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richard millet - Page 10

  • Du côté de la rue Ernest-Hemingway...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une nouvelle chronique de Richard Millet, cueillie sur son site personnel et consacrée à Paris...

    Après Tuer (Léo Scheer, 2015), ouvrage dans lequel il revenait sur l'expérience fondatrice que fut pour lui sa participation à la guerre civile libanaise dans les années 70, Richard Millet vient de publier Le silence des objets (Pierre-Guillaume de Roux, 2016)

     

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    Rue Ernest-Hemingway

    Ouverte dans un quartier « rénové », la rue Ernest-Hemingway, dans le 15e arrondissement de Paris, est une de ces artères que l’ancienne langue française dirait « sans âme ». Le mot âme a disparu du vocabulaire courant, tout comme la connaissance de la langue française, sans laquelle il semble pourtant non seulement impossible d’écrire mais aussi de vivre, surtout dans une société qui se veut animée de l’idéal démocratique – la déchéance de la langue en la plupart de ses pavloviens locuteurs (y compris une grande partie des « élites ») étant donc le signe que la démocratie n’est qu’un fantasme ou une illusion dangereuse. La rue Ernest-Hemingway, que je longeais pour me rendre à l’hôpital Pompidou, lequel fait face aux bâtiments de la propagande étatique de France Télévisions, a été baptisée (je devrais plutôt dire nommée, pour ne point heurter nos « frères » mahométans) en l’honneur de l’écrivain qui a intitulé un de ses livres Paris est une fête.        

            Il y a longtemps que Paris n’est plus une fête ; que c’est même une des villes les plus sinistres du monde, ici figée dans la muséification et la prostitution touristique, là colonisée par des Africains et des musulmans, là encore livrée à la promotion immobilière la plus active, sans les audaces architecturales de Londres ; bref une ville mesquine, peuplée de gens souvent agressifs, incultes, hantés par le néant… On me dit que le titre de Hemingway est devenu une sorte de best-seller, en édition de poche, à la suite des attentats du 13 novembre, des bobos l’ayant élu pour viatique contre le fanatisme meurtrier de l’Etat islamique. La condition de best-seller ne signifie pas que le livre ait été lu : on reste, là, dans la contre-propagande, ou dans le vœu pieux, et ce livre n’a qu’une dimension symbolique, et non culturelle (au sens où Hemingway a, par exemple, pu avoir quelque influence sur les écrivains de ma génération, qui le découvraient à l’âge de 15 ans).

            Le titre tentait de dresser un songe contre une réalité qu’on persiste à ignorer grandement, et qui n’est pas seulement le cancer multiculturaliste ni la guerre de cent ans que l’islam a engagée contre l’Occident, mais aussi la défaite de la lecture, acte majeur de la culture, pensais-je en gagnant le service de chirurgie thoracique, et songeant particulièrement à l’individu que je venais de croiser : un jeune type de race blanche, maigre, hâve, encapuchonnée, monté sur un vélo de louage probablement volé,  faisant courir près de lui un pittbull sans laisse ni muselière, et vérifiant le truisme « tel maître tel chien » : mêmes regards vides dans des yeux écartés, mentons triangulaires de quasi sauriens, le chien et le maître aussi dégénérés l’un que l’autre, et me rappelant qu’un de ces animaux venait de tuer un enfant, en Alsace, je crois. La presse nationale tout entière a signalé que l’animal avait été euthanasié comme elle eût annoncé l’exécution d’un criminel dans une prison du Texas.

            Un non-événement, sans doute destiné à produire un semblant de transcendance dans un système pénal enclin à la punition, non au châtiment. Ce que devient le maître du pittbull, on l’ignore, quoiqu’on se fût réjoui qu’il eût été euthanasié en même temps que l’animal. Le relativisme qui croît entre l’humain et l’animal, depuis que l’ « âme » n’existe plus, ne permet pas encore d’inverser les choses et de réclamer le même traitement pour l’homme et pour l’animal. Je viens d’un village où ce genre d’affaire se serait naturellement réglé à coups de fusil. Entre les deux positions, il y a donc l’euthanasie, pour les clebs comme pour les humains « en fin de vie ». Notre époque nous montre aussi que ces chiens hideux et malfaisants que sont les pittbulls, comme presque tous les canins, font à ce point partie de l’ « humanité » que les mœurs politiques et littéraires s’y modèlent. Le dégénéré qui promenait son chien à vélo est-il différent de tel politicard priapique ou de ce roquet universitaire qui m’englobe dans les « salauds » ? Non, et Paris n’est pas une fête, puisque presque personne n’a plus le goût de lire ; nous n’aimons pas d’ailleurs pas la fête telle que l’époque la vend et qui n’est qu’un instrument de propagande ; quant à la rue Hemingway, elle ressemblait, ce jour-là, non pas à ce Paris perdu évoqué par l’auteur de Pour qui sonne le glas, mais à un couloir de la mort : celle d’une ville et d’une nation dont les politicards et les djihadistes ne font qu’accélérer le processus de décomposition…

    Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 14 mai 2016)

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    Une vue de la rue Ernest-Hemingway...

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  • La comédie des migrants...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une nouvelle chronique incendiaire de Richard Millet, cueillie sur son site personnel et consacrée aux migrants...

    Écrivain, Richard Millet vient de publier Tuer (Léo Scheer, 2015), ouvrage dans lequel il revient, après La confession négative (Gallimard, 2009), sur l'expérience fondatrice que fut pour lui sa participation à la guerre civile libanaise dans les années 70...

     

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    La comédie des migrants

    A la gare de Lyon, hier soir, au pied des escalators menant du RER aux quais du TGV, un vieil accordéoniste jouait, assez maladroitement, Les Fiancés d’Auvergne d’André Verchuren, un air que je n’avais pas entendu depuis des lustres, ma mémoire me trompant d’abord en me faisant croire qu’il s’agissait de Bruyères corréziennes de Jean Ségurel. La musique populaire étant un excellent accélérateur de souvenir, j’ai oublié pendant quelques minutes l’endroit où je me trouvais pour me laisser envahir par les étendues du Cantal et les vastes forêts du haut Limousin, régions dépeuplées où je me demande depuis longtemps quand les terres agricoles seront rachetées par la Chine ou l’Arabie saoudite, comme ces pays le font en Afrique. C’est chose faite, apprend-on, et non pas dans le Massif central, mais dans le Berry où les Chinois ont acquis plus d’un millier d’hectares, ce qui « inquiète », dit-on, l’émotion venant du caractère encore « sacré » que la terre garde, en France, malgré la propagande multiculturelle et les diktats de la « mondialisation ».

                Et puis je me suis laissé reprendre par la foule qui gagnait les quais ; une foule fortement métissée, vulgaire, souvent malodorante, que j’avais hâte de fuir, quittant d’un pas vif la gare de Lyon pour rejoindre une amie, place de la Bastille, où pullulaient de jeunes bobos qui prenaient là un verre en attendant de rejoindre les illuminés de « Nuit debout », place de la République, lesquels accueillaient, ce soir-là, le frère d’Ernesto Guevara : notre époque est telle que le népotisme y rencontre naturellement le simulacre pour perpétuer les illusions gauchistes – les fils ou petits-fils des soixante-huitards se contentant du frère de Che Guevara et d’un « mouvement » qui n’est rien d’autre qu’une fébrile festivité gaucho-culturelle organisée par les mêmes officines bobos : regardez les pancartes pro-LGTB, « Welcome refugees », « Hollande dégage ! », et vous comprendrez qu’il n’y a rien de neuf sous les lunes de mars et d’avril, et que tout ça est en parfait accord avec ces réclames pour des compagnies d’assurances ou des hypermarchés mettant en scène des couples mixtes : des Noirs avec des Blanches, telle étant la fatalité pour les Européennes de souche, au sein du Grand Marché capitaliste.

            Hollande, lui, est allé au Liban pour faire oublier une désastreuse prestation télévisée au cours de laquelle, en bon apôtre du néant, il a tenté de persuader les Français de souche et les Néo-Français mondialisés que la France va mieux. Il est si seul à le croire que, de ridicule, il en devenait presque touchant, à la manière d’un polichinelle épuisé qui a pourtant accompli sa tâche, laquelle était de faire voter la loi sur le mariage homosexuel. Bien sûr, il visitera, au Liban, un camp de réfugiés, comme l’avait fait, il y a deux ans, son ex-concubine : le charity business vole au secours des sondages d’opinion. Le pape, lui, a fait mieux : il a ramené de Lesbos douze réfugiés syriens, tous musulmans, apportant ainsi sa pierre à l’islamisation de l’Europe (les chrétiens d’Orient, eux, peuvent crever la gueule ouverte). Quant à la comédie des migrants, elle continue de plus belle puisque, la route des Balkans fermée, ces derniers ont retrouvé le chemin de Lampedusa, île si chère à la romancière qui m’a expédié à Pôle emploi où j’irai, la semaine prochaine, voir comment il me sera possible de vivre sans prendre, moi aussi, la route de Lampedusa. Le milliard d’euros octroyé à la Turquie pour qu’elle rapatrie les réfugiés qui s’accumulent en Grèce et ferme sa frontière avec la Syrie n’est donc qu’un bakchich donné à l’islamiste Erdogan – lequel a par ailleurs obtenu de Mme Merkel qu’elle poursuivre en justice un humoriste allemand qui avait offensé le sultan. Ce nouveau signe de soumission est à peu près du même ordre que mon licenciement à la suite de l’article que j’ai écrit sur la littérature française en général : la liberté d’expression n’existe plus vraiment, dans l’Europe post-chrétienne ; et c’est une farce que d’en appeler sans cesse à Voltaire ou à Camus. Nul ne s’indigne, par exemple, des danses de joie musulmanes qui ont accueilli les attentats de Paris et de Bruxelles, comme le révèle un ministre belge : information évidemment taboue, et le ministre d’emblée traité de « nationaliste » par la propagande européenne …

            J’ai beau, ce matin, songer aux immenses espaces de l’Auvergne et du Limousin : s’y déverseront bientôt les hordes de migrants et d’immigrés non-occidentaux qui occupent déjà des quartiers entiers de Clermont-Ferrand, de Limoges, de Montluçon, et de toutes les villes françaises. Un ami limousin me dit qu’à Clermont les Tchétchènes, nombreux, regardent les monts d’Auvergne comme ceux du Caucase, et rêvent d’établir là une république islamique. La comédie des migrants qui sont chassés de la porte grecque pour revenir par la fenêtre italienne est, certes, un drame pour tous. Pour nous autres, Français de souche et immigrés sincèrement assimilés, c’est une tragédie dans laquelle le capitalisme mondialisé tient la main de l’islamisme le plus radical.

    Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 17 avril 2016)

     

     

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  • La guerre civile...

    Le nouveau numéro de la revue Conflits (n°9, avril-mai-juin 2016), dirigée par Pascal Gauchon, vient de sortir en kiosque. Le dossier central est consacré à la guerre civile.

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    Au sommaire de ce numéro :

    ÉCHOS

    ÉDITORIAL

    La guerre civile n'aura pas lieu, si..., par Pascal Gauchon

    ACTUALITÉ

    ENTRETIEN

    Gilles Kepel. La géopolitique de la guerre civile, propos recueillis par Pascal Gauchon

    PORTRAIT

    Donald Trump. Milliardaire et tribun de la plèbe, par Hadrien Desuin

    ENJEUX

    Turquie - Russie. Deux empires aux miroirs, par Tancrède Josseran

    ENJEUX

    Le retour des États-Unis en Asie centrale, par Laurent Gayard

    ENJEUX

    Quand une représentation devient une organisation, par Vincent Piolet

    IDÉES REÇUES

    Le boudhisme rend-il libre et heureux ?, par Jean-Marc Huissoud

    IDÉES

    La géopolitique de la peur, par Florian Louis

    GRANDE STRATÉGIE

    Oman, une thalassocratie arabo-africaine, par Tigrane Yégavian

    GRANDE BATAILLE

    Poitiers (732). La bataille introuvable, par Pierre Royer

    TRIBUNE

    Les entreprises face à un univers du risque en expansion, par Denis Kessler

    BOULE DE CRISTAL DE MARC DE CAFÉ

    Internet n'a aucun avenir commercial, par Jean-Baptiste Noé

    BIBLIOTHÈQUE GÉOPOLITIQUE

    Nous avons besoin de grandes stratégies, par Gérard Chaliand

    CHRONIQUES

    LIVRES/REVUES/INTERNET /CINÉMA

    GÉOPO-TOURISME

    Molenbeek, de sainte Gertrude au djihadisme, par Thierry Buron

     

    DOSSIER : La guerre civile

    Mes guerres civiles, par Gérard Chaliand

    Exorciser les démons, par Richard Millet

    Guerre civile. La guerre de la mondialisation, par Pascal Gauchon

    Le mot du philosophe, par Frédéric Laupiès

    La guerre civile, comme ils disent...

    Le Liban. Les dividendes de la guerre, par Frédéric Pichon

    Syrie. une nouvelle guerre d'Espagne ? par Florian Louis

    Mexique. la guerre civile au quotidien, par Tigrane Yégavian

    Libye. La guerre de tous contre tous, par Bernard Lugan

    Thaïlande. un conflit sur fond de mondialisation, par Jack Thomson

    Ukraine. la guerre civile gelée, par Pascal Marchand

    Afrique. Des guerres civiles sans fin ? par Didier Giorgini

    Comment finir une guerre civile ? par Thierry Mudry

    Demain la guerre civile ? par Pierre-Yves Cusset

    L'HISTOIRE MOT À MOT

    "Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens !", par Pierre Royer

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (8)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Thibault Isabel (rédacteur en chef de la revue Krisis) trace pour le cercle Henri Lagrange un beau portrait politique de Pierre-Joseph Proudhon, l'un des principaux théoricien du socialisme. 
     
    • Contre la démocratie de l'informe et son délitement qui n'engendre que chaos et humiliation, le sociologue Jean-Pierre Le Goff plaide pour une vigoureuse réforme intellectuelle et morale européenne.
     
     
    Christopher Caldwell, journaliste américain qui avait publié en 2011une excellente Révolution sous nos yeux (Le Toucan) dans laquelle il notait que l'islam allait grandement transformer la civilisation européenne réagit aux attentats de Bruxelles. Il déclare que les élites françaises seraient moins perturbées par un parti islamiste au pouvoir que par le Front national et il pointe la complicité des classes supérieures et des nouveaux arrivants au dépens des classes populaires et des classes moyennes (démonstration de Christophe Guilluy). À propos de la laïcité cette remarque très juste qui illustre parfaitement le retournement auquel nous sommes confrontés, "la France invoque aujourd'hui, pour faire entrer les musulmans dans la communauté nationale, des règles destinées à expulser les catholiques de la vie politique".
     
     
    • Chronique d'Alain de Benoist sur Boulevard Voltaire. En prenant ses distances avec les clichés habituels il traite cette fois des motivations des terroristes de Daech.
     
     
    • "Qui est l'ennemi ?", résumé très intéressant des interventions des sixième Assises nationales de la recherche stratégique du CSFRS (décembre 2015). À propos de Daech et du terrorisme en Europe.
     
     
    • Le médiologue Régis Debray réfléchit à haute voix sur le thème du terrorisme et de la communication, lors des assises évoquées précédemment. Selon lui on ne vaincra pas une conception du monde à coup de missiles et "déclarer la guerre" aux fous de dieu est une folie...
     
     
    • Pour Marc Crapez les attentats sont dus essentiellement au fait que se sont constituées des enclaves immigrées au cœur de l'Europe.
     
     
    Pierre Milloz voit dans la submersion migratoire de l'Europe un suicide auquel celle-ci n'oppose qu'une résignation passive, quand ce n'est pas des acclamations de joie, 
     
     
    • L'Observatoire des Journalistes et de l'Information Médiatique (OJIM) se demande pourquoi les journalistes se sont fait le service com du gouvernement dans sa scandaleuse campagne contre la "haine" qui est un pur déni des réalités observables.
     
     
    • Pour Éric Zemmour "le réel est entré par effraction au gouvernement" mais cela n'a duré qu'un bref instant. Comme disait Guy Debord dans La Société du spectacle : "Dans le monde réellement  renversé, le vrai est un moment du faux" (1967).
     
     
    • L'ensemble des articles du Monde Diplomatique à propos du grand marché transatlantique. 
     
     
    Marcel Gauchet s'entretient avec Olivier de Lagarde sur France info le 29/03/2016. Discussion autour de son livre Comprendre le malheur français (Stock). En deux épisodes.
     
     
    Éric Verhaeghe, énarque défroqué et ancien administrateur des URSSAF affirme tranquillement que pour défendre l'intérêt général il faut être dissident
     
     
    Myret Zaki journaliste suisse d'origine égyptienne montre comment le combat "moral" des États-Unis contre le secret bancaire suisse n'a servi qu'à rapatrier chez l'oncle Sam nombre d'avoirs financiers internationaux où il leur est garanti d'échapper à la "transparence". La raison (fiscale) du plus fort est toujours la meilleure.
     
     
    • La sénatrice de l'Orne, Nathalie Goulet, qui avait posé une question écrite iconoclaste mais bien légitime au secrétaire d'Etat chargé du budget à propos de la défiscalisation des dons à Tsahal, une armée étrangère semble-t-il. Il est ahurissant que de tels dons puissent donner lieu à une réduction d'impôts. Les  réductions d'impôts pour dons sont, en France, censés compenser des dépenses qui devraient autrement être assurées par l'impôt, et l'impôt sert avant tout à financer les services d'intérêt général. Pas à financer les intérêts étrangers, et encore moins des armées étrangères. Qu'en serait il si ces cadeaux étaient effectués au profit de l'armée de la Corée du Nord, de l'Iran, ou de la Russie ? Il n'empêche Nathalie Goulet, immédiatement soupçonnée d'antisémitisme par les faibles d'esprit, a reçu des menaces de mort.
     
     
    • Sur son blog Caroline Galactéros voit dans les attentats qui ont frappé la France et la Belgique l'effet de réseaux qui ont pu profiter du concours de larges parties de la communauté musulmane pour organiser leur logistique. Elle souhaite que le communautarisme béat et la tolérance publique à l'abri desquels ils ont pu prospérer ne fassent plus désormais l'objet d'un déni de la part de nos élites politico-médiatiques. Pour l'heure, cette aspiration demeure un voeu pieux et le restera tant que les dites élites se refuseront à voir ce qu'elles voient et persisteront à se référer à des analyses qui évacuent l'appartenance de tous les terroristes à une religion particulière. Caroline Galactéros quant à elle privilégie les apports d'ordre culturaliste d'Hugues Lagrange et le point de vue de Marcel Gauchet pour qui la prégnance de l'individualisme juridique rend impossible le traitement de la dimension collective du phénomène.
     
     
    • "L'Occident et la Turquie, un sale jeu qui dure" par Willy Wimmer. Wimmer a été durant une trentaine d'années député CDU au Bundestag et secrétaire d'État. Selon lui l'espoir caressé par la chancelière Merkel de parvenir à un accord avec la Turquie pour résoudre le problème des "réfugiés" relève d'une chimère, tant que l'Allemagne soutiendra les revendications des kurdes d'Asie mineure.
     
     
    • Syrie : un journaliste américain dévoile la réalité. Robert Fisk est le correspondant  de The Independent pour le Proche Orient.
     
     
    • Syrie : imbroglio fatal pour les sponsors de la guerre civile. Quand des terroristes armées par le Pentagone combattent ceux armés par la CIA...
     
     
    • Le point sur la situation militaire en Syrie et en Irak par le colonel Michel Goya.
     
     
    • Réveiller la France chrétienne ? Après le rachat de la relique de Jeanne d'Arc, le fondateur du Puy du Fou se réclamant du roman national oppose une Angleterre jalouse de son passé à une France déracinée qui s'effondre sur elle même ("un peuple qui n'a plus de légende meurt de froid"). Philippe de Villiers évoque avec candeur (et talent) le "mystère français",  "l'anneau de dévotion", figure allégorique qui pour les uns avait des pouvoirs maléfiques et pour les autres bénéfiques. Une jolie légende bien mise en scène par les animateurs du Puy-du-Fou pour le plus grand bonheur de la France patriote et catholique.
     
     
    • La délitescence des hommes et femmes d'État européens face à l'offensive terroriste vue par le colonel Goya qui n'hésite pas à traiter Manuel Valls, notre chef de guerre, de substitut de plastique...
     
     
    • Colère chez les festivistes bruxellois. Tandis que sur la place où ils célébraient le vivre-ensemble dans une interminable kermesse à Neu-neu, glorifiant ainsi la cause des effets dont ils sont victimes, quelques centaines de jeunes gens, immédiatement présentés par les médias comme de vulgaires hooligans fascisants et racistes, ont déboulé sur l'étalage de fleurs, de nounours, de dessins à la craie, et de proclamations en globish pour y crier quelques slogans simples et y afficher leur détermination virile. Cette brutale intrusion du dissensuel a entravé quelques instants l'orgie lacrymale des bisounours qui s'imaginent dans leur coupable (mais innocente) stupidité que l'on peut opposer avec succès les bons sentiments aux cinglés de l'explosif et de la kalachnikov. Fiça, les amateurs décérébrés d'amour universel ont brisé net leurs gémissements et ont entonné en réplique à cette immixtion le vigoureux cantique "première, deuxième, troisième génération; nous sommes tous des enfants d'immigrés" prouvant par là qu'à l'enchère de l'idiot utile leur bêtise n'avait pas de prix. Par la grâce d'une formule aussi mensongère qu'elle est frappante et concise, ceux pour qui l'ennemi n'existe pas s'en définissaient un unique : le petit gars de chez-nous en lieu et place du barbare islamiste qu'ils osent à peine nommer de crainte d'enfreindre l'interdit sacro saint de l'amalgame. Dans le même temps on apprenait que le Conseil des Théologiens musulmans de Belgique avait refusé de réciter une prière dédiée aux victimes des attentats car celles-ci n'étaient pas toutes musulmanes... De quoi décourager nos bobocrates s'ils n'étaient rétifs à ce qu'ils entendent et à ce qu'ils voient.
    On trouvera ci-jointe une réaction de Jean Ansar (Métamag) suivie d'un billet du très catholique Richard Millet à propos de l'unanimité stupide qui accueille les attentats de Bruxelles.
     
     
     
    • Sur Causeur Daoud Boughezala rend compte de la cérémonie d'hommage à Mireille et Jacques Renouvin auxquels une place de Paris a été dédiée. On appreciera le paradoxe d'une Anne Hidalgo au garde-à-vous devant un ancien de L'Action Française...
     
     
    • Une poussive étude de la Fondation Jean Jaurès rédigée par Stéphane François consacrée à "L'écologie, un enjeu de l'extrême droite". Le but de cette analyse : "Laver l'écologie du soupçon d'être un milieu réactionnaire".
     
     
    • Un probable deuxième site viking découvert à la pointe sud Terre Neuve.
     
     

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  • De Palmyre à Molenbeek...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique de Richard Millet, radicale et lucide, cueillie sur son site personnel et consacrée aux réactions aux attentats de Bruxelles.

    Écrivain, Richard Millet vient de publier Tuer (Léo Scheer, 2015), ouvrage dans lequel il revient, après La confession négative (Gallimard, 2009), sur l'expérience fondatrice que fut pour lui sa participation à la guerre civile libanaise dans les années 70...

     

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    De Palmyre à Molenbeek

    On est frappé non pas de ce que des attentats islamistes aient eu lieu en Belgique (on les attendait, en vérité, presque dépité qu’ils ne vinssent pas, à Bruxelles comme dans les autres capitales européennes) mais de l’unanimité stupide qui les accueille dans les médias comme dans le public qui assiste à ce spectacle ; car tout événement de ce genre est un spectacle, non seulement à cause de ce qu’un attentat a de spectaculaire en soi, mais parce que l’événement possède l’obscénité du spectaculaire médiatique, tant la presse exulte d’avoir enfin quelque chose à montrer, donc de supports publicitaires à vendre, au sein d’une mise en scène idéologique confinant à la pornographie, en plein accord avec les réactions du « personnel politique » et des « peuples » concernés, soit de la domesticité démocratique : mêmes images qui « font le tour du monde », mêmes larmes, mêmes discours, mêmes réactions, même bavardage, mêmes « experts » interrogés à longueur de journée, et des « victimes » interchangeables – à Bruxelles, ces jours-ci, capitale d’un royaume fantoche et siège des institutions d’une Union européenne qui a renié le christianisme pour le capitalisme mondialisé en piétinant chaque jour ce qu’il reste de culture authentique dans les anciennes nations gangrénées par l’immigration extra-européenne, et où les « gens » dessinent à la craie, sur le sol des places, des slogans pacifistes, pleins de bons sentiments et de foi en l’« humanité », et cela en anglais : un pays dans lequel francophones et néerlandophones s’expriment en anglais est bien un pays moribond, le globish participant de la pornographie planétaire.

          On regrette presque que ces attentats n’aient pas fait dix fois plus de victimes : peut-être eût-on enfin compris ce que c’est que cette guerre, qui est aussi bien civile que mondiale, de tels attentats ayant lieu chaque jour, en Irak, en Syrie, en Afghanistan, en Afrique, sans que nul s’en émeuve. C’est loin, murmure-t-on, et les victimes ne sont généralement que des chrétiens orientaux ou des chiites, non des citoyens de cette Europe que les « migrants » veulent à tout prix atteindre pour renforcer Molenbeek et les légions dormantes de terroristes musulmans.

          Loin, vraiment ? Rien n’est loin, aujourd’hui, du moins géographiquement, et la Belgique peut se réjouir d’avoir donné au monde une précieuse antonomase de l’horreur contemporaine : Molenbeek – comme, naguère, la guerre civile libanaise la « libanisation », qui avait pris le relais de la « balkanisation », vocables qui pourraient d’ailleurs reprendre du service dans l’Europe islamisée. Molenbeek est donc le nom de l’impossibilité étatique belge qui voit sa fiction ethnique se décomposer sous l’effet d’une excessive immigration maghrébine – le Nombre excédant le Droit du sol (celui du sang étant depuis longtemps tombé dans le camp du mal), ce qui ne peut que déboucher sur l’explosion : délinquance, trafic de drogue et d’armes, avec pour ressort la haine musulmane de l’Europe qui rencontre l’européenne haine de soi.

          Molenbeek est aussi le nom de l’échec migratoire, parce qu’il s’avère de jour en jour que l’immigration musulmane est incompatible avec la civilisation européenne –ceux qui ont lutté contre la colonisation ne me contrediront pas, bien qu’ils défendent l’immigration avec un bandeau sur les yeux, particulièrement en France. Le musulman est, en Europe, le nom d’une damnation : celle de pays qui se renient au point de préférer la solution nihiliste (le multiculturalisme, qui est une contre-colonisation de fait) au grand héritage européen (judéo-chrétien). Les discours et les prétendues « polémiques » accompagnant les attentats relèvent de l’insignifiance d’une Europe déjà soumise à l’islam (autre nom du capitalisme mondialisé, l’ineffable Hussein Obama le rappelle, ces jours-ci, en clamant que la stigmatisation des musulmans fait le lit du terrorisme, et donc perturbe le grand marché mondial – ce qui est le discours même des salafistes, grands acteurs du capitalisme) : l’insignifiance va ici de pair avec un aveuglement d’ailleurs non dénué de cynisme et qui donne l’impression d’une répétition farcesque, jusque dans la soumission à la contingence.

    Palmyre est en train de tomber aux mains des troupes loyalistes syriennes ; Mossoul suivra, espérons-le, ainsi que tous les Molenbeek d’Europe : voir libérer ces « territoires perdus » (selon l’euphémisme du politiquement correct français), assister, et même prendre part, sous le signe de la Croix et de la kalachnikov, à cette Reconquista au lieu de se résigner à la présence hostile de millions de musulmans sur le sol européen serait pour beaucoup d’Européens, dont je suis, le tournant décisif de la guerre civile en cours, le grand moment du retour de l’Europe dans l’Histoire.

    Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 27 mars 2016)

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (5)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    • Nouvelle livraison de la revue trimestrielle Krisis. Cette fois-ci un numéro consacré à l'Amérique. Ci-joint le sommaire.
     
     
    • À propos de ce numéro de Krisis, signalons que son rédacteur en chef Thibault Isabel a publié le 8 mars un entretien entièrement  consacré à l'Amérique sur le site de Rébellion.  
     
     
    • Vidéo de la conférence donnée à Lille en janvier dernier sur le thème de l'identité par Thibault Isabel et Alain de Benoist.
     
     
    • Dans les Chronique de la Vieille Europe, sur Radio Courtoisie, Patrick Péhèle recevait le linguiste Gérard Conio pour son livre Théologie de la provocation, causes et enjeux  préfacé par Michel Onfray. Slavophone, Conio développe une pensée de l'Est qui s'affirme comme telle et revient sur les catastrophes qui ont secoué le cours du XX siècle et ont nourri le nihilisme européen dont le socialisme effectivement réalisé interprété ici à travers les concepts chrétiens. Très riche entretien.
     
     
    • Pour Hervé Juvin le sacre de l'individu désirant sans aucune limitation a fait sortir la modernité de ses gonds. Il plaide ici pour une redécouverte de la communauté contre l'individu sans racine.
     
     
    • Deux contributions d'Alain de Benoist sur Boulevard Voltaire.
     
     
     
    • Jean-Pierre Le Goff était l'invité d'Élisabeth Quin sur Arte pour son émission 28 minutes. Dans ce temple de la bobocratie il fait montre d'un ton pour le moins décalé mais n'a droit malheureusement qu'aux 12 premières minutes. Son discours est dans ce lieu visiblement non gratta.
     
     
    • Le 7 mars ce même Jean-Pierre Le Goff était l'invité de l'émission d'Olivier de Lagarde Un monde d'idées sur France-info. Il y fait le procès d'une Europe confite en droit-de-l'hommisme, sortie de l'histoire et persuadée que la compréhension des lois du marché est suffisante pour assurer une bonne "gouvernance". En bref d'après lui l'Europe angélique se détruit dans la croyance religieuse au progrès, dans la repentance et dans la dénégation d'elle-même.
     
     
    • Michel Onfray contre les totems. Un long article du Point sur ce magnifique tribun de la plèbe opposé par toutes ses fibres à la "gauche libérale" qui n'est selon lui que de papier mâché. Il célèbre par ailleurs "l'excellent Jean-Pierre Le Goff". On lui pardonnera aisément quelques glissades innocentes sur l'islam et son interprétation de la France de Vichy qui n'est pas de notre goût mais qui n'était sûrement pas "libérale".
     
    • Michèle Tribalat, démographe honnête, plaide pour une réhabilitation des statistiques ethniques contre ceux qui se refusent à voir ce qu'ils voient.
    http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/02/26/31003-20160226ARTFIG00378-michele-tribalat-les-statistiques-etniques-sont-indispensables-a-la-connaissance.php
     
    • Affaire Kamel Daoud, l'Algérien courageux pour qui les faits sont d'autant plus têtus qu'ils sont avérés et qui bien entendu se heurte à une misérable escouade de bonnes consciences pétitionnaires. Le point de vue de Laurent Bouvet, suivi de celui du premier ministre Manuel Valls retranscrit par Marc Cohen de Causeur mais aussi  ceux de Brice Couturier de France culture et de Jean-Paul Brighelli.
     
     
     
     
     
    • Outre ce concert d'éloge, on peut lire sur Boulevard Voltaire cette mise au point de Caroline Artus qui rompt avec le consensus national-républicain en pointant les approximations pour le moins aventurées de Kamel Daoud.
     
     
    • Maxime Chaix sur la Syrie 
     
     
    • Maxime Chaix sur BHL et la Libye.
     
     
    • Nikola Mirkovic fait le point sur l'élection de Hahim Thaci à la tête du Kosovo, entité mafieuse et protectorat de l'OTAN.
     
     
    • Discours de Tomislav Sunic prononcé le 20 février lors d'une manifestation des Identitaires autrichiens à Klagenfurt à l'encontre de l'immigration de masse issue d'Afrique et du Proche-Orient. Se prévalant de sa connaissance des sociétés multiculturelles (bric à brac de l'ex-Yougoslavie, États-Unis), l'orateur pronostique une fin de l'Europe plongée dans le chaos ethnique. 
     
     
    • L'Europe prisonnière de la russophobie ukrainienne et atlantiste sacrifie ses industries agroalimentaires au profit de la bonne pensée.
     
     
    • Mimant le célèbre slogan stalinien Georges Feltin-Tracol se réclame de Serge Latouche tout en critiquant son irénisme au nom du politique selon Julien Freund. Si ce pseudo irénisme se ramène à la volonté de ne pas voir se ré-éditer les hiérarchies figées de l'Ancien Régime, nous le faisons volontiers nôtre. Mais il est vrai que ce qui demeure béant dans la décroissance, c'est en effet son occultation de l'idée de puissance. Or dans le monde tel qu'il est cette éclipse utopique risque bien de s'avérer mortelle. Article de Feltin-Tracol puis référence au dernier numéro (mars) de la Décroissance qui marque bien les évolutions positives de ce courant d'idées vers un anti-libéralisme accompli en se faisant l'écho des analyses de Jean-Claude Michéa.
     
     
     
    • Bel hommage tout de retenue et de sobriété à Emmanuel Ratier fondateur, entre mille autres choses, de la lettre d'information et d'investigation Faits & Documents. Cérémonie publique (850 personnes) enregistrée par télé Libertés le 19 septembre 2015. Parmi les intervenants, Fabrice Lesade, maitre de cérémonie, Arnaud Soyez, Anne Brassié, Henry de Lesquen, Marc Laudelout, Éric Delcroix, Francis Cousin, Patrick Péhèle, Jean-Yves Le Gallou. La fille ainée d'Emmanuel conclue magnifiquement la séance.
     
     
    • Michel Drac dans une conférence  prononcée à Dijon réfléchit sur la France face au mondialisme. Seules les puissances dominantes d'une époque donnée ont intérêt à jouer l'unification mondiale et donc à agiter l'idéologie mondialiste qui tend à dénier aux échelons inférieurs (les nations) un rôle quelconque dans l'organisation du monde.
     
     
    • Au coeur d'une tempête d'apparence littéraire mais de facture réellement politique, Richard Millet  est définitivement viré du comité de lecture de Gallimard pour cause de trop grande indépendance d'esprit.
     
    • Dans Causeur Jean-Paul Brighelli prend habilement la défense de Richard Millet et tance le réflexe pavlovien et l'esprit de meute de ceux qui s'érigent en censeurs et cultivent l'esprit stalinien des listes de proscrits.
     
     
    • Dans Marianne, un article révélateur sur la manière idyllique  dont les manuels scolaires traitent de l'immigration. Quand la dénégation du réel relève du bourrage de crâne et de l'ahurissement car l'immigration est présentée comme un phénomène modeste, stable, régulé, inévitable, nécessaire et finalement bénéfique pour tous par le brassage des cultures qu'elle induit.
     
     
    • Les "antifa" du Forez dument corrigés par les étudiants qui veulent entendre ce que l'africaniste Bernard a à leur dire. La soirée se termine en une réjouissante chasse au dahut des  gauchistes du capital.
     
     
    • Lors du récent tribunal dinatoire du CRIF son président, Roger Cukierman, s'est laissé aller à une étrange déclaration de nature "essentialiste".  Il a en effet  prononcé ces fortes paroles : " Nous sommes l'un des très rares groupes humains qui ait réussi à préserver sa singularité à travers les siècles". Assistaient à ce dîner de cons nombre de membres du gouvernement et de l'opposition; aucun d'entre eux n'a, semble-t-il, émis de protestation pour cette injure infligée au dogme très en vogue parmi eux d'une nécessaire hybridation des cultures. Des esprit mal embouchés pourraient penser que le métissage n'est pas fait pour tout un chacun et que certain par une sorte de décret de la divine providence aurait le devoir d'y échapper.
    À l'opposé si l'on ose dire, comment ces mêmes politiques jugeraient-ils ce texte s'il était soumis à leur lecture, paru d'abord chez Polémia et repris par Matapo-infos ?
     
     
    • Ré-édition des mémoire d'un magicien de Hjalmar Schacht chez Kontre Kulture.
     
     
    • Colloque de l'Institut Iliade le 9 avril 2016. Titre et programme des interventions.
     
     
    • Présentation de l'événement (vidéo)
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