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joris karl

  • Les Français, champions de la natalité ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue grinçant de Joris Karl, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré aux cocoricos politiquement corrects des médias du système après l'annonce des chiffres de la natalité en France pour 2012.

    Fécondité femmes immigrées.jpg

    Démographie : que serait-on sans les mamas africaines ?

    Jeudi soir, la télévision et ses journalistes ont encore bien mérité de la patrie. Il fallait entendre et voir l’imam Pujadas et consorts se « réjouir »de la « belle santé » démographique de notre pays. Au cours de son insupportable pensum, le président Hollande a pris lui aussi cet air ahuri devant les chiffres « exceptionnels »… La presse écrite est du même tonneau ; ainsi Le Figaro, imitant les autres canards subventionnés, pond un article de propagande euphorique dans lequel on lit que « la France évite un krach démographique ».

    Pensez donc, bonne gens, les Françaises auraient un taux de fécondité de deux enfants par femme ! « Hourra » crient en chœur les perroquets de l’audience. Et comme à chaque fois, on se presse d’interroger des experts en expertise, des universitaires tout fripés qui peuvent gloser sur notre glorieuse vitalité… Sont-ils ignorants ou complices ?

    Pourtant, l’étudiant en démographie le plus minable connaît au moins ça : il faut une moyenne de 2,1 enfants par femme pour assurer — d’extrême justesse — le remplacement d’une population ! Là, nous sommes en dessous. Miraculeusement, un Joseph Macé-Scaron avait eu l’honnêteté de le dire : « Ces chiffres sont essentiellement dus à l’immigration ! »

    Au risque de choquer les âmes sensibles, sans les prolifiques mamans venues d’Afrique noire et du Maghreb, « notre » taux de fécondité s’effondrerait complètement. En réalité, les Françaises de souche européenne planent au ras du sol démographique, aux alentours de 1,6 enfant par femme peut-être. En gros, c’est une immense catastrophe. La France ne veut plus vivre et accepte un grand remplacement. Si vous n’y croyez pas encore, lisez les pages naissances de la presse régionale ou regardez les photos de classe de la plupart des communes au-dessus de 5.000 habitants. Ça vous réveillera.

    Hasard du calendrier, le livre de Thilo Sarrazin, « L’Allemagne disparaît », est enfin traduit en français. Membre du Parti social-démocrate, il a dû démissionner de son poste à la Bundesbank suite au tollé provoqué par son opus, décrivant l’effondrement démographique allemand. Lequel a été vendu à plus de 2 millions d’exemplaires ! Les Allemands se l’arrachent, et le lisent religieusement, la gorge nouée. Probablement, l’Allemagne ne pourra jamais s’en sortir, le taux ayant sombré à un niveau « irréversible » si l’on en croit les thèses du démographe Alfred Sauvy.

    Chez nous, après le regain de l’après-guerre, la fécondité a commencé à décroître en 1964. La baisse sera régulière jusqu’en 1972, « l’année charnière » de la révolution contraceptive (l’avortement est de factodépénalisé). Le « grand craquement » semble dater de septembre 73. La loi sur l’IVG de janvier 75 aura les mêmes conséquences que son homologue « testée » en RDA : la chute des naissances s’accélérera brutalement jusqu’à un point de non-retour. C’est au même moment que fut organisé le regroupement familial des immigrés. Vous avez dit bizarre ?

    Joris Karl (Boulevard Voltaire, 29 mars 2013)

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  • L'année du chaos ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Joris Karl, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à la violente aggravation de la crise que pourrait nous réserver l'année 2013... A titre de mise en bouche, vous pourrez découvrir le scénario noir de 2013, imaginé par France 2 dans son journal de 20 heures du 20 décembre 2012 et évoqué dans l'article.

     


    2013, l'année du chaos ?

    Le Français moyen pense que ça n’arrivera jamais, comme en 1937 il ne pensait pas que 1940 fut possible. Mais la catastrophe approche, inexorablement, mathématiquement. On peut la humer à distance, comme une bête sauvage aux relents de malheurs, qui se faufilerait dans les sous-bois économiques. Les branches craquent dans la nuit, on l’entend toujours plus près, mais on préfère se blottir au fond du lit, en espérant que tout cela n’est qu’une légende. Et pourtant…

    Les médias ne peuvent plus cacher la réalité, c’est à cela qu’on voit ce qui se prépare. Nous avions déjà le président Hollande qui annonçait une année 2013 durant laquelle le chômage ne cesserait d’augmenter, ce qui, pour un homme au pouvoir, était une première assez couillue !

    Nous avions cet étrange docu-fiction de France 2 qui jouait à nous faire peur : « 2013, le scénario noir »

    Et puis, le réveillon à peine digéré, ce dossier paru dans Le Parisien, évidemment repris à la télé (France 3) : les véritables chiffres du chômage enfin dévoilés. Une bombe atomique qui a explosé à l’heure où, personnellement, je sortais mes lentilles du micro-ondes.

    « 9 Millions de chômeurs en France à ce jour ». Je n’osais pas en croire mes oreilles. Même un dur à cuire du FN n’aurait pas osé ce chiffre de malade. Dire que je passais pour un néo-nazi quand j’annonçais cinq millions de chômeurs dans les dîners en ville…

    La réalité éclaboussait tout. Aux 3 millions et quelques d’inscrits métropolitains à Pôle Emploi, on ajoutait ceux de l’Outre-mer. On atteignait alors 5 millions et demi de sans emploi ou en activité (très) réduite. Pour une fois inspirés, les journalistes avaient la terrible idée de continuer l’addition maudite. Et vlan, encore 1 300 000 bénéficiaires du RSA ; et vlan, 1 500 000 personnes « en temps partiel subi » qui vivotent au gré de CDD au rabais. Et bang, encore 830 000 « découragés » qui ont abandonné toute démarche. Sale décompte, sale total. Au pourcentage de la population active, cela fait donc… 30 % de sans emplois. Un chiffre ahurissant, digne des heures sombres de la République de Weimar !

    Pour corser le tout — j’avais tout juste fini d’avaler mes lentilles —, une jolie présentatrice enfonçait le clou : le secteur automobile français obtenait son pire résultat depuis 1997 avec moins 14 % de vente en 2012.

    Après six mois de plans sociaux à répétitions, la France peut regarder avec terreur ses voisins s’enfoncer. De l’Espagne à la Grèce, c’est à qui plongera le premier. « Ils » pourront multiplier les réunions de la dernière chance pour sauver l’euro, remonter les cours de la bourse au cric, au bout d’un moment, l’étincelle jaillira. On ne sait pas où, pas quand. Peut-être en mars, peut-être en septembre. En tout cas, la machine infernale de l’immigration (300 à 500 000 personnes qui débarquent chaque année en France) ne va pas ralentir, au contraire.

    Préparez-vous.

    Le chaos, c’est demain.

    Joris Karl (Boulevard Voltaire, 4 janvier 2013)

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