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gauche prolétarienne

  • Coups de vieux...

    Les éditions Robert Laffont viennent de publier un polar de Dominique Forma intitulé Coups de vieux. Scénariste, et réalisateur, Dominique Forma est déjà l'auteur de plusieurs romans. On ne ratera pas celui-ci dans lequel il piétine joyeusement le politiquement correct !...

     

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    " Ils ont passé l'âge... Si ce n'est de faire justice eux-mêmes. Clovis le facho et André le gaucho. Deux frères ennemis à la longue histoire de coups tordus.
    Le soir tombe sur Le Cap d'Agde. André, la soixantaine, s'aventure dans les dunes des échangistes. Bientôt, il aperçoit l'objet de ses fantasmes : une belle femme nue allongée sur le sable. Il s'approche. Son désir s'éteint aussitôt : la belle est morte, assassinée.
    Craignant de devenir le suspect n° 1, André appelle Clovis à la rescousse. Avec l'aide d'Alexe, une libertine craquante, le duo improbable Algérie française et Gauche prolétarienne débute une sulfureuse enquête parsemée de sang, de sexe et de sales magouilles... "

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  • Le cadavre Mao dans le placard bobo...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il rappelle l'engouement pour le maoïsme d'une partie de l'intelligentsia française au début des années 70...

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    Les génocides ? Parlons-en ! Le cadavre Mao dans le placard bobo

    « Bourgeoise » ou « prolétarienne », la gauche adula jadis Mao Tsé-Tung. Début 1961, de retour de Chine, François Mitterrand affirme à L’Express (23 février) que Mao est « un humaniste » et que « le peuple chinois n’est en aucun cas au bord de la famine ». Or, de 1958 à 1962, le Grand Bond en avant de Mao fait 36 millions de morts (plus qu’en 1939-1945), famines, tortures, cannibalisme, nécrophagie, massacres massifs – 45 millions en comptant la guerre mondiale, 450 fois Nagasaki. En pleine paix, sans nul désastre naturel – juste un délire idéologique du Grand Timonier.

    Dans les archives du PC chinois, par volumes entiers : « Un paysan exhume quatre cadavres pour en dévorer la viande […] une fillette abandonnée tue et mange son petit frère de quatre ans. » Quatre ans après, c’est la révolution culturelle prolétarienne : la Chine à nouveau ravagée. Seule nuance : le fanatisme remplace la famine. Lors de banquets cannibales, les Gardes rouges dévorent « cœurs, foies et sexes de victimes », même « des enfants en bas âge ». Les « éléments noirs » (réactionnaires) sont enterrés vivants, lapidés, noyés, éventrés, émasculés, ébouillantés, explosés à la dynamite, souvent en groupe.

    L’enquête du PC chinois parle d’« assassinats effroyables », de « tueurs pire que des bêtes […] à la cruauté et sauvagerie révoltantes ». Yang Jisheng, le Soljenitsyne chinois (lui-même communiste), dénonce « l’une des pires convulsions de l’histoire humaine ». Que fait Mao, durant ces atrocités ? « En 1966, quand les gardes rouges massacrent ses ennemis, Mao (72 ans) est au bord de sa piscine avec de jolies filles de 17-18 ans. »

    Sur la rivière Xiao, un témoin voit, au fil de l’eau, passer cent cadavres à l’heure. Ainsi de suite, partout en Chine. Des morts par millions, encore. Pour le PC chinois (enquête de 1981), « la révolution culturelle (1966-1976) fut la pire catastrophe pour le Parti, l’État et le peuple, depuis 1949 ».

    Alors que la famille Zhou – et tant d’autres – subit le martyre, que fait l’intelligentsia française ? Elle a-do-re le maoïsme. L’Union des jeunesses communistes marxistes-léninistes (UJCML) « étudie la pensée de Mao ». Sémillants intellos, Philippe Sollers et Julia Kristeva « couvrent les bureaux de Tel Quel [leur revue] des pensées de Mao »… Kristeva (entre deux contacts avec le KGB bulgare…) exalte Mao qui a « libéré les femmes et résolu l’éternelle question des sexes »… Pour Maria Antonietta Macciocchi, « la révolution culturelle inaugurera mille ans de bonheur »… Christian Jambet et Guy Lardreau font du Petit Livre rouge « la réédition des évangiles », de Mao, « la résurrection du Christ ». Fin 1976, encore, Macchiocchi, Sollers, etc., pleurent l’éviction des bourreaux-mao de la direction du PC chinois (Le Monde, 20 novembre, « Qu’est devenu l’idéal de la démocratie prolétarienne ? »).

    La Gauche prolétarienne – dont l’héritage médiatique vomit, à présent, le « populisme » – écrit, le 14 mars 1970 (le génocide chinois allant bon train) : « Nous sommes des maoïstes […] La vérité est du côté du peuple et est une arme toute-puissante. » Les 17 et 18 avril 1975, Libération glorifie l’amorce du génocide des Khmers rouges : « Le drapeau de la résistance flotte sur Phnom-Penh » et « Sept jours de fête pour une libération ». Plutôt trois ans d’enfer par la dictature pour les pauvres Cambodgiens qui y laissèrent un tiers de leur population.

    Depuis, c’est le grand silence (des cimetières). Ces journaux ont vaguement dénoncé ces horreurs, mais « oublié » les maoïstes. Exemple – parmi d’autres : pour les hagiographes du Monde, Jacques Rancière est « un auteur d’essais mondialement connus » […] philosophe dont « l’œuvre entretient un dialogue permanent avec le texte platonicien et un compagnonnage constant avec la littérature ». Or, Rancière fut un mao si fanatisé qu’il trouvait (dit l’ex-mao Jean-Pierre Le Dantec) l’UJCML bien molle et trop encore « dans le camp des mandarins ».

    Telle est l’intelligentsia qui, la poussière balayée sous le tapis, sans honte sur son terrible passé, fait encore la morale à tout un chacun. Avis à ces ex-gardes rouges des quartiers chics : pas vous et pas ça.

    NB : les détails et sources des affaires ci-dessus exposées sont à disposition de tout fact checker vétilleux.

    Xavier Raufer (Boulevard Voltaire, 5 novembre 2018)

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