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claude durand

  • Usage de faux...

    Les éditions de Fallois publient cette semaine Usage de faux, un roman de Claude Durand. Éditeur de Soljenitsyne, Claude Durand est également l'auteur de plusieurs romans, dont certains à clefs se déroulant dans le milieu de l'édition et de la politique. Pas sûr que Marek Halter apprécie celui-ci...

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    " Le succès de librairie d'Abraham Gold passe toutes les espérances... Mais, au faîte d'une renommée usurpée, devenu sa propre marque, il en use et abuse, se transforme en gourou à barbe et cheveux teints, introduit partout, se servant de tous et de chacun, jusqu'à ce que l'énigme de ses vraies origines vienne incidemment à se poser : n'a-t-il pas menti depuis le début sur sa biographie ? Tour à tour burlesque et cruel, ce roman carnavalesque - toutes et tous y portent des masques -, parcouru en permanence par la quête fébrile du paraître, reflète la face grimaçante et grimée d'un milieu qui a irrévocablement renoncé à sa raison d'être pour assouvir son narcissisme pathologique et un goût éperdu du lucre. À partir de la mise en scène de ce microcosme, c'est toute une culture de l'imposture contemporaine qui se révèle. Le lecteur en conviendra : une fiction sur l'usage du faux ne peut que contenir un fond de vérité. "

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  • Rue de Babylone...

    Les éditions De Fallois viennent de publier un roman de Claude Durand intitulé Rue de Babylone. Ancien directeur des éditions Fayard, romancier, Claude Durand  a été, et est toujours, l'éditeur de Soljenitsyne, une aventure qu'il a raconté dans Agent de Soljenitsyne (Fayard, 2011).

     

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    " Rue de Babylone s’apparente au genre « sotie », sorte de farce satirique qu’on jouait au Moyen Âge pour ridiculiser les mœurs du temps (Gide sous-titra ainsi ses Caves du Vatican), ou encore au conte voltairien (comme Zadig), comme à certaines «histoires» de Jorge Luis Borges.

    L’idée en a été soufflée à Claude Durand par Umberto Eco dans son ouvrage sur La Langue parfaite où il évoque le problème posé en 1983 par l’Administration américaine à un collège d’experts : compte tenu du fait que l’on enfouit dans des fosses non sismiques des tonnes de déchets nucléaires dont la radioactivité risque de se manifester sur des dizaines de milliers, voire des centaines de millions d’années, en quel langage aviser du danger mortel qu’ils représentent nos successeurs sur cette planète ?

    Claude Durand a imaginé de faire convoquer par l’UNESCO, sur ce thème, un colloque qui ne pouvait à l’évidence que se tenir rue de Babylone (Babel !), au siège de l’ancien Haut Comité de la langue française donnant sur les jardins de Matignon. Les spécialistes les plus réputés – physiciens atomistes, écologistes, linguistes, sémiologues, éthologues, ecclésiastiques, militaires, mais aussi musicologues, odorologues, mimographes, etc. – sont conviés à prôner à la tribune la solution la plus conforme à leur savoir, cependant que le narrateur, délégué à cette rencontre par le Quai d’Orsay, file une relation assez torride avec la jeune interprète islandaise durant les suspensions de séance, souvent dans la salle obscure du cinéma La Pagode tout proche où la projection de vieux films en V.O. sous-titrés en des dialectes indéchiffrables ne gêne pas outre mesure leurs ébats.

    C’est l’occasion d’évoquer les centaines de tentatives, des plus sérieuses aux plus loufoques, déployées au cours de l’histoire humaine pour fabriquer une langue commune à tous, susceptible d’instaurer entre les peuples la paix universelle, comme si le fait de parler le même idiome n’était pas, au contraire, le plus sûr moyen de ne pas s’entendre, de susciter des disputes, d’en venir aux mains ou aux armes...

    Derrière ce divertissement mi-grave, mi-bouffon, est dressé, en forme de réquisitoire ironique, un inventaire des utopies les plus niaises de notre siècle, du principe de précaution poussé à ses extrêmes au gommage des frontières et à l’abolition de la diversité des langues. "

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  • J'aurais voulu être éditeur

    "Au lieu d'user d'arguments intellectuels, ou autres, l'invective est devenue monnaie courante, et on cherche à démonétiser des gens, des écrivains, des auteurs, en usant de l'argument atomique, de ce qui peut les pulvériser... c'est à dire raciste, antisémite et demain ce sera pédophile ou autre chose..."  Claude Durand, à propos de son livre J'aurais voulu être éditeur, sur France Culture le 27 avril 2010

     

    Plagiat, politiquement correct, renvois d'ascenseur : dans J'aurais voulu être éditeur, publié chez Albin Michel, Claude Durand, ancien directeur des éditions Fayard, éditeur de Soljenitsyne mais aussi de Pierre Péan ou de Renaud Camus, se livre à un réjouissant exercice de dézingage du milieu littéraire et de ses tares. Et on peut en plus chercher à mettre un nom réel sur chacun des personnages qu'on croise dans le roman !...

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    "Un livre à la fois roman et satire de l'édition.

    Sans pitié, Durand épingle les travers de la profession au fil des aventures du héros, un jeune ambitieux qui veut se faire une place au soleil de ce qu'il croit être la grande littérature. On croise une diva extravagante et dictatoriale, des jurés sensibles à la flatterie et à l'argent, une chroniqueuse féministe et complexée d'un grand journal du soir, des académiciens fatigués qui se reposent sur de jeunes collaboratrices, bref toute la faune qui participe à un titre ou à un autre, à la vie des livres, bons ou mauvais.

    Un portrait de groupe féroce, à la fois distrayant et profond, d'une profession qui a plus changé en dix ans que dans le demi-siècle précédent.
    En réglant quelques comptes, l'auteur s'amuse et amusera ses lecteurs."

     

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