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taubira - Page 5

  • Bienvenue au XXIème siècle !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré aux braves gens que le système, dans sa grande bonté, s'est chargé de déniaiser au cours des dernières semaines à l'occasion des manifestations contre le mariage homosexuel...

     

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    Manif pour tous : bienvenue au XXIème siècle !

     

    Les braves gens ont défilé en vain contre la loi Taubira légalisant le mariage des homosexuels, avec force drapeaux et ballons : une vraie kermesse, familiale et bon enfant, comme on les aime dans les patronages et les fêtes de fin d’école maternelle !

    Les braves gens pensaient que, comme leurs parents en 1984 pour la défense de l’école libre, il leur suffirait de défiler en nombre dans les rues pour se faire entendre du gouvernement socialiste. Mais les braves gens ignoraient qu’ils vivent maintenant en post-démocratie. La « manif pour tous » vient de les faire entrer enfin dans le XXIème siècle !

    Les braves gens ont découvert un Etat militant
    Les braves gens pensaient que le Système politico-médiatique reconnaîtrait naturellement l’ampleur de leur mobilisation. Les politiques et les médias n’ont-ils pas habituellement les yeux de Chimène pour les manifestations de sans-papiers, les camps de roms et les défilés d’enseignants ? Mais les braves gens ont eu la mauvaise surprise de voir que les préfectures minoraient systématiquement leur nombre et que les médias emboîtaient servilement le pas, en plaçant sur le même plan les pro et les anti, l’agitation dérisoire des premiers ayant pour fonction de cacher la lame de fond des autres. Et que le gouvernement restait insensible à leur protestation.

    Les braves gens ont découvert la violence d’Etat
    Les braves gens pensaient que les forces de l’ordre se comporteraient comme dans les séries télévisées : féminines et bienveillantes. Les braves gens ont fait l’amère découverte que si la police et la justice se font tout miel vis-à-vis des « jeunes » des banlieues, des agresseurs de RER ou des casseurs de la CGT, elles n’hésitent pas, par contre, à réprimer durement les Français de souche : car vis-à-vis de ces derniers, il n’y a aucun risque de bavures !

    Le port d’un tee-shirt intitulé « Djihad 11-Septembre, je suis une bombe » n’est pas sanctionné quand un jeune Maghrébin l’exhibe (*). Mais, au Jardin du Luxembourg, ceux qui arboraient le tee-shirt de « La Manif pour tous », ont été verbalisés. Bienvenue en post-démocratie !

    Les braves gens n’avaient pas l’habitude des manifs. Certains, dans leur touchante virginité, criaient même :  « La police avec nous » !

    Ils ont été fort surpris d’être refoulés, bousculés, aspergés de gaz lacrymogènes, ou placés en garde à vue comme des délinquants par des « forces de l’ordre » – des forces équipées comme pour soutenir un siège : un siège de poussettes et de bambins.

    Les braves gens, qui en général ne fréquentent pas les préfectures, ne vivent pas en banlieue, n’utilisent pas les transports en commun et voient le monde au travers du journal Le Figaro ou de l’hebdomadaire Le Point, ne connaissent pas bien la police ni les institutions post-démocratiques.

    Ils ne savent pas, par exemple, que de plus en plus de policiers, comme de militaires, d’ailleurs, proviennent des « minorités » ethniques et religieuses : ces policiers et ces policières ont en effet pour fonction principale de dialoguer avec les grands-frères des banlieues et ils se trouvent à cent lieues des préoccupations des autochtones hétérosexuels catholiques blancs. Et ce ne sont pas les commissaires de police francs-maçons qui les aideront à mieux comprendre les Français de souche.

    Les braves gens ont découvert la désinformation d’Etat
    Les braves gens haussaient les épaules quand on leur parlait de désinformation et de diabolisation. Ils n’en reviennent pas aujourd’hui d’avoir à leur tour été accusés, comme de vulgaires militants du Front national, d’homophobie, de violence ou d’extrémisme par tout l’appareil d’Etat et ses chiens de garde médiatiques.

    Les braves gens, si respectueux des lois, ont découvert un appareil d’Etat militant, prêt à tout pour museler leur colère : intervenir au Mali pour détourner l’attention, obtenir la libération opportune d’otages de façon que les médias ne parlent que de cela, organiser et médiatiser des « incidents » ou des « agressions » pour présenter les manifestants comme de dangereux factieux, interdire l’accès aux grandes artères de façon à fractionner les cortèges, etc.

    Bienvenue dans la France « normale », c’est-à-dire normalisée et mise au pas !

    Les braves gens ont découvert qui gouverne
    Les braves gens pensaient que le président de la République entendrait leur appel, comme son prédécesseur en 1984. Les consignes données par les organisateurs recommandaient d’ailleurs poliment de proscrire les slogans politiques. Mais les braves gens ignoraient que nous sommes à l’âge du 1984 d’Orwell, pas du 1984 de François Mitterrand.

    Les braves gens, dont bon nombre étaient des cadres moyens ou supérieurs, n’avaient pas encore compris que le mariage homo, comme toutes les réformes « sociétales » mises en œuvre depuis 30 ans tant par la gauche que par la droite, a pour fonction de déstructurer la population, de lui faire perdre tous ses repères, afin de la transformer en docile « ressource humaine », au service des marchés.

    Ils ne savaient pas non plus que l’Etat, socialiste ou non, méprise le peuple car il obéit désormais aux banques et aux marchés et qu’il n’hésitera pas à faire violence à la société s’il le faut, comme en Grèce ou à Chypre. Aujourd’hui, les gaz lacrymogènes : demain, peut-être les canons à eau, l’Etat d’urgence et les chars pour les faire taire.

    Les braves gens qui avaient oublié de descendre dans les rues quand on adoptait les précédentes réformes sociétales, tout aussi calamiteuses que le mariage des homosexuels pourtant, découvrent un peu tard le processus qui se déploie à leurs dépens. Bienvenue dans le monde néo-libéral !

    Les braves gens ont découvert l’UMPS
    Les braves gens faisaient confiance aux partis politiques de la « droite » raisonnable. Ils comptaient sur elle pour faire barrage à la loi Taubira. Las ! Ils découvrent que les élus de droite, soucieux de ne pas paraître « homophobes » et de complaire aux médias, finassent et ne cessent de prendre leurs distances avec eux. Ces élus leur recommandent le « calme », ce qui veut dire qu’il ne faudrait pas trop contester le pouvoir. Ils mettent en garde contre la « radicalisation », c’est-à-dire contre la contestation des fondements du Système… que les élus de droite ont, il est vrai, contribué à mettre en place ! Au Sénat ces élus n’ont même pas demandé de scrutin public.

    Les braves gens se sentent abandonnés et trahis. Bienvenue dans le monde de l’UMPS !

    Merci à François Hollande !
    Il faut, à vrai dire, remercier François Hollande : car avec son projet de mariage des homosexuels, il vient de raffermir la conscience politique de milliers d’autochtones qui jusqu’à présent vivaient dans la fausse quiétude d’une bulle protectrice.

    Car il a fait découvrir aux manifestants contre la loi Taubira qu’en post-démocratie les minorités dictent leurs lois aux majorités que l’oligarchie réduit au silence. Ils viennent de comprendre que l’Etat et les médias mentent. Ils viennent de découvrir la véritable étendue de la « liberté » dont on leur rebat en permanence les oreilles : une liberté où l’on peut se trouver diabolisé dans les médias ou violenté par la police, du simple fait de ne pas partager l’idéologie du Système.

    Les manifestants ont découvert aussi que la classe politique de droite ne soutenait pas le peuple français et se préoccupait plus de l’opinion des médias que de celle des électeurs. Rassemblés symboliquement avenue de la Grande Armée à Paris, les manifestants ont enfin pris conscience que de nombreux concitoyens pensaient et réagissaient comme eux. A Bordeaux, à Nice ou à Nantes aussi.

    Avec le vote de la loi Taubira, l’oligarchie a encore gagné une bataille. Mais elle vient de déniaiser des centaines de milliers de Français : des centaines de milliers de personnes actives, motivées et de futurs électeurs. Il est désormais de moins en moins sûr qu’elle finisse par gagner la guerre qu’elle mène au peuple français.

    Michel Geoffroy (Polémia, 24 avril 2013)

    (*) Tribunal correctionnel d’Avignon, avril 2013.

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  • Subjectivisme, relativisme, mercantilisme !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Anne-Marie Le Pourhiet, cueilli sur Causeur et consacré au vote de la loi Taubira sur le mariage des homosexuels. Anne-Marie Le Pourhiet est professeur agrégé de droit public et spécialiste du droit constitutionnel.

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    Le pourtoussisme a vaincu !

    Ça y est, c’est fait. En votant « le mariage pour tous », la gauche française vient de larguer définitivement le peuple et de sceller officiellement son adhésion au libertarisme et au relativisme culturel, à la mondialisation heureuse et au mercantilisme triomphant. Deux hommes et deux femmes vont pouvoir se marier et des enfants vont être affublés de deux pères ou deux mères, hourra !  Madame Taubira aura oublié, dans sa « réforme de civilisation »,  sa culture créole qui réserve le lundi gras du carnaval antillais aux « mariages burlesques » entre des hommes déguisés en femmes et des femmes travesties en hommes. Ces transgressions, qui s’achèvent le mercredi des Cendres lorsque l’on brûle Vaval  et que l’on rétablit la norme biologique et anthropologique, vont désormais être inscrites de façon pérenne dans notre Code civil. L’on comprend les réticences des élus d’outre-mer, heurtés dans leur culture mais aussi dans leur conscience de gauche. L’homo festivus de Philippe Muray a donc gagné et nous allons bientôt avoir le carnaval tous les jours avec ses étonnantes marches nuptiales dadaïstes. Son « pion progressiste » a  réussi à faire copier cent fois aux parlementaires : « La loi naturelle n’est qu’un serpent de mer réactionnaire ! Le mariage n’est qu’une construction sociale » !
    Le culte néolibéral du no limit, commun à la gauche paillettes et à la droite bling-bling, achève ainsi son entreprise de démolition des repères et de sabotage des valeurs communes. La prochaine initiative du gouvernement, après le changement de genre à l’état-civil sur simple déclaration à la mairie en présence de deux témoins, sera sans doute l’ouverture du droit à l’avortement pour les hommes et  l’interdiction pour ceux-ci d’uriner debout à l’instar du « modèle suédois » cher à Madame Belkacem. On n’arrête pas le pourtoussisme, c’est la logique mécanique et infernale du principe de non-discrimination à l’œuvre dans les directives des technocrates européens et la merveilleuse  jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme postmoderne.
    Puisque tout se vaut, rien ne vaut et la devise de la République et du mécano européen dans lequel elle s’est perdue devient : subjectivisme, relativisme, mercantilisme. L’intérêt général et le bien commun sont sacrifiés à la tyrannie de minorités mues par l’égocentrisme et le ressentiment, mais dotées de puissants moyens d’intimidation et de financement.
    Bien sûr, la tradition républicaine possède en théorie un gardien dont on enseigne qu’il a pour mission d’empêcher une majorité passagère de remettre en cause le contrat social de tous les Français tel qu’il résulte de la lettre et l’esprit de la Constitution et de son préambule. Les regards se tournent donc en dernier recours vers le Conseil constitutionnel. Il lui suffirait de constater cette évidence objective que la définition du mariage et de la filiation, désignant l’union procréative d’un homme et d’une femme, est un principe fondamental non pas créé mais « reconnu » par les lois de la République, puisqu’il la précède depuis que le monde est monde. Ce seul constat parfaitement objectif et impartial suffirait à obliger nos dirigeants à convoquer le peuple aux urnes pour ratifier un bouleversement du Code civil que les juristes tiennent à raison comme la « constitution civile de la France ».
    Mais l’on affirme « de source autorisée » que le Conseil constitutionnel, habitué à « filtrer les moustiques et laisser passer les chameaux », s’apprêterait à refuser de constater un tel principe en considérant qu’il n’a pas un pouvoir d’appréciation identique à celui du parlement et qu’il est donc « loisible au législateur » de décider que deux hommes ou deux femmes peuvent s’accoupler et engendrer. Il suivrait ainsi la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne qui a déjà évacué l’homme et la femme de la définition du mariage et s’alignerait sur son courageux homologue espagnol dans le cadre d’un lénifiant « dialogue des juges ».
    Bizarrement, cependant, la loi Taubira ne touche pas à l’article 312 du Code civil selon lequel « l’enfant conçu ou né pendant le mariage a pour père le mari », ce qui ne « colle » pas du tout avec la nouvelle notion pourtoussiste de « parents de même sexe ». L’objectif constitutionnel d’intelligibilité de la loi, consacré par le Conseil constitutionnel lui-même, fera manifestement les frais de cette collision entre l’artificialisme mimétique et une réalité biologique têtue, dans ce qui sera devenu un anti-code civil « adapté à l’évolution de la société », c’est-à-dire post-humain.

    Anne-Marie Le Pourhiet (Causeur, 23 avril 2013)

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  • Extension du domaine de la lutte !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue percutant de Jean-Yves Le Gallou, cueilli sur Polémia et consacré à l'extension à donner au mouvement de protestation contre la loi Taubira.

     

     

     

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    Vote de la loi Taubira : extension du domaine de la lutte

    Le vote de la loi Taubira ne sonne pas le retour à l’ordre LGBT protégé par les CRS. Il précède la poursuite, l’amplification, l’approfondissement et l’extension du domaine de la lutte. Le gouvernement va avoir du mal à faire rentrer le dentifrice dans le tube ! Chaud, chaud, le printemps sera chaud !

     

    Poursuite du domaine de la lutte : la bataille pour le référendum, le vote pour tous
    Une loi votée n’est pas une loi promulguée. Une loi promulguée peut être suspendue (comme le fut le CPE en 2006). Une loi promulguée peut être abrogée. Trois raisons pour les adversaires de la loi Taubira de maintenir la pression au moins durant tout le mois de mai, et de réclamer « le vote pour tous », le vote pour tous les Français, et non pas pour les seuls élus d’assemblées de moins en moins représentatives : rappelons que les députés socialistes qui ont voté la loi Taubira ont réuni seulement 16% des électeurs inscrits au premier tour des élections législatives de juin 2012. Pour apaiser les esprits, il faut faire les Français juges de la loi Taubira et les consulter par référendum. Laissez-nous voter !

    Approfondissement du domaine de la lutte : la bataille pour remettre l’école à l’endroit, la bataille pour les familles
    Le gouvernement promeut d’autres projets hostiles à la famille : mise en cause des principes fondateurs des allocations familiales, enseignement de la théorie du genre à l’école (dès la maternelle !). Depuis 30 ans les familles subissent les dérives aberrantes de l’Éducation nationale, dans l’enseignement public comme dans l’enseignement privé. Elles doivent relever la tête et s’opposer aux peillonneries. Les réunions de parents d’élèves et les réunions parents/profs doivent servir à faire entendre le point de vue des majorités. La France des invisibles doit cesser d’être silencieuse. Il faut aussi combattre mairie par mairie, département par département et région par région les subventions publiques accordées aux lobbies qui imposent leurs lubies.

    Extension du domaine de la lutte : la contestation et l’imagination ont changé de camp
    La bataille contre la loi Taubira a fait émerger de nouvelles formes d’action : veilleurs, happenings de rue, printemps français, mères en colère, apéros pour tous, mères pour la paix, Hommen, interpellations démocratiques de personnalités conformistes. Il est légitime de demander des comptes à ceux qui prétendent représenter le peuple et qui gouvernent au service des minorités, qu’elles soient sexuelles, ethniques, religieuses, sectaires, financières ou immobilières. Le temps est venu de l’opposition « au quotidien » et sur tous les grands sujets, économiques, sociaux, sociétaux, fiscaux, urbanistiques. Ce n’est pas seulement « on ne lâche rien », c’est aussi « on ne lâche sur rien ». Y compris contre les médias quand ils se comportent en organes de propagande et non pas d’information. Il n’y a aucune raison de continuer à accepter sans mot dire les bidonnages et les Bobards. La crainte doit changer de camp. L’arme fatale : le rire, la dérision, la bonne humeur.

    Mai 2013, la revanche de mai 1968 ?
    Mai 68 a engendré un cycle de ruptures : ruptures morales (« Jouissons sans entraves »), rupture des identités (« Nous sommes tous des juifs allemands »), rupture des protections économiques (« Frontière=répression »). Les projets de François Hollande – dénaturation du mariage, droit de vote des étrangers, grand marché transatlantique – représentent l’aboutissement de ce cycle. La mobilisation du printemps 2013 peut en marquer la fin.

    C’est une rupture idéologique : le retour du sens, le retour des traditions, le retour des enracinements, la révolte de la majorité contre la dictature des minorités. C’est aussi une rupture technologique : c’est la classe médiatique qui a imposé l’idéologie Mai-68, ce sont les médias alternatifs qui la balayent. C’est enfin une rupture générationnelle : la génération 1968 – de Valls, ministre de l’Intérieur, à Bergé, ministre du nouvel ordre moral et médiatique – est bousculée par une génération de trentenaires ardents. La lotta continua ? Non, la lutte commence ! Sempre Avanti !

    Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 23 avril 2013)

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  • Quand la justice crée l'insécurité...

    Les éditions Fayard publient la semaine prochaine Quand la justice crée l'insécurité, un essai de Xavier Bébin. Juriste, criminologue et secrétaire général de l’Institut pour la Justice, Xavier Bébin est l’auteur de Pourquoi punir (L'Harmattan, 2006).

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    " Des jeunes essaient de tuer des policiers à coups de marteau et sortent libres du tribunal. Des violeurs en série sont libérés sans précaution et récidivent dans la foulée. Des multirécidivistes accumulent les sanctions symboliques avec un sentiment d’impunité. Des victimes terrorisées doivent déménager à la suite de jugements qui autorisent leur agresseur à revenir vivre à proximité. Face à un ministère de la Justice qui ne croit plus à l’utilité de la prison, ce livre choc démonte les illusions d’une pensée dominante qui s’évertue à nier la réalité des faits et des chiffres. Quand l'insécurité éclate, la question n'est plus : « Que fait la police ? », mais ; « Que fait la justice ? » Grâce à un travail en profondeur avec tous les acteurs concernés (juges, avocats, psychiatres, policiers, victimes, responsables politiques) et à une riche documentation, Xavier Bébin nous livre ici un texte vif et courageux qui analyse les dérives de notre Justice et propose des solutions concrètes pour un système pénal crédible et efficace. "

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