

    Un vallseur, roi du contre-pied

    Mais si le chiffre donné par Le Nouvel Obs’ est vrai, jusqu’à quand nos compatriotes se laisseront-ils abuser par le vallseur de la Place Beauvau, virtuose des contrepieds ?

    Car si, lors de l’inutile « séminaire gouvernemental sur la France en 2025 », Manuel Valls avait déclaré le 19 août : « L’ensemble de nos politiques migratoires devront être questionnées. Parmi elles, la question du regroupement familial pourra être posée » (on notera l’utilisation répétée du futur, qui n’engage personne), il recourait en revanche au présent pour se féliciter le 28 août de l’explosion, grâce à lui, des naturalisations en 2012. « Un beau combat pour la France », a-t-il osé dire en Conseil des ministres en soulignant que ce magnifique résultat, 14% d’augmentation (comme on souhaiterait que la croissance, le volume de nos exportations et la lutte contre le chômage connaissent une telle courbe ascendante !), était le résultat de sa réforme de l’accès à la nationalité entamée en octobre 2012 avec notamment sa circulaire « assouplissant les critères pour les précaires, les jeunes et les talents (sic) », « conclusion logique d’un parcours d’intégration réussi ».

    Ce n'est qu'un début, continuons le beau combat

    « Ses consignes ont eu leur effet, commentait le quotidien Metronews : sur l’ensemble des demandes, 40% obtenaient un avis favorable des préfets en 2011 ; ce taux est remonté à 61% aujourd’hui, selon les premiers chiffres officiels rendus publics mercredi […] Mais Manuel Vallsn’entend pas en rester là. Pour aller plus loin, le ministre a présenté à ses collègues un décret visant à harmoniser les pratiques des préfectures, un rapport de l’inspection générale de l’administration ayant fait état de taux de refus pouvant s’écarter de 10 points de la moyenne à certains endroits. En vue de créer des “pôles de compétence”, le décret prévoit d’expérimenter trois “plateformes régionales” pour l’instruction des dossiers : à Nancy pour la Lorraine, Besançon pour la Franche-Comté (dès le 1er septembre) et Beauvais pour la Picardie (au 1er janvier). »

    Et pour rendre l’ «assouplissement » recherché encore plus effectif, un autre décret publié deux jours plus tard au Journal officiel entérine l’abandon du questionnaire de culture générale prévu dans une loi du 1er janvier 2012, dispense les personnes âgées de plus de 60 ans et les diplômés d’établissements francophones de tests de langues et prévoit, pour les autres, que ces tests ne soient plus éliminatoires.

    Rendant visite le 8 août 1819 aux élèves de l’école militaire de Saint-Cyr, Louis XVIII leur avait dit que chacun avait « dans sa giberne le bâton de maréchal ». On l’a compris : désormais, grâce à la troïka Valls-Ayrault-Hollande, tout immigré (clandestin inclus) a dans son sac à dos siglé Adidas sa carte Vitale et sa carte d’identité.

    La tactique du voleur chinois

    Dans un acte fondateur, la toute nouvelle majorité de gauche arrivée quelques jours plus tôt au Sénat votait le 8 décembre 2011 un projet de droit de vote des immigrés, auquel, selon un sondage BVA, 61% des Français étaient, paraît-il, favorables.

    Mais un tel projet exige une révision constitutionnelle qui ne peut être obtenue que par un vote massif des Assemblées réunies en congrès, ou par un référendum dont on sait, depuis le rejet du traité européen de 2005 – pourtant unanimement approuvé par les partis de l’Establishment –, qu’il peut réserver de très mauvaises surprises. Il est donc à la fois plus prudent et plus expédient d’adopter la tactique du voleur chinois progressant par petits pas (en l‘occurrence, des décrets successifs) vers son butin.

    Au surplus, faire voter les immigrés à des élections locales ne suffit pas à la gauche. Pour gagner les législatives et surtout la présidentielle, « la reine des élections », l’appui des allogènes est indispensable comme nous le rappelions dans notre article de décembre 2011 sur la démonstration de force des sénateurs PS et assimilés, Le droit de vote des immigrés, l’arbre qui cache la forêt des naturalisations.

     

    Nicolas Sarkozy, champion d'Europe du bradage

    Mais l’UMP, qui a protesté, à juste titre, oublie que l’ « explosion » ne date pas de l’automne 2012, le précédent quinquennat y ayant déjà très largement contribué sans qu’elle élève la moindre protestation. Nicolas Sarkozy avait bien pu affirmer solennellement le 23 novembre 2011 devant le congrès des maires de France que « le droit de voter et le droit d’être élu dans nos territoires doit demeurer un droit attaché à la nationalité française », cela ne l’avait nullement empêché de brader cette nationalité, tout comme Jacques Chirac avant lui. Plus de deux millions de néo-Français ont ainsi été créés entre 1995 et 2009, le chiffre ayant bondi sous les deux dernières présidences de 95.410 naturalisés en 1995 à 133.479 en 2009 avec un pic de 165.140 en 2004, M. Sarkozy occupant alors au ministère de l’Intérieur le fauteuil où prospère aujourd’hui Valls.

    Or qui sont ces néo-Français parents de millions d’enfants bientôt inscrits automatiquement sur les listes électorales ? Effet du désastreux regroupement familial, 62,7% d’entre eux sont originaires d’Afrique, dont 41,2% de Maghrébins, à l’instar du député socialiste Razzy Hammadi ou de la vice-présidente du Sénat, l’Algérienne Bariza Khiari, qui, depuis son arrivée au Palais du Luxembourg en 2004, a multiplié les propositions de loi favorables à ses congénères.

    Comme on comprend dès lors le torrent d’éloges déversés en 2009 sur Nicolas Sarkozy par le site marocain yabiladi.com, que nous citions dans l’article de 2011 ! Alors, écrivait-il, que « le Royaume-Uni et l’Allemagne ont diminué l’octroi de nationalités à hauteur de -21% et -16% respectivement (…) la France est le pays européen où le plus d’étrangers ont été naturalisés en 2008 : 137.000, contre 129.000 au Royaume-Uni et 94.000 en Allemagne », le Maroc arrivant « en tête des pays d’origine des nouveaux nationaux ». D’où le satisfecit accordé par le site chérifien : « En termes absolus, la France est bien le pays le plus ouvert sur le plan des naturalisations », avec « 2,1 naturalisations sur 1000 citoyens ».

    C’est ce que confirmait le quotidien Aujourd’hui en France le 3 mai 2010 sous le titre « Les naturalisations explosent [déjà !] à Paris », où, grâce à « la récente simplification [déjà !] des démarches », le nombre des étrangers naturalisés français, 4000 au cours du seul premier trimestre 2010, « a doublé dans la capitale par rapport au premier trimestre 2009 ». Résultat, selon la préfecture de police de Paris, dans la seule capitale, « environ 16.000 ressortissants étrangers pourraient acquérir la nationalité française d’ici à la fin de l’année, soit une augmentation de 52% par rapport à l’année dernière ».

    Vers la désintégration

    Ainsi, de « simplification » sarkozyenne en « assouplissement » vallsique, toute la donne raciale, sociologique et politique est changée dans notre pays, la substitution d’électorat accompagnant la substitution de population. Nicolas Sarkozy semble l’avoir compris à la longue puisque, de crainte sans doute d’une sanction dans les urnes (qu’il ne parvint pas à éviter), le rythme des naturalisations se ralentit nettement en fin de mandat : 95.000 en 2010 puis, foi de Claude Guéant, 66.000 seulement en 2011. Mais il était trop tard. Le mal, irréversible, était fait. Et le nouvel Elyséen l’aggrave encore, en douce, tandis qu’il amuse la galerie avec ses bruyantes menaces de « punition » contre la Syrie. Comme si l’asphyxie et la désintégration de son propre peuple par un dirigeant politique ne constituaient pas, aussi, un crime contre l’humanité.

    Claude Lorne (Polémia, 29 août 2013)

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  • Les snipers de la semaine... (34)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Causeur, Jérôme Leroy dézingue la novlangue néo-française et ses serviteurs...

    L'étranger dans sa langue natale

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    - sur Acrimed, Mathias Raymond flingue les éditocrates, propagandistes de la pensée unique...

    Les éditocrates sonnent le clairon de la rigueur

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  • Le droit de vote des immigrés, l'arbre qui cache la forêt des naturalisations !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Claude Lorne, cueilli sur Polémia et consacré au droit de vote des étrangers et à la question des naturalisations...

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    Le droit de vote des immigrés, l'arbre qui cache la forêt des naturalisations

    C’est ce jeudi 8 décembre que le projet de loi sur le droit de vote des immigrés sera examiné — et sans doute voté — au Sénat par la nouvelle majorité socialiste. Avec d’autant plus d’enthousiasme que 61% des Français (soit 6% de plus par rapport à un précédent sondage, réalisé en janvier 2010) y seraient favorables selon une enquête BVA publiée le 28 novembre par Le Parisien. Le quotidien populaire note avec satisfaction que « l’acceptation du droit de vote des étrangers a tout particulièrement augmenté auprès des sympathisants de droite (+ 15 points), même si ceux-ci y restent majoritairement opposés ». Sans surprise, les électeurs du Front national y sont ainsi hostiles à 61% cependant que 58% des sympathisants du Nouveau Centre d’Hervé Morin seraient au contraire prêts à partager leur isoloir avec des étrangers.

    Du moins, selon BVA. Comme tous ses homologues sondagiques, cet organisme observe en effet une certaine rigueur en matière politique car les chiffres des enquêtes d’opinion doivent correspondre peu ou prou à ceux qui sortiront des urnes sous peine pour les instituts spécialisés de perdre toute crédibilité, mais se montre beaucoup plus laxiste quand il s’agit des questions de société, aucune sanction n’étant alors à craindre.

    Faux problème et gadget électoral

    1981-2011, voici donc trente ans que, d’élection en élection, resurgit le spectre du droit de vote aux élections locales des étrangers en situation régulière. Une mesure, allèguent ses partisans, déjà en vigueur dans plusieurs pays européens (Suède, Danemark ou encore Pays-Bas) dans lesquels, soutiennent ces bons apôtres, elle n’aurait apporté aucun bouleversement. Pourtant, un Marocain est devenu maire de Rotterdam, l’un des principaux ports européens, et tout indique que cette mesure aboutirait également chez nous, vu la concentration de certaines communautés, à  faire tomber dans l’escarcelle d’édiles musulmans, voire islamistes, une bonne partie des communes de la Seine-Saint-Denis, des villes du Nord comme Roubaix et plusieurs arrondissements marseillais. Pas moins !

    Le problème est donc très sérieux ; ce droit de vote démesurément élargi — dans le même temps où les autochtones se voient systématiquement retirer peu à peu tous leurs droits spécifiques, en raison de l’inique mise hors-la-loi de la préférence nationale — est pourtant un faux problème, ce qui ne l’empêche pas d’être régulièrement agité par des politiciens en mal de victoire.

    • à gauche, (où Mitterrand se garda bien d’inclure cette sensationnelle nouveauté dans la Constitution bien que les 110 Propositions du PS lui en aient fait obligation) parce que cela permet de se montrer « fidèle à sa mission humaniste » et ouvert aux (prétendus) exclus ;
    • à droite, parce qu’agiter ce chiffon rouge permet de rallier à son panache tricolore le bon peuple resté national et français toujours.

    Ainsi Nicolas Sarkozy qui, en 2005, dans une tribune du Monde, se disait, « sur la base de la réciprocité », favorable au vote des étrangers vivant depuis cinq ans sur notre territoire, affirmait solennellement le 23 novembre 2011 devant quelque trois mille maires réunis en congrès que « le droit de voter et le droit d’être élu dans nos territoires doit demeurer un droit attaché à la nationalité française ».

    2 millions de néo-Français de plus en 14 ans !

    Mais c’est justement en cela que le droit de vote des immigrés aux élections locales est un faux problème et un gadget électoral. Car, n’en déplaise à l’UMP et à M. Sarkozy lui-même, la nationalité française est bradée, avec plus de deux millions de néo-Français créés entre 1995 et 2009. Le chiffre a bondi, sous les deux dernières présidences, de 95.410 naturalisés en 1995 à 133.479 en 2009, avec un pic de 165.140 en 2004 ; M. Sarkozy était alors ministre de l’Intérieur.

    Or, ces 2 millions de néo-Français, très majoritairement originaires d’Afrique (62,7 % de l’ensemble, dont 41,2% de Maghrébins) et parents de millions d’enfants bientôt inscrits automatiquement sur les listes électorales, non seulement votent à toutes les élections, mais se font élire — ou nommer — aux postes les plus prestigieux. Ainsi, parmi quantité d’autres, on trouve les députés européens Fodé Sylla et Alina Boumedienne-Thierry ou la nouvelle vice-présidente du Sénat, l’Algérienne Bariza Khiari qui, depuis son arrivée au Palais du Luxembourg en 2004, a multiplié les propositions de lois favorables à ses congénères, par exemple pour leur faciliter l’accès aux professions libérales ou privées encore réglementées.

    Et des ministres, parlons-en :

    • le Togolais mitterrandien Kofi Yamgnane (plus tard candidat à la présidentielle dans son pays d’origine, ce qui en dit long sur son intégration !) ;
    • la Sénégalaise également socialiste puis sarkozyste Rama Yadé ;
    • l’Algéro-Marocaine Rachida Dati, titulaire de surcroît d’un ministère régalien, celui de la Justice ;
    • mieux ou pis encore : parmi les candidats déclarés à la présidentielle 2012 figurent deux naturalisés, le Béninois Patrick Lozès, président (en délicatesse avec la justice pour détournement de subventions publiques) du Conseil Représentatif des Associations Noires de France et dont le slogan « Ne votez plus blanc » s’adresse explicitement aux allochtones; et bien sûr la Norvégienne Eva Joly dont le conseiller très spécial Serge Coronado, fils de réfugiés chiliens anti-Pinochet, n’est français que depuis 1994.

    Paris, ville ouverte aux étrangers

    Or, répétons-le, ce mouvement-là si lourd de conséquences n’a cessé de s’accélérer sous le mandat de Nicolas Sarkozy. Ce qui lui valait en 2009 les éloges du site marocain yabiladi.com : alors que « le Royaume-Uni et l'Allemagne ont diminué l'octroi de nationalités à hauteur de -21% et -16% respectivement (…) la France est le pays européen où le plus d'étrangers ont été naturalisés en 2008 : 137.000, contre 129.000 au Royaume-Uni et 94.000 en Allemagne », le Maroc arrivant « en tête des pays d'origine des nouveaux nationaux ». D’où le satisfecit, dont on se passerait bien, accordé par le site chérifien : « En termes absolus, la France est bien le pays le plus ouvert sur le plan des naturalisations », avec « 2,1 naturalisations sur 1000 citoyens ».

    « Les naturalisations explosent à Paris », titrait de son côté le quotidien Aujourd’hui en France le 3 mai 2010 en précisant que, grâce à « la récente simplification des démarches », le nombre des étrangers naturalisés français, 4000 au cours du seul premier trimestre 2010, « a doublé dans la capitale par rapport au premier trimestre 2009 ». Résultat, selon la préfecture de police de Paris, dans la seule capitale, « environ 16.000 ressortissants étrangers pourraient acquérir la nationalité française d'ici à la fin de l'année, soit une augmentation de 52% par rapport à l'année dernière ».

    Substitution de population, substitution d'électorat

    Cinquante-deux pour cent d'augmentation, voilà qui va changer toute la donne raciale, sociologique et politique dans la ville dont on chantait naguère « Paris, c’est une blonde » ! Et la cadence n’a pas fléchi depuis, la France ayant délivré en 2010 près de 200.000 autorisations de long séjour — une croissance de 9,7% par rapport à 2009 bien que l'immigration de travail n’ait quant à elle progressé que de 1,8% — dont les heureux bénéficiaires ont vocation à être naturalisés au plus vite.

    Ainsi s’opère en douce, sans que le citoyen ordinaire s’en doute puisque chaque préfecture fait sa petite cuisine sur son petit réchaud et qu’on ne dispose plus de chiffres globaux mais uniquement de données départementales, beaucoup plus difficiles à obtenir et à additionner, ce qu’il faut bien appeler une substitution de population, et donc d’électorat. Ainsi donc il n'est plus besoin pour ce faire de modifier la Constitution par voie de référendum, avec tous les aléas qu’une telle opération comporte. Qu’on se souvienne du « non » de mai 2005 au projet de nouvelle Constitution qu’avaient pourtant plébiscité sondés et partis politiques !

    Claude Lorne (Polémia , 3 décembre 2011) 

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