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cuisine

  • Un manifeste du bien-manger !...

    Les éditions Erick Bonnier viennent de publier un Manifeste du bien-manger signé par Véronique Richez-Lerouge. Journaliste, l'auteur est déjà l'auteur de plusieurs enquête consacrées à l'alimentation comme La Vache qui pleure (2016) ou Main basse sur les fromages AOP (2017).

     

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    " Bien-manger n’est plus une farandole gastronomique. Tantôt remède tantôt poison, l’alimentation, entraîne légitimement un cortège de questionnements générant anxiété, culpabilité et communautarisme : Quoi manger, Où manger, Comment manger ? et aussi avec Qui ? Aller au restaurant ou faire ses courses devient un casse-tête pour de nombreux gastronomes ne sachant plus à quel saint se vouer.

    Parés du masque de la vertu, les géants de l’agroalimentaire ont instrumentalisé le territoire du mieux-manger, ils parlent de nutrition, naturalité, terroir, gommant ainsi le caractère industriel de leurs produits pauvres en nutriments. À mesure que la gastronomie est portée au pinacle dans les médias et fabrique des stars, elle devient un artefact où le business négocie le goût. D’ailleurs, que veut dire ce mot si usité et pourtant si relatif quand il est déconnecté de ses racines ? Le plaisir de manger a-t-il du goût quand les paysans ne vivent plus de leur travail, que les sols s’appauvrissent, que la déforestation engloutit des forêts millénaires, que l’agriculture intensive entraîne dans son sillon pollutions, souffrances et maladies ?

    Il est temps de s’interroger sur le véritable sens des mots terroir, bio, fermier, qualité… des notions dénaturées qui desservent ceux qui produisent véritablement, les artisans et les paysans. Ces nourriciers sont devenus de simples fournisseurs exécutants de l’assiette agrochimique.

    Face à cette fiction culinaire hors-sol, une alliance de cuisiniers sous l’égide de Slow Food, met les pieds dans le plat, elle milite pour une cuisine bonne, gourmande, juste et propre, elle veut redonner du sens aux mots bon, goût, paysan… pour réveiller nos sens. 

    Gourmande et passionnée par le terroir, Véronique Richez-Lerouge conduit une réflexion globale à travers des témoignages et des enseignements pour fournir des clés de compréhension à tous les mangeurs gastronomes, sur la signification profonde du bien-manger en conscience, où s’invitent à la table le partage, le savoir-être, le savoir-vivre, la curiosité, la connaissance, en hommage à Brillat-Savarin, pour qui l’assiette faisait tourner le monde. Tel le fil d’Ariane, la cuisine relie toutes les activités humaines et nous conduit à l’essence même de notre civilisation."

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  • A table citoyens !...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un court essai polémique de Périco Légasse intitulé A table citoyen ! - Pour échapper à la malbouffe et sauver nos paysans. journaliste et critique gastronomique, défenseur d'une cuisine enracinée dans les terroirs, Périco Légasse a déjà publié un Dictionnaire impertinent de la gastronomie (François Bourin, 2012).

     

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    « Pour s'évader du camp de consommation qui nous soumet à la grande distribution, financiarise notre alimentation, ruine nos artisans, éradique notre agriculture paysanne et empoisonne notre environnement. »

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  • Contre le culinairement correct !...

    Les éditions François Bourin viennent de publier le Dictionnaire impertinent de la gastronomie  signé par Périco Légasse. Responsable des pages Art de vivre à l'hebdomadaire Marianne, Périco Légasse est un défenseur d'une cuisine identitaire, enracinée dans les terroirs.

     

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    "Sait-on encore manger en France ? Au pays de la gastronomie, les connaisseurs sont plus rares qu’on ne le croit. Notre société est confrontée  à un triple fléau : le lobby agroalimentaire, qui industrialise nos campagnes pour produire de la malbouffe, la publicité, qui en fait la propagande, et la grande distribution, qui remplit nos chariots de marques « vues à la télé ». Si on ajoute la dérive intello-élitiste d’une certaine restauration, un modernisme obligatoire dicté par les modes et les médias, les dégats causés par les dogmes écolos ou diététiques, c’est le patrimoine alimentaire français qui se trouve menacé. Il était donc temps de remettre les points sur les i de la gastronomie et de rompre avec le culinairement correct."

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