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d.w. griffith

  • Aventures...

    Les éditions Marest viennent de publier sous le titre Aventures, les mémoires du cinéaste John Boorman, réalisateur du mythique Excalibur ou encore de Délivrance, de Zardoz, de La Forêt d'émeraude ou du Général...

     

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    " Les mémoires de John Boorman, cinéaste légendaire, lauréat de deux prix de la mise en scène à Cannes (Leo the Last, Le Général) et d’autres films culte (Delivrance, Le Point de non retour, Excalibur, Duel dans le Pacifique…) ou encore d’un diptyque autobiographique salué par la critique (Hope and Glory, Queen and Country).
    Boorman revient sur sa carrière dans un récit drôle et passionnant, riche d’anecdotes de tournage, de ses diverses rencontres ou d’hommages à d’autres cinéastes (D.W. Griffith ou
    David Lean). C’est aussi l’occasion pour cet amoureux de la nature de nous livrer de multiples réflexions sur l’art cinématographique et les coulisses de l’industrie hollywoodienne. "

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  • Le Populisme américain au cinéma de DW Griffith à Clint Eastwood...

    Les éditions LettMotif viennent de publier un essai de David da Silva intitulé Le populisme américain au cinéma de D.W. Griffith à Clint Eastwood. Journaliste, David da Silva prépare actuellement une thèse sur le populisme américain.

     

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    " L'objectif de cet ouvrage est de présenter la pensée populiste dans la culture américaine. Si on estime son apparition dès la guerre d'indépendance des colons britanniques d'Amérique du Nord contre la Grande-Bretagne de 1775 à 1783, le populisme américain a surtout connu son heure de gloire avec The People's Party en 1892. De fait, ce parti populiste a cristallisé la colère des fermiers américains (dont des Afro-américains) très endettés de la fin du XIXe siècle. Ce mouvement agraire était très attaché aux idéaux pionniers et se méfiait du développement économique et du salariat (qu'il jugeait incompatible avec la liberté et la démocratie). Les Populistes défendaient l'égalité des chances, une libre entreprise tempérée par le Common Sense (le bon sens) et un pouvoir détenu par des hommes vertueux. De plus, ils soutenaient également toute forme d'opposition à la haute-finance, aux machines politiques centralisées, au fédéralisme omniprésent, à l'intellectualisme citadin. Les héros des Populistes se nomment Thomas Jefferson, Andrew Jackson et Abraham Lincoln. Ce dernier incarne, en plus de l'humanisme, la possibilité pour l'homme ordinaire de devenir Président des États-Unis. /// L'idéologie populiste apparaît dans les premiers films américains. D'abord chez D.W. Griffith ou King Vidor avant de connaître son heure de gloire avec les films de John Ford, Frank Capra ou Leo McCarey dans les années trente. Après son déclin lors des années cinquante, le populisme hollywoodien va renaître dans les années soixante-dix avec des personnalités comme Clint Eastwood, Sam Peckinpah ou Michael Winner. Les années quatre-vingt vont prolonger ce retour avec le double mandat de Ronald Reagan. Oliver Stone, Sylvester Stallone ou encore John Carpenter ont continué à propager un message très proche de la tradition populiste américaine, avec notamment la mise en valeur de l'homme de la rue face à la corruption et la trahison des élites. Nous verrons donc si, de D.W. Griffith à Clint Eastwood, la fonction du héros populiste est de diviser ou d'unir le peuple américain ? "

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