Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

franco cardini

  • Islam(s) ?...

    Le numéro 56 de la revue Krisis, dirigée par Alain de Benoist, avec pour rédacteur en chef Thomas Hennetier, vient de paraître. Cette nouvelle livraison est consacrée à l'islam ou aux islams...

    Vous pouvez commander ce nouveau numéro sur le site de la revue Éléments.

    Bonne lecture !

     

     

    Krisis 57.jpg

    Au sommaire :

    Entretien avec Yves Le Pesqueur / « Le cadavre de l’Occidentchrétien s’est décomposé, celui de l’islam s’est momifié. »

    Hocine Kerzazi / L’islam à l’épreuve de ses origines.

    Débat : Alain de Peretti / Oui, nous sommes en guerre avec l’islam.

    Débat : Marvin T. Neumann / Non, nous ne sommes pas en guerre avec l’islam.

    Annie Laurent / Le regard de l’islam sur l’homme.

    Razika Adnani / La défaite de la pensée musulmane.

    Pierre et Alexandre Lochak / L’islam sunnite et la modernité : une histoire triste.

    Philippe Conrad / Al-Andalus, du mythe à l’histoire.

    Franco Cardini / Ces quelques petites choses que l’Europe doit à l’islam.

    Pierre Manent / L’islam, la France et la République.

    Michel Lhomme / Entre sel et rouge à lèvres, Indonésie et Nigéria, ou l’islam des géants.

    Maxence Smaniotto / 1979, une révolution conservatrice iranienne ?

    Claudio Mutti / Nietzsche et l’islam.

    Le Texte : Gustave Le Bon / Causes de la grandeur et de la décadence des Arabes

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!
  • Le Hamas et Israël : garder la tête froide...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue italien d'Andrea Marcigliano, cueilli sur Euro-Synergies et consacré à la violente réactivation du conflit israélo-palestinien. Essayiste, Andrea Marcigliano est un des animateurs, avec l'historien Franco Cardini notamment, du laboratoire d'idées "Le Nœud gordien".

     

    Palestine_Israël.jpg

    Le Hamas et Israël : la tête froide

    Le sensationnalisme macabre de ces dernières heures risque d'empêcher tout raisonnement lucide. C'est au contraire d'une telle forme de raisonnement dont nous avons besoin. Un besoin, si j'ose dire, désespéré. Un besoin vital si l'on veut au moins tenter d'éviter une déflagration aux proportions difficilement imaginables.

    Il peut sembler froid et cynique de ne pas pleurer les morts de l'un et/ou de l'autre camp. De n'éprouver, désormais, que de la nausée face aux images d'horreur, relancées sans cesse par les médias jusqu'à l'obsession. Un rituel presque obligatoire. Dont très peu - Luttwak, Moni Ovadia, quelques autres - ont jusqu'à présent réchappé.

    Dont acte.

    Parlons d'abord du Hamas. Ce qu'il est n'est pas un scoop. On sait quelle est sa référence idéologique. Les similitudes avec ISIS sont, il est vrai, nombreuses. Il s'agit d'une émanation extrême et hérétique des Frères musulmans. Il a littéralement pris le contrôle de la bande de Gaza depuis 2007. Interdisant violemment toute dissidence interne.

    Il est dangereux. Très dangereux, assurément. Pourtant, il a bénéficié d'une tolérance apparemment incroyable. De la part du monde occidental. Et, paradoxalement, aussi du côté israélien.

    La raison en est simple. Le Hamas a brisé l'unité des Palestiniens. Une unité qui a toujours été difficile. Car le monde palestinien est une mosaïque complexe, pleine de contradictions et de contrastes. Même Arafat n'a jamais réussi à le contrôler complètement.

    Le Hamas, cependant, est une force particulière. Il n'est pas vraiment intéressé par la naissance d'un État palestinien indépendant. Son point de vue vise la création d'un grand califat sunnite unique.

    C'est pourquoi il a eu, dans une certaine mesure, les mains libres pendant longtemps. Il a divisé les Palestiniens. Il ne représentait pas une menace territoriale directe.

    Une erreur tragique, assurément. Ce qui a permis la création d'un ghetto/prison aux proportions bibliques à Gaza. Et qui a donné au Hamas une masse dépossédée, totalement dépendante de l'aide étrangère. Essentiellement celle de l'Union européenne. Qui sont gérées par le sommet de l'organisation.

    Un sommet qui, soit dit en passant, réside au Qatar, son grand protecteur. Le Qatar qui est, lui, un proche allié de Washington.

    Quant à la proximité avec l'Iran, il y a beaucoup à dire. Certes, les Iraniens ont exploité le Hamas pour prendre pied en Palestine. Une arme à brandir, comme une menace, contre Israël. Et le Hamas a exploité les Iraniens pour obtenir, avant tout, une bonne organisation militaire.

    Mais le Hamas représente l'extrémisme sunnite, dont les chiites iraniens sont les ennemis jurés. Des hérétiques à anéantir.

    Compliqué, n'est-ce pas ?

    Cependant, même du côté d'Israël, tout n'est pas clair et net. Au contraire.

    Netanyahou est en net déclin. Et les factions politiques internes s'affrontent. Une lutte qui passe inévitablement par ce qui, pour Israël, est la question vitale par excellence. La relation avec les Palestiniens.

    L'une des erreurs de Bibi est d'avoir mis en sourdine les accords signés pour résoudre ce problème. D'avoir concentré trop de ressources et trop d'efforts pour favoriser les implantations dans les territoires. Avoir miné le front de Gaza.

    Avoir été influencé par les partis religieux. Ne pas avoir accordé suffisamment de place aux militaires dans son gouvernement.

    Aujourd'hui, il tente de se rattraper avec un gouvernement d'unité nationale. Et en évinçant les partis les plus radicaux. Ceux qui rêvent du grand Israël.

    Mais il est évident qu'après ce moment, les opposants politiques chercheront l'épreuve de force.

    Ils exploiteront également l'isolement international de Netanyahou.

    Bibi a en effet peu d'amis à Washington. Biden et les siens ne lui pardonnent pas, entre autres, la position prise sur l'Ukraine. Une tentative de rester en dehors du front anti-russe qui a fait preuve d'une certaine sagesse diplomatique.

    Mais surtout, George Soros le déteste. Réciproquement, cordialement. Et Soros, c'est le pouvoir de la haute finance internationale.

    L'image d'Israël comme bloc granitique, parfaitement soudé à la diaspora juive, est purement illusoire. Bien sûr, en temps de crise, ils donnent cette impression.

    Pourtant, les fissures sont là. Profondes. Et capables d'émerger à tout moment.

    Andrea Marcigliano (Euro-Synergies, 16 octobre 2023)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • La politique de la misère...

    Le nouveau numéro de la revue Eléments (n°138, janvier-mars 2011) arrive en kiosque cette semaine. Il est aussi possible de se le procurer sur le site de la revue. Le dossier central de cette livraison est consacré la politique de paupérisation des peuples européens.

      

    Eléments 138.jpg

     

    Au sommaire : 

    L’actualité des idées, des sciences, du cinéma, des arts et des lettres

     

    Monopolémique (Frédéric Guchemand)

    La pensée cinématographique d’Alain Badiou (Ludovic Maubreuil)

     

    Dossier: LA POLITIQUE DE LA MISÈRE

     

    Le capital contre le reste du monde (Alain de Benoist)

    Un revenu pour tous les citoyens? (Alain de Benoist)

     

    Et aussi…

     

    La Belgique: combien de temps encore? (Entretien avec Luc Pauwels)

    Frédéric II, Saladin et… Berlusconi ? (Entretien avec Franco Cardini)

    Stefan George ou la politique de l’essentiel (Luc-Olivier d’Algange)

    Relisez Lucrèce pour chasser le stress (Pierre Le Vigan)

    Les dieux du stade ou l’envers d’un record (Robin Turgis)

    Jaime Semprun avait indiqué la voie (Olivier François et Aurélie Mouillard)

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!