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roger nimier - Page 3

  • Le véritable Céline...

    Le septième numéro de la revue trimestrielle Spécial Céline, publiée par les éditions Lafont Presse, est disponible en kiosque ou sur les sites de vente de presse. Cette revue, entièrement consacrée à l'auteur du Voyage au bout de la nuit, est dirigée par David Alliot, avec la collaboration, notamment, de Francis Bergeron, de Frédéric Saenen et d'Eric Mazet.


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    Au sommaire :

     

    Etudes

     

    Deux bardes bretons : L-F Céline et Théophile Briand, par Eric Mazet

     

    Céline et la grande guerre, par Charles-Louis Roseau

     

    Anthologie

     

    Propos d'outre-tombe portés sur Céline, par Eric Mazet

     

    Extrait

     

    Bruno Léandri raconte Louis-Ferdinand Céline, par David Alliot

     

    Roger Nimier et Louis-Ferdinand Céline, David Alliot 

     

    Portrait

     

    Les certitudes de Robert Poulet, par Francis Bergeron

     

    Actualité

     

    Présence célinienne, par David Alliot

     

     

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  • Un hussard dans les cahiers de l'Herne...

    « Quand les habitants de la planète seront un peu plus difficiles, je me ferai naturaliser humain. En attendant, je préfère rester fasciste, bien que ce soit baroque et fatigant. »

    Les éditions de l'Herne n'ont pas laissé passé l'occasion du cinquantenaire de la mort de l'auteur du Hussard bleu. Elles viennent de consacrer à Roger Nimier un de leurs fameux cahiers, le numéro 99. Comme toujours avec cette collection, c'est riche, varié, rempli de témoignages, de souvenirs, de documents, de lettres et d'analyses des oeuvres.

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    "Cinquante ans après, si déconcertant qu’ait été ce destin, le public et la critique n’en ont pas fini avec Roger Nimier. L’attestent son oeuvre au format de poche et plusieurs essais récents. Aucun livre, pourtant, ne met pleinement sous les yeux cette expérience singulière, vécue entre les années 1940 et 1960. Ce Cahier veut combler ce manque.
    Il ambitionne ainsi de tenir le rôle de passeur auprès du lecteur actuel.
    En 1948, Roger Nimier s’impose à l’âge de vingt-trois ans avec son premier roman, Les Épées. S’attaquant sans tarder à l’ordre intellectuel et moral instauré après la Libération, il se livre à des provocations qui lui valent bientôt des ennemis et une réputation de factieux. Mauriac, Julien Green et Marcel Aymé n’en désignent pas moins Le Hussard bleu en 1950 pour le Goncourt, avant que la revue de Jean-Paul Sartre fasse de ce roman l’emblème d’un groupe littéraire. Cinq autres titres ont déjà paru quand le hussard annonce en 1953 qu’il abandonne le roman pour longtemps. Rupture de ce silence, D’Artagnan amoureux présage à l’automne 1962 un retour, quand survient l’accident mortel.
    Lancée à la face d’une époque jugée décevante, l’exigence de style qui caractérise Roger Nimier s’est exercée dès le début à la fois dans le roman, la chronique et la critique. Mais elle a aussi conduit l’écrivain à jouer un personnage. Ce Cahier en esquisse donc la mise en scène, avant de s’attacher successivement aux trois volets de l’oeuvre.
    Entretien, journal poème, correspondances et autres formes, un matériau varié tente de rendre cette multiplicité à travers le temps.
    Tout au long de ce volume, afin de restituer l’écrivain dans sa diversité, documents originaux et témoignages entrent dans une polyphonie de points de vue. Celle-ci s’oppose délibérément à une vision dont la cohérence serait dictée par la volonté de prouver, ou inspirée par le seul souci d’admirer.
    Si l’oeuvre compte une quinzaine de volumes, ce Cahier étend la connaissance de l’auteur en rendant accessibles d’importants écrits encore dispersés, ou totalement inédits.
    Pour l’interprétation, il apporte les analyses actuelles de critiques et d’écrivains, sans exclure la reprise d’articles significatifs ou fondateurs.
    Ainsi se développe une réponse à la question que posent une oeuvre et une figure qui résistent incontestablement au temps. Ainsi surtout peut naître, on l’espère, la tentation de relire Roger Nimier, ou de le découvrir enfin."
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  • Le bal des maudits...

    Le neuvième numéro de l'excellente revue Livr'arbitres est disponible et comporte un dossier consacré à Roger Nimier et Albert Paraz. On pourra y lire, notamment, des articles de Jean-Jacques Langendorff, de Philippe Alméras, de Michel Déon, de Jean-Marie Le Pen, de Philippe d’Hugues, de Francis Bergeron, de Michel Mourlet, de Laurent Schang , de Jean-Paul Angelelli et de Francis Bergeron, ainsi que des nouvelles de Thierry Marignac et d'Alain Paucard. 

    La revue peut être commandée sur son site :  Livr'arbitre, la revue du pays réel.

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  • L'esprit hussard...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux publient cette semaine Roger Nimier, Antoine Blondin, Jacques Laurent et l'esprit Hussard, un ouvrage collectif dirigé par Philippe Barthelet et Pierre-Guillaume de Roux. Philippe Barthelet a coordonné la publication des Dossiers H sur Ernst Jünger, Joseph de Maistre et Gustave Thibon et a récemment publié Le voyage d'Allemagne (Gallimard, 2010) et Fou forêt (Pierre-Guillaume de Roux, 2012). 

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    "ll y a cinquante ans, Roger Nimier (1925-1962), l’enfant prodige de la littérature française de l’après-guerre, proclamé chef de file des Hussards par Bernard Frank dans un retentissant article des Temps modernes, se tuait au volant de son Aston Martin. Une mort précoce qui entrebâillait déjà l’épineuse question de sa succession spirituelle. Nimier incarnait, en effet, avec Antoine Blondin et Jacques Laurent, le courage des écrivains irréductibles à la pensée sartrienne alors toute-puissante comme à l’esprit de défaite, d’épuration et de repentance régnant désormais en maître sur le monde des lettres. Farouchement attachés à la séparation des pouvoirs du politique et du littéraire, ils cultivèrent les qualités qui conservent à la France l’éclat de son génie particulier : panache, lucidité et naturel, secret du grand style, explorant les intermittences du cœur et les gouffres du hasard. Ainsi la France de Nimier, Blondin et Laurent rejoignait-elle celle du cardinal de Retz, La Rochefoulcauld, Stendhal, Dumas, Péguy ou Bernanos. Mais que signifiait ce sens princier de la désinvolture qu’ils entretenaient scrupuleusement et que l’on prit à tort pour de la frivolité ? À l’occasion du cinquantenaire de la mort de l’auteur de D’Artagnan amoureux, il est temps de retrouver le code d’honneur des Hussards et de réévaluer la portée d’une œuvre exemplaire."

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  • L'humeur vagabonde...

    Les éditions de La Table ronde rééditent dans leur collection de poche, La petite vermillon, le roman d'Antoine Blondin intitulé L'humeur vagabonde. Antoine Blondin a fait partie, avec Jacques Laurent, Michel Déon et Roger Nimier de ce groupe d'écrivains que le critique littéraire de gauche Bernard Franck a nommé les Hussards. 

     

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    "«Après la Seconde Guerre mondiale, les trains recommencèrent à rouler. On rétablit le tortillard qui reliait notre village à la préfecture.»
    Benoît Laborie quitte femme et enfants pour tenter fortune à Paris. Rastignac triste, il s'égare dans le cimetière du Père-Lachaise. Quand il revient au pays, sa mère le prend pour un amant de sa femme et tue l'épouse supposée infidèle. Parce qu'il dégage un parfum de crime, la capitale s'offre à lui. Pas pour longtemps. Un nouveau caprice du Tout-Paris, et il est rejeté.
    L'humeur vagabonde est une fable comique et triste, une petite musique aigre-douce au ton inimitable."


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  • Les désenchantés...

    Pour ceux qui ont aimé Le hussard bleu, Les corps tranquilles, L'Europe buissonnière ou Les poneys sauvages, nous signalons la parution aux éditions Fayard de l'essai d'Alain Cresciucci, Les Désenchantés consacré à Roger Nimier, Jacques Laurent, Antoine Blondin et Michel Déon, les quatre hussards des années 50-60. Alain Cresciucci est l'auteur d'une biographie de Blondin et de plusieurs études sur Céline.

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    "Fin 1952, un jeune critique des Temps modernes, Bernard Frank, qualifie trois jeunes romanciers - Nimier, Laurent et Blondin - de "Hussards". Ils sont accusés d´être les porte-parole des écrivains bannis par le CNE à la Libération et de servir les intérêts de la vieille littérature bourgeoise défendue par les "Grognards". Contre la caporalisation de la littérature et la théorie de l´engagement, contre le roman réduit au document, contre Sartre et l´existentialisme, ces jeunes écrivains - tous de sensibilité droitière, parfois anciens de la jeunesse d´Action française - prônent un retour au romanesque qu´ils souhaitent dépris de tout propos militant et de toute prétention didactique. Proches de la revue et des éditions de La Table Ronde, ils participent au renouveau de la presse culturelle (Opera, Carrefour, La Parisienne, Arts) et inventent un intellectuel indifférent aux hiérarchies, s´occupant aussi bien de littérature que de cinéma, d´actualité que de sport. Au milieu des années 50 on leur adjoint Michel Déon et, à la manière des mousquetaires de Dumas, les trois Hussards deviennent quatre. Leur désinvolture et leur insolence les font incarner, pour la presse de gauche, la nouvelle droite littéraire. En fait, ils expriment un mal de vivre élégant, celui d´une génération à qui la guerre a volé sa jeunesse, et qui peut prendre aussi bien les allures d´une dolce vita que du désenchantement le plus profond. A la fin des années 50, ces jeunes héros accusent la fatigue d´une existence qui n´était pas de tout repos. Et la mort de Nimier, en septembre 1962, marque la fin symbolique de l´aventure."

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