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le siècle

  • Ils ont acheté la presse !...

    Les éditions Jean Picollec viennent de publier Ils ont acheté la presse, une enquête de Benjamin Dormann. L'auteur, qui a été journaliste économique et a fréquenté le monde politique avant de travailler dans les milieux de la finance, lève le voile sur les grands journaux et les intérêts qu'ils servent.

     

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    "Dans l’affaire Dominique Strauss-Kahn, pourquoi les journalistes français ont-ils attendu sa chute, pour commencer à enfin sortir du silence et révéler ce qu’ils savaient ?
    Parce que la presse d’opinion a pour priorité de contrecarrer la réélection de Nicolas Sarkozy. Du coup, elle communique plus qu’elle n’enquête ou n’informe, reproduisant trop souvent avec complaisance des scénarios mis en scène par des communicants amis.
    Parce que cette presse a docilement accepté de recevoir des centaines de millions de subventions supplémentaires du pouvoir sarkozyste, plutôt que de s’intéresser aux lecteurs.
    Enfin, parce qu’elle s’est de plus en plus vendue à des financiers dits « de gauche », qui, dans la presse comme ailleurs, restent des financiers. En suivant notamment de près les exemples de la reprise du Monde par Matthieu Pigasse et la gestion du Nouvel Observateur par Denis Olivennes, on découvre la réalité méconnue de leurs pratiques …
    Si ce 4ème pouvoir ne joue plus son rôle aujourd’hui, c’est qu’il a accepté de se fondre dans le 5ème pouvoir que l’on pénètre ici : celui des vastes réseaux mondiaux dominants, mêlant hommes d’affaires, financiers, médias et politiques, agissant dans la plus grande discrétion, parallèlement à nos structures démocratiques. Un voyage dans les coulisses où l’on croise notamment Le Siècle, le Young Leader Arnaud Montebourg, le Bilderberger Manuel Valls, le German Marshall Fund, financeur américain de Terra Nova, initiateur des Primaires du Parti Socialiste,… et où l’on apprend les incroyables conditions de la nomination d’Herman Van Rompuy à la Présidence du Conseil Européen."

     

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  • Au coeur du pouvoir...

    "Si vous ne me croyez pas, allez faire un tour, à condition que l'on vous laisse entrer, à l'Automobile Club de France (hôtel Crillon), place de la Concorde, un soir où Le Siècle, le club de cette superclasse dirigeante, se réunit pour dîner. A défaut, vous verrez au moins les chauffeurs des limousines noires qui attendent patiemment la sortie de leurs maîtres. A l'intérieur, des hommes en costume gris et quelques femmes en tailleur sobre échangent des opinions, des adresses, des tuyaux, des services, parfois des fonctions, des positions sociales, voire des amants ou des maîtresses. Dans ce milieu fermé où les socialistes ont leur place à côté des gros bataillons de la droite française, fermente l'idéologie de la classe dominante: modernisme discret, bien-pensance sociale et culturelle, conformisme économique, respect absolu de la puissance de l'argent. La pensée unique, comme dit Jean-François Kahn, est là, et bien là. Il existe, derrière les apparences successives des combinaisons ministérielles, un gouvernement de facto, un gouvernement invisible des élites financières et institutionnelles, qui à défaut de dicter sa loi, fournit la pensée et inspire l'action des élites françaises."      Jacques Julliard, dans l'article DSK, la gauche et l'argent, publié dans Marianne (4 au 10 juin 2011)

     

    Pour en savoir plus sur Le Siècle, le club de la superclasse dirigeante, il faut évidemment se procurer la nouvellle édition d'Au coeur du pouvoir, l'ouvrage, publié aux éditions Facta, que le journaliste indépendant Emmanuel Ratier, par ailleurs directeur de la lettre d'informations Faits et documents, lui a consacré. Une très utile présentation d'une des coulisses les plus discrètes du pouvoir...

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    "« Les membres du Siècle ne se contentent pas d’occuper les fauteuils ministériels : ils détiennent pratiquement tous les postes stratégiques, ceux qui, en dehors de leur importance technique, ont un rôle politique déterminant. En fait les cent premières entreprises françaises sont, pratiquement sans exception, représentées au Siècle. De même, tous les grands journaux, tous les grands corps de l’État, comme la Cour des comptes, le Conseil d’État, la Cour de cassation, l’état-major militaire, l’Inspection des Finances, etc. » Cet extrait de La République mondaine, un ouvrage paru en 1975, n’a rien perdu de son actualité. Le club Le Siècle, fondé en 1944, réunit, depuis plus de 65 ans, la quasi-totalité du pouvoir politique, économique, financier ou médiatique français. Soit environ 600 personnes qui concentrent entre leurs mains l’essentiel du pouvoir. Tout gouvernement, qu’il soit de droite ou de gauche, a du tiers à la moitié de ses membres qui y appartient.

    Cette volonté de secret, associée à un contrôle de pratiquement tous les grands médias et de toutes les maisons d’édition, fait qu’aucun ouvrage n’a jamais été consacré au club Le Siècle. Pour la première fois, Au coeur du pouvoir dévoile les arcanes de ce club très secret, que d’aucuns ont comparé à la franc-maçonnerie ou à la Synarchie. Se fondant sur des centaines de documents internes et confidentiels, Au coeur du pouvoir révèle l’itinéraire sinueux de son fondateur, de son empire de presse et d’influence qu’il développa durant un demi-siècle. Dans une entière indépendance mais aussi une stricte objectivité, il décrit le déroulement de ses réunions et dîners, son système de cooptation, et raconte ce qui s’y trame, s’y noue et s’y décide, de la chute des ministères aux alliances entre banquiers ou capitaines d’industrie.

    Ce livre n’est pas fait pour juger sommairement du Siècle, de ses membres et de son fonctionnement. Savoir s’il s’agit d’un « complot » ou non ne présente qu’un intérêt strictement secondaire. En revanche, ce livre sera d’une grande utilité pour mieux comprendre le sens de telle ou telle nomination, le rachat d’une entreprise par une autre, la montée en puissance d’hommes politiques recrutés très jeunes, le silence des médias sur certains sujets, la solidarité évidente dont bénéficient ses membres, le réseau relationnel et les alliances inhabituelles, etc. Autant d’éléments que la plupart d’entre eux n’ont jamais souhaité voir exposés au grand public. Et sur lesquels Le Siècle avait jusqu’alors réussi à conserver la confidentialité la plus totale.

    Au coeur du pouvoir comporte aussi un très important annuaire biographique qui retrace la carrière de ses 2000 membres ou invités du début des années 1970 aux années 2010."

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  • A droite et à gauche... (2)

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    "En raison de la la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leur familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables.

    La cote d’alerte est atteinte. (…) C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage.
    Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine.
    Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration.

    Se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes.
    Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficiles leurs relations avec les Français.
    Quand la concentration devient très importante (…), la crise du logement s’aggrave.
    Les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles françaises ne peuvent y accéder. Les charges d'aide sociale nécessaires pour les familles immigrées plongées dans la misère deviennent insupportables pour les budgets des communes." 

     Georges Marchais, secrétaire général du Parti communiste français, dans L'Humanité du 6 janvier 1981

      

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    "Ce n'est pas tant l'Europe qui est fatiguée, ou vieille (selon un fantasme américain), que nous, esprits libres, qui sommes las de ce que l'Europe est devenue par son américanisation : non pas une poubelle ethnique, comme certains le soutiennent avec excès, mais, au contraire, un espace de disneylandisation ethnique, Disneyland n'étant pas seulement un parc d'attraction mais le modèle du « parc humain » de l'avenir, où l'esprit est mis à mal par le divertissement et le spectacle : Disneyland comme résurgence hédoniste des camps de concentration, en même temps que superstition née de la peur du vide. Cette intransigeante gestion de la sous-culture dominante nous en dit plus que bien des traités sur ce que nous sommes appelés à devenir."

    Richard Millet, Fatigue du sens (Pierre-Guillaume de Roux, 2011)

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    "Quand le terrestre – le matériel – ne dispose plus d’une vocation propre à l’élever quelque peu au-dessus du sol et que son niveau ne dépasse guère celui des pâquerettes, les mots cultes tels "humanisme" ou "droits de l’homme" commencent à sonner singulièrement creux. La morale, démonétisée, n’a plus vraiment cours et l’on espère seulement que les poncifs médiatiques habituels feront illusion. Le langage, à son tour, se corrompt. A quoi se réduit alors la politique ? A la gestion empirique, au jour le jour, au coup par coup. Le critère est la réussite : quel que soit son objet, quels que soient les moyens, la fin les justifie. L’étrange est que les politiciens pour qui tout se mesure en productivité, statistiques et rentabilité, n’aient pas abandonné les cérémonies et symboles évoquant d’autres temps. On n’aura jamais autant salué le général de Gaulle en commémorations que depuis l’abandon de toutes ses leçons. On n’aura jamais autant invoqué ses principes depuis qu’ils sont tellement oubliés. Ont-ils une telle peur du vide ceux qui se travestissent en des servants d’un culte qu’ils ne professent plus ? Quand le vertige les saisit, ils parlent des valeurs qu’il convient de maintenir ou même de restaurer. L’ennui est qu’ils en parlent comme de valeurs boursières, en suivent leur cote dans l’opinion et ses fluctuations, en fonction de quoi ils en déterminent l’importance."

    Marie-France Garaud, Impostures politiques (Plon, 2010)

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    "Tant qu'on n'aura pas compris que les droits de l'homme ne peuvent être qu'une conséquence des droits des peuples, les droits des peuples à exister, à perdurer, à avoir leur terre, leur langue, leur autonomie, leur identité, leurs mœurs, leur façon d'écrire l'histoire et ainsi tout simplement leur avenir, on ne fera jamais avancer concrètement les droits humains. Car l'homme concret appartient à un peuple. C'est par la mise en oeuvre des droits des peuples – le droit notamment de contrôler leurs ressources-, de s'émanciper de la dictature mondiale des marchés, de l'empire de la finance – que les droits humains peuvent être pris en compte. L'homme est d'abord un être social, un être en communauté, un être politique."

    Pierre Le Vigan, La tyrannie de la transparence (L'Aencre, 2011)

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    "[...] BHL est certainement le modèle même du « faussaire », le maître absolu, le mètre étalon. Il a créé le prototype et en a fait une référence. [...] Il a bâti sa carrière en maniant sans vergogne le mensonge. Pour autant, il se présente comme l'archétype de l'intellectuel pesant sur la vie des idées et montrant par son engagement un dévouement désintéressé et sans limite pour les causes les plus nobles.

    BHL passe pour un intellectuel éclairant le public alors que c'est un désinformateur. Il passe pour quelqu'un de profondément engagé en faveur de la morale alors que c'est le cynisme même. Il passe pour un défenseur intransigeant de la liberté alors que c'est un maccarthyste virulent. Il passe pour un universaliste alors que c'est un communautariste forcené."

    Pascal Boniface, Les intellectuels faussaires (Jean-Claude Gawsewitch, 2011)

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    "Grâce à Internet, c’est la première fois que l’on voit la société à l’état brut. Sans la mince couche de civilisation qui fait que les relations humaines restent correctes. La violence sur le Net est extraordinaire. C’est l’état primitif de la vie ! C’est le point ultime de la modernité qui nous montre l’état primitif de la société. C’est fascinant. La société sophistiquée peut voir ce qu’elle serait sans sa sophistication.[...] Et cela me rend partisan du suffrage censitaire..."

    Alain Minc, dans un entretien donné à Paris Match (28 septembre 2010)

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    "Il s'est constitué à cette occasion dans la société française une superclasse dirigeante dont, pour parler comme le sociologue Pierre Bourdieu, la droite constitue la fraction dominante et la gauche, la fraction dominée, mais qui, en toute occasion, défend avec âpreté ses intérêts propres, transcendants par rapport aux péripéties de la démocratie électorale. C'est d'elle que je disais ici même, il y a quinze jours, qu'elle fait régner une connivence de tous les instants entre la banque, les affaires, l'administration, le barreau, la politique, le journalisme, parfois les arts, l'université, l'édition ...

    Si vous ne me croyez pas, allez faire un tour, à condition que l'on vous laisse entrer, à l'Automobile Club de France (hôtel Crillon), place de la Concorde, un soir où Le Siècle, le club de cette superclasse dirigeante, se réunit pour dîner. A défaut, vous verrez au moins les chauffeurs des limousines noires qui attendent patiemment la sortie de leurs maîtres. A l'intérieur, des hommes en costume gris et quelques femmes en tailleur sobre échangent des opinions, des adresses, des tuyaux, des services, parfois des fonctions, des positions sociales, voire des amants ou des maîtresses. Dans ce milieu fermé où les socialistes ont leur place à côté des gros bataillons de la droite française, fermente l'idéologie de la classe dominante: modernisme discret, bien-pensance sociale et culturelle, conformisme économique, respect absolu de la puissance de l'argent. La pensée unique, comme dit Jean-François Kahn, est là, et bien là. Il existe, derrière les apparences successives des combinaisons ministérielles, un gouvernement de facto, un gouvernement invisible des élites financières et institutionnelles, qui à défaut de dicter sa loi, fournit la pensée et inspire l'action des élites françaises."

    Jacques Julliard, dans l'article DSK, la gauche et l'argent, publié dans Marianne (4 au 10 juin 2011)

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  • La lutte des castes...

    Dans le numéro 67 de Flash, le journal gentil et intelligent, on revient sur l'affaire DSK et ce qu'elle dévoile : gauche caviar, droite bling-bling et médiacrates, tous unis contre le peuple ! Pour retrouver un peu de sérénité, on pourra lire un bel article de Pierre Le Vigan consacré à Charles Péguy. A lire également, un décrypage du Printemps arabe par Christian Bouchet...

     

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    Au sommaire :

    La Firme : ils se serrent les coudes... ils serrent surtout les fesse !

    Mieux qu'une lutte des classes, la lutte des castes ! Qui de l'argentier richissime ou de la femme de ménage l'emportera ?

    Grosse débandane, grand procès, gros sous... La défense de DSK ? Business is business, comme d'habitude...

    L'affaire du Siècle : ces élites qui se croient tout permis. Emmanuel Ratier nous dévoile les ficelles de l'oranisation... Mépris des pauvres et solidarité des parasites !

    Le Printemps arabe décrypté : Washington commence une nouvelle Guerre froide contre la Chine et la Russie. Christian Bouchet nous guide sur un terrain miné...

    Charles Péguy l'homme de toutes les traditions, "des fleurs de lys mais aussi du bonnet phrygien avec cocarde..." Lumière sur une incarnation de l'ancienne France.  Par Pierre Le Vigan.

    Que faisaient nos intellectuels  en période troublée ? "Archives de la vie littéraire sous l'Occupation", une exposition "à lire" à l'Hôtel de Ville de Paris.

    De naze à nazi, il n'y a qu'un pas ! Lars von Trier part en vrille au Festival de Cannes !

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  • La tyrannie de l'urgence...

    Le numéro 62 de Flash, le journal gentil et intelligent, nous propose un dossier consacré à l'urgence et la tyrannie qu'elle fait règner sur notre vie... On pourra y lire, notamment, des articles d'Alain de Benoist et de Pierre Le Vigan. On trouvera aussi des articles sur le Japon ou sur les succès électoraux de Marine le Pen...

     

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    Au sommaire :

    Dossier : La tyrannie de l'urgence

    • Politique étrangère, santé, consommation, abandon du nucléaire : on veut tout et son contraire, et on le veut tout de suite ! Par Marie-Claire Roy et Pierre Le Vigan.

    • La vie pied au plancher.

    • L'obsolescence programmée, ou le gaspillage comme politique économique.

    • Résister ! une urgence.

    • "Aller de plus en plus vite vers nulle part", un triste constat d'Alain de Benoist.

    • Vague bleue marine ? Raz de marée électoral et guerre en Libye : la frénésie de Sarkozy décriptée par Jean-Marie Le Pen.

    • Le Club Le Siècle ou les dessous de l'oligarchie qui nous gouverne. 

    • Hommage de Bruno Gollnish à sa seconde patrie : Si le Japon pouvait être un exemple pour la France...

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  • Allons dîner avec Le Siècle !

    Vous ne savez pas quoi faire mercredi 24 novembre prochain ? Allez donc dîner à l'Automobile Club de France, place de la Concorde, avec les membres du très discret et influent club Le Siècle ! Pour en savoir plus, nous vous proposons de visionner ce petit reportage fort sympathique réalisé par le site Bakchich (et découvert sur Zentropa)


    Bakchich - Diner du club "Le Siècle"

    Le dîner du Siècle réunit chaque dernier mercredi du mois le gratin politico-médiatico-industriel à l’hôtel Crillon, à Paris. Un rendez-vous d’ordinaire discret. Mais pour une fois, assistez à l’entrée des VIP…

     


    envoyé par jackyshow38. - L'actualité du moment en vidéo.

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