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édition

  • "C'est du pain pour un siècle entier de littérature"...

    "C'est du pain pour un siècle entier de littérature", c'est ce qu'écrivait Céline à Gaston Gallimard pour lui proposer le manuscrit du Voyage au bout de la nuit. Entre 1931 et 1961, Céline a entretenu une correspondance agitée avec les éditions Gallimard (la N.R.F) et ses principaux responsables, dont on retrouve la trace dans ce volume, intitulé Lettres à la N.R.F., publié dans la collection Folio.

     

    Lettres à la NRF.jpg

    Mon cher Éditeur et ami,
    Je crois qu’il va être temps de nous lier par un autre contrat, pour mon prochain roman « RIGODON »... dans les termes du précédent sauf la somme – 1 500 NF au lieu de 1 000 – sinon je loue, moi aussi, un tracteur et vais défoncer la NRF, er pars saboter tous les bachots !
    Qu’on se le dise !
    Bien amicalement votre
    Destouches

    De l’envoi du manuscrit de Voyage au bout de la nuit en 1931 à cette dernière missive adressée la veille de sa mort, ce volume regroupe plus de deux cents lettres de l’auteur aux Éditions Gallimard et réponses de ses interlocuteurs. Autant d’échanges amicaux parfois, virulents souvent, truculents toujours de l’écrivain avec Gaston Gallimard, Jean Paulhan « L’Anémone Languide » et Roger Nimier, entre autres personnages de cette « grande partouze des vanités » qu’est la littérature selon Céline.



     

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  • J'aurais voulu être éditeur

    "Au lieu d'user d'arguments intellectuels, ou autres, l'invective est devenue monnaie courante, et on cherche à démonétiser des gens, des écrivains, des auteurs, en usant de l'argument atomique, de ce qui peut les pulvériser... c'est à dire raciste, antisémite et demain ce sera pédophile ou autre chose..."  Claude Durand, à propos de son livre J'aurais voulu être éditeur, sur France Culture le 27 avril 2010

     

    Plagiat, politiquement correct, renvois d'ascenseur : dans J'aurais voulu être éditeur, publié chez Albin Michel, Claude Durand, ancien directeur des éditions Fayard, éditeur de Soljenitsyne mais aussi de Pierre Péan ou de Renaud Camus, se livre à un réjouissant exercice de dézingage du milieu littéraire et de ses tares. Et on peut en plus chercher à mettre un nom réel sur chacun des personnages qu'on croise dans le roman !...

    Durand.jpg

    "Un livre à la fois roman et satire de l'édition.

    Sans pitié, Durand épingle les travers de la profession au fil des aventures du héros, un jeune ambitieux qui veut se faire une place au soleil de ce qu'il croit être la grande littérature. On croise une diva extravagante et dictatoriale, des jurés sensibles à la flatterie et à l'argent, une chroniqueuse féministe et complexée d'un grand journal du soir, des académiciens fatigués qui se reposent sur de jeunes collaboratrices, bref toute la faune qui participe à un titre ou à un autre, à la vie des livres, bons ou mauvais.

    Un portrait de groupe féroce, à la fois distrayant et profond, d'une profession qui a plus changé en dix ans que dans le demi-siècle précédent.
    En réglant quelques comptes, l'auteur s'amuse et amusera ses lecteurs."

     

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