Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

borgès

  • Jouer Dantzig sur un match de football...

    Les éditions Gallimard viennent de publier sous le titre Jouer Dantzig sur un match de football les carnets intimes que Pierre Drieu la Rochelle a tenus entre 1909 et 1942. Né en 1893, combattant de la première guerre mondiale, Pierre Drieu la Rochelle devient rapidement un des principaux écrivains de sa génération. Rallié au fascisme dès 1934, il fait le choix de la Collaboration en 1940, en vue de la construction d'une Europe nouvelle, et se suicide en mars 1945. Il est notamment l'auteur de Gilles et de L'homme à cheval.

     

    pierre drieu la rochelle, julien hervier, borgès, nietzsche

    " Ces carnets inédits de Pierre Drieu la Rochelle, rassemblés par Julien Hervier, livrent les derniers secrets de l'un des écrivains les plus brillants et controversés du XXᵉ siècle. D'une étonnante maturité à 16 ans, fasciné par Nietzsche qui oriente sa méditation sur l'art et la civilisation européenne, il semble avoir déjà tout lu. Il affine ses apprentissages intellectuels à Londres et à Paris ; il y suit le cursus de l'Ecole des Sciences politiques tout en s'interrogeant avec angoisse sur l'authenticité de sa vocation d'écrivain. La morne expérience de la caserne est interrompue par la guerre où il participe à la désastreuse expédition des Dardanelles. Un séjour comme conférencier en Argentine lui permet de déployer un talent de grand reporter, et il s'y lie avec J.-L. Borges qui lui suggère le sujet de L'Homme à cheval ; plus tard, nous entrons dans les coulisses d'Une femme à sa fenêtre, de Gilles ou de Charlotte Corday. Après la débâcle de 1940, le relevé de ses rendez-vous dessine l'équipe appelée à faire reparaître la Nouvelle Revue Française ; on décèle sa tentation d'intervenir en sous-main dans la "Révolution nationale" de Vichy, jointe au souci d'obtenir la libération d'écrivains prisonniers. Le fragment final, "Le Dilemme", témoigne de la nature et de l'intensité du patriotisme de Drieu en 1942, alors même qu'il se compromet en publiant la NRF sous surveillance allemande. "

    Lien permanent Catégories : Livres, Livres 0 commentaire Pin it!
  • D'Annunzio le Magnifique...

    Les éditions Grasset publient cette semaine D'Annunzio le Magnifique, une biographie signée par Maurizio SerraÉcrivain et diplomate, Maurizio Serra est déjà l’auteur de plusieurs ouvrages comme Les Frères séparés. Drieu la Rochelle, Aragon, Malraux face à l’histoire (La Table ronde, 2011), Malaparte, vies et légendes (Grasset, 2011) ou Une génération perdue - Les poètes-guerriers dans l'Europe des années 1930 (Seuil, 2015).

     

    Serra_D'Annunzio le magnifique.jpg

    " On a du mal à concevoir aujourd’hui que Gabriele D’Annunzio (1863-1938)   fut l’écrivain-personnage le plus entouré, le plus imité, le plus jalousé de son temps. Henry James, Shaw, Stefan George, Heinrich et Thomas Mann, Karl Kraus, Hofmannsthal, Kipling, Musil, Joyce,  Lawrence, Pound, Hemingway, Brecht, Borges et tous les Français – de Remy de Gourmont jusqu’à Cocteau, Morand, Yourcenar   - trois générations d’intellectuels l’ont lu, étudié et copié, quitte à le renier ou l’oublier par la suite.
    Une légende, noire et rose à la fois, a fleuri abusivement autour d’un homme hors norme, dont le talent protéiforme, l’exceptionnelle vitalité et le courage physique, le goût de se dépasser en tout domaine, évoquent irrésistiblement le Minotaure de Picasso. Ce livre se propose de le faire redécouvrir tel qu’il fut.
    D’Annunzio n’a pas été tour à tour poète, romancier, auteur dramatique, séducteur qui défraya la chronique de son temps, aviateur, héros de la guerre, condottiere, Comandante à Fiume, jusqu’aux dix-sept dernières années de repli volontaire dans son palais du Vittoriale sur le lac de Garde, souvent revêtu d’un froc de bure.  Il fut, du début à la fin, un poète de l’action, composé de tous ces éléments divers, un barde que le mouvement soulève, que le repli paralyse et que l’inertie tue. Non pas un aventurier, mais un véritable prince de l’aventure, précurseur des Lawrence d’Arabie, Saint-Exupéry, Malraux, et Romain Gary, qui se sont inspirés de lui. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • L'internationale des francs-tireurs...

    Les éditions L'Editeur publient cette semaine L'internationale des francs-tireurs, un recueil de Bruno de Cessole, dans lequel il présente, comme il l'avait fait dans Le défilé des réfractaires (L'Editeur, 2011), une cinquantaine d'écrivains, de Jane Austen à Virginia Woolf, en passant par Borges, Jünger et Orwell. Chroniqueur littéraire à Valeurs actuelles, Bruno de Cessole est également écrivain et est notamment l'auteur du roman intitulé L'heure de la fermeture dans les jardins d'Occident (La Différence, 2008).

    Internationale des francs-tireurs.jpg

    " Bruno de Cessole a composé une troupe sortie tout droit de son anthologie personnelle. Transgressive, frondeuse, en marge des codes de la bonne société des Lettres, L’Internationale des francs-tireurs revendique son insoumission à tous les conformismes. Après le succès du Défilé des réfractaires, l’auteur convoque le panthéon mondial des écrivains libertaires ou contestataires. Cette galerie de portraits met en relief auteurs connus ou méconnus, et acquitte une dette, celle contractée par l’auteur envers les écrivains qui l’ont nourri, éclairé ou encouragé. De Casanova à Virginia Woolf, une cinquantaine d’écrivains du XVIIIe siècle à nos jours sont les invités d’honneur de ce banquet du « gai savoir ». Un exercice d’admiration, preuve d’amour pour la littérature, qui invite à la découverte ou à la relecture. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Borgès revient dans la Pléiade !

    Borgès sera bientôt de retour dans la bibliothèque de La Pléiade après plus de dix ans d'absence, à la suite d'un conflit assez obscur ayant opposé sa veuve à l'éditeur Gallimard. Les deux volumes des oeuvres complètes du génial Argentin, initialement publiés en 1993 et 1999 et devenus depuis introuvables, ressortiront en mars 2010. 

    borges1.jpg

     

    «Je n'écris pas pour une minorité choisie, qui ne m'importe guère, ni pour cette entité platonique tellement adulée qu'on surnomme la Masse. Je ne crois à aucune de ces deux abstractions, chères au démagogue. J'écris pour moi, pour mes amis et pour atténuer le cours du temps.» Sans doute Borges considérait-il les lecteurs de la Pléiade comme des amis inconnus : il envisageait avec bonheur la perspective d'entrer dans cette «Bibliothèque». Non content d'autoriser cette édition, il a pris part à son élaboration jusqu'à l'extrême fin de sa vie : il a guidé le travail de traduction et d'annotation, en livrant avec générosité ses réflexions sur son œuvre, et en indiquant quels textes oubliés il acceptait que l'on exhumât pour l'occasion.
    On parlerait volontiers d'édition définitive, si Borges n'avait écrit (dans sa préface à la traduction en vers espagnol du Cimetière marin de Valéry) que «l'idée de texte définitif ne relève que de la religion ou de la fatigue»...

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!