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javier juiz portella

  • Les esclaves heureux de la liberté...

    Les éditions David Reinharc viennent de publier un essai décapant du philosophe et journaliste espagnol Javier Ruiz Portella, intitulé Les esclaves heureux de la liberté - Traité contemporain de dissidence. Pour Dominique Venner, il s'agit d'"un formidable et réjouissant instrument de nettoyage des méninges et des idées reçues", d'"une petite bombe atomique philosophique"... L'ouvrage est préfacé par Bruno de Cessole.

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    "Sous le titre Les esclaves heureux de la liberté. Traité contemporain de dissidence, un essayiste espagnol parfaitement francophone publie un formidable et réjouissant instrument de nettoyage des méninges et des idées reçues. Son livre a d’abord été publié en Espagne à la veille de l’été aux Editions Altera (Madrid). Il s’agit d’une véritable "bombe atomique philosophique" comme l’a remarqué la Nouvelle Revue d’Histoire dans sa parution de septembre/octobre 2011, en annonçant la parution du livre. Philosophie sans le jargon des philosophes mais avec de multiples emprunts à l’histoire. C’est un essai qui prouve, entre autres, le pouvoir régénérateur de la pensée et de la mémoire historiques. Aucun disciple de Nietzsche n’avait écrit quelque chose d’aussi fort, avec tant de poésie, d’humour et de vigueur renversante. Pourquoi la beauté et la vigueur ont-elles déserté notre monde ? Pourquoi les hommes libres de la modernité sont-ils les plus esclaves de tous ? Comment échapper à cette fatalité ? L’ironie et l’humour affleurent déjà dans le titre, dans lequel il est question d’esclaves... heureux du fait même de leur liberté ! Qui sont-ils ? Ce sont nos contemporains. Ce sont les hommes et les femmes plongés dans le plus cruel des paradoxes : celui qui marque les êtres les plus libres de toute l’histoire... mais aussi, de fait, les plus soumis aux objets, aux produits et à la consommation. Autrement dit : soumis au pouvoir de l’argent et à la mainmise du matérialisme. Tel est le paradoxe de nos temps : l’homme moderne connaît une heureuse prospérité, eu égard à l’histoire de l’humanité... mais il est misérable, dès lors qu’on porte son regard sur le sens qu’il donne à sa vie et au sort qu’il réserve à la beauté du monde. C’est bien une critique acérée de notre temps qu’entreprend ce Traité contemporain de dissidence, sorte de manuel du "politiquement incorrect"."

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