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renaud camus - Page 4

  • Le Grand Remplacement...

    « Le Grand Remplacement n’est ni un fantasme ni un complot, c’est le drame historique de notre époque. » Éric Zemmour

     

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de rééditer l'essai de Renaud Camus publié initialement en 2011 et intitulé Le Grand Remplacement - Introduction au remplacisme global. Écrivain, Renaud Camus, avec son expression "Grand Remplacement" a mis des mots sur une réalité que  la police de la pensée du système s'acharne à nier, celle du le remplacement visible de la population française de souche par une population originaire principalement d'Afrique...

     

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    " Le Grand Remplacement n’est ni une théorie ni un complot. C’est un état de fait observable dans la plupart des pays occidentaux. Tout le monde le voit, sauf les démographes. Tout le monde en parle, sauf les journalistes. Tout le monde s’en effraie, sauf les politiques. Les plus audacieux l’évoquent à demi-mots. Partout le déni, l’autocensure ou simplement la peur. Comme si le réel n’avait pas lieu. « Ils ont des yeux et ne voient pas. » Terrible cécité. Il y avait un peuple, il y en a un autre. C’est le même administrativement ; ce n’est plus le même historiquement, culturellement, ethniquement, religieusement. À travers une série d’interventions publiques, Le Grand Remplacement décrit ce phénomène inédit à l’échelle des temps historiques. L’expression a fait le tour du monde, elle est immédiatement intelligible dans tous les idiomes de la Terre. Or, l’ouvrage dont elle est tirée n’a été traduit dans aucune langue. C’est un livre fantôme, jusqu’ici édité à compte d’auteur. C’est dire l’ampleur du non-dit et le poids des censures invisibles. Voici donc porté à la connaissance du public l’un des plus grands textes de notre temps rédigé par l’une des plus grandes voix de notre temps. Après l’avoir lu, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas ! "

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  • Le « Grand Remplacement » : fantasme ou réalité ?...

    Nous reproduisons ci-dessous une étude de l' Observatoire de l'immigration et de la démographie consacrée à la question du « Grand Remplacement », popularisée par l'écrivain Renaud Camus dans un essai publié en 2011.

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    Le marché de Trappes...

     

    Le « Grand Remplacement » : fantasme ou réalité ?

    Dans un ouvrage paru à l’automne 2020, le journaliste et auteur Marc Edenweld rapportait les confidences de plusieurs collaborateurs de l’Elysée affirmant que le président Emmanuel Macron reprenait régulièrement l’expression de « grand remplacement » lors de conversations avec ses équipes au sujet de l’immigration et de l’Islam[1].

     Pareille anecdote venue du sommet de l’État confirme à quel point ce concept, né dans les marges politiques et littéraires auxquelles certains auraient voulu le circonscrire, occupe désormais une place centrale dans le débat public. Forgée et popularisée par l’écrivain Renaud Camus dans un essai éponyme paru en 2011, la notion de « grand remplacement » hante désormais les éditoriaux, les réseaux sociaux comme les plateaux des grands médias audiovisuels, mais aussi les lieux de pouvoir et les simples discussions familiales.

     Qu’il s’agisse de la défendre ou de la dénoncer avec virulence, rares sont les expressions capables de déchaîner autant de passions à leur seul emploi. Avec deux écueils majeurs : la difficulté à s’entendre sur ce que le « grand remplacement » est censé signifier, ainsi que l’absence souvent criante de données chiffrées ou de faits objectivables à l’appui des échanges.

     Face aux approximations, aux interprétations partiales et aux affirmations péremptoires, il convient d’abord de préciser ce que cette notion recouvre, puis d’examiner les arguments concrets permettant de la récuser ou de l’appuyer dans des mesures variables.

    Si l’on en trouve des échos dans des contextes antérieurs, la paternité de la notion de « grand remplacement » revient néanmoins à l’écrivain et essayiste Renaud Camus

     En novembre 2019, France Culture proposait une série de podcasts intitulée « Grand Remplacement : un virus français »[2]. Dans le premier des cinq épisodes, dédié à la recherche des origines historiques du concept, le journaliste et politologue Jean-Yves Camus rappelait qu’un écrivain nommé Danrit (en réalité le colonel Emile Driant) avait signé au début du XXème siècle deux romans d’anticipation dont les thèmes étaient respectivement « l’invasion jaune » et « l’invasion noire ». Il s’agissait de suggérer que ce type de représentation était antérieure à notre époque et aux écrits de Renaud Camus.

     Plus récemment et dans une sphère plus politique, le terme de « remplacement » a été employé par l’Organisation des Nations Unies au début des années 2000 dans un rapport intitulé Migrations de remplacement : est-ce une solution à la diminution et au vieillissement de la population ?[3]. De ce document fort commenté depuis lors, certains ont conclu - de façon hâtive - que l’ONU préconisait la substitution d’une population jeune, originaire d’Afrique, aux populations vieillissantes d’Europe de l’Ouest. Le rapport ne dit pourtant pas exactement cela, puisqu’il précise que l’immigration ne peut être la seule solution aux changements démographiques en Europe occidentale, sauf à ce que celle-ci accepte d’accueillir 160 millions de migrants en cinquante ans.

     Dans le contexte français contemporain, c’est en 2011 que l’essai Le Grand Remplacement de Renaud Camus lance ce terme sur la scène intellectuelle et politique - où il n’a cessé de gagner en attention depuis lors.

    La thèse de Renaud Camus n’est pas réductible à une théorie du complot mais comporte deux dimensions claires : l’une quantitative et l’autre qualitative

     Dans ce livre comme dans le manifeste qu’il rédige par la suite en 2013[4], l’auteur défend l’idée selon laquelle la France et l’Europe connaissent un changement de population, qu’il résume de la façon suivante : « Pouvez-vous développer le concept de Grand Remplacement ? - Oh, c'est très simple : vous avez un peuple et presque d'un seul coup, en une génération, vous avez à sa place un ou plusieurs autres peuples. »[5] Pour l’auteur, cela constitue « le choc le plus grave qu’ait connu notre patrie depuis le début de son histoire puisque, si le changement de peuple et de civilisation, déjà tellement avancé, est mené jusqu’à son terme, l’histoire qui continuera ne sera plus la sienne, ni la nôtre ».

     Avec le « grand remplacement », Renaud Camus défend « une thèse à deux jambes »[6] selon François Héran, professeur au Collège de France et titulaire de la chaire Migrations et sociétés :

    • La première jambe est quantitative, elle se réfère aux flux migratoires et aux différentiels de fécondité ;
    • La seconde est qualitative et se réfère aux changements culturels au sein de la société française.

     Pour compléter sa thèse, Renaud Camus évoque « le pouvoir remplaciste, celui qui désire et promeut le grand remplacement » comme le rappelle une émission diffusée à son sujet sur France Culture[7]. Pour cette raison, certains journalistes considèrent que la thèse de Camus est complotiste ou conspirationniste, ce dont l’auteur se défend en disant que la promotion de l’immigration par certaines catégories d’acteurs sert des intérêts économiques et politiques.

     A-t-il raison ou a-t-il tort ? Quoi que l’on pense de cette affirmation, il paraît abusif d’en déduire que son auteur est complotiste. Pour s’en référer à deux exemples fameux : au début des années 1980, Georges Marchais considérait publiquement que l’immigration faisait pression à la baisse sur les salaires et pouvait ainsi servir les intérêts du patronat ; plus récemment, le think tank Terra Nova publiait une note intitulée « Gauche : quelle majorité électorale pour 2012 » dans laquelle il soulignait l’opportunité que constituait le vote d’origine immigrée pour le PS. Bien que leurs thèses aient été contestées, aucune accusation sérieuse de « conspirationnisme » n’a été portée contre le dirigeant communiste ou le groupe de réflexion social-démocrate.

     Nous considérons que le débat autour de l’intentionnalité constitue un élément subsidiaire, qui ne forme pas le cœur du concept de « grand remplacement » et nous éloigne du débat véritable sur les faits (réels ou supposés) qu’il recouvre.

     Si la série de France Culture qui lui fut consacrée[8] a eu pour intérêt de placer ce sujet dans une perspective historique, elle n’a cependant apporté aucun élément quant au fond du propos. En ce sens, elle est révélatrice de l’approche partiale de certains médias : la radio publique considère l’idée du grand remplacement comme un « virus », une maladie à guérir et non une thèse à discuter.

     « L’objectivité ne consiste pas à opposer des opinions contraires au cours d’un débat. Si les deux opinions reposent sur des informations fausses, quel est l’intérêt du débat ? [...] La confrontation des incompétences n’a jamais remplacé la connaissance des faits. Le devoir de la presse est d’acquérir cette connaissance et de la transmettre » disait Jean-François Revel dans La connaissance inutile ; nous tâchons ci-dessous de fournir au lecteur les éléments du débat.

     « Sinistre farce »[9] pour le démographe Hervé Le Bras, « fantasme »[10] pour le journaliste du Monde Frédéric Joignot ou encore « vaste fumisterie » pour le rédacteur d’une tribune dans Jeune Afrique[11], que peut-on vraiment dire de la réalité du « grand remplacement » ?

    Arguments et contre-arguments

     En 2017, Alain Finkielkraut recevait dans son émission Répliques[12] Hervé le Bras et Renaud Camus. Ce dernier déclarait alors : « Le grand remplacement n’a pas besoin de définition. Ce n’est pas un concept. C’est une réalité de tous les jours que les gens peuvent observer lorsqu’ils descendent dans la rue et prennent leur voiture ». Ce propos rapide nécessite néanmoins le rappel de quelques éléments factuels apportés par les défenseurs et contradicteurs de cette vision, afin que le lecteur puisse s’en forger une opinion informée.

     Les défenseurs de la thèse du grand remplacement considèrent que la population française se transforme rapidement et de façon croissante par une substitution de populations d’origine extra-européenne, essentiellement venues du Maghreb et d’Afrique, à la population française d’origine.

    Deux principaux contre-arguments leur sont généralement opposés.

    1. D’abord, cela serait factuellement faux dans la mesure où moins de 10% de la population française serait immigrée : selon Le Monde, « les études de l’INSEE disent pourtant tout autre chose que les livres de Renaud Camus. Publiée en octobre 2012, “INSEE Référence - Immigrés et descendants d’immigrés en France” décompte ainsi 5,3 millions de personnes nées étrangères dans un pays étranger, soit 8% de la population »[13].
    2. D’autre part, il y aurait un problème méthodologique fondamental puisque l’origine ne serait pas définissable. Interrogée par Le Monde, la démographe Pascale Breuil se demande ainsi : « jusqu’où faut-il remonter pour être considéré comme faisant partie du peuple français ». Elle conclut qu’il est « très difficile de définir qui est ou non d’origine française »[14], invalidant ainsi le fait qu’une population se substitue à une autre.

    Les éléments objectifs ne manquent pourtant pas pour étayer le constat d’une transformation rapide de la démographie française sous l’effet de l’immigration

     L’importance des flux migratoires, couplée à la natalité des personnes immigrées ou d’origine immigrée, a eu pour conséquence que 11% de la population résidant en France soit immigrée en 2017 et que 25% soit d’origine immigrée - si l’on compte les enfants de la seconde génération issue de l’immigration -, selon les chiffres de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) publiés en octobre 2018[15]. Cela représente un quart de la population française. Nous sommes donc loin du « fantasme » évoqué par certains, d’autant plus qu’il s’agit là exclusivement de stocks - c’est-à-dire de ce qui est et non de ce qui sera à l’avenir, sous l’effet des flux migratoires et des naissances futures.

     Or il convient de tenir compte du différentiel de fécondité entre les femmes descendantes d’autochtones (moins de 1,8 enfants par femme en moyenne en 2017), les femmes descendantes d’immigrés (2,02 enfants par femme en moyenne) et les femmes immigrés (2,73 enfants par femme en moyenne). Cette fécondité varie fortement selon l’origine des femmes : 3,6 enfants par femme en moyenne pour les immigrées algériennes, 3,5 enfants par femme pour les immigrées tunisiennes, 3,4 enfants par femme pour les immigrées marocaines et 3,1 enfants par femme pour les immigrées turques, ce qui est plus élevé que la fécondité de leurs pays d’origine (respectivement 3 ; 2,4 ; 2,2 ; 2,1)[16].

     Le démographe François Héran affirme cependant qu’il serait erroné de croire que ces différentiels de fécondité soient figés dans le temps, car ceux-ci auraient tendance à se lisser sur le long terme[17]. Mais les effets cumulés de l’immigration et des différentiels de fécondité ont d’ores et déjà modifié la population française et continuent de le faire, comme le montre l’évolution de la composition des naissances.

    Sur la même période de vingt ans, entre 1998 et 2018 :

    • Le nombre de naissances d’enfants dont les deux parents sont français a baissé de 13,7%.
    • Le nombre de naissances d’enfants dont au moins un des parents est étranger a augmenté de 63,6%
    • Le nombre de naissances d’enfants dont les deux parents sont étrangers a progressé de 43%.[18]

    En 2018, près d’un tiers des enfants nés (31,4%) ont au moins un parent né à l’étranger.

     Commentant le résultat des projections de population d’origine étrangère dans les pays de l’UE adossées au scénario Convergence 2008-2060 d’Eurostat[19], la démographe Michèle Tribalat précisait que dans certains pays, « les natifs au carré pourraient devenir minoritaires avant l’âge de 40 ans, d’ici 2060 » - natifs au carré désignant les personnes nées dans un pays de deux parents qui y sont nés également. S’il s’agit de projections démographiques - donc d’hypothèses -, Michèle Tribalat expliquait notamment ces résultats par « la conjonction d’une démographie interne peu dynamique et des soldes migratoires projetés qui donne une contribution aussi importante à l’immigration ».[20]

     L’autre contre-argument largement utilisé par les opposants à la notion de grand remplacement consiste à affirmer qu’il est impossible de définir qui est ou non d’origine française (Pascal Breuil). Cette objection est également fragile, surtout lorsqu’elle repose sur des approximations telles que celles d’Hervé Le Bras dans son livre Malaise dans l’identité[21], où l’auteur assimile directement la défense de cette notion au racisme.

    Les raccourcis problématiques d'Hervé Le Bras

     Dans le chapitre II de son livre, intitulé « Race et Grand remplacement », Le Bras commet le raccourci de considérer que l’utilisation du terme de « remplacement » revient nécessairement à adopter une approche racialiste / biologique. L’auteur évoque pêle-mêle les idéologues racistes Gobineau et Vacher de Lapouge, en passant par certains théoriciens nazis. « Opposer des Français soi-disant de “souche” à des immigrés menaçant de les submerger, c’est supposer que les deux groupes constituent des races distinctes » (page 36).

     Si certains individus qui s’en réclament sont évidemment susceptibles de s’inscrire dans une perspective raciste, considérer que la notion elle-même est une « théorie raciste » apparaît fallacieux. La concept de grand remplacement renvoie avant tout à une dimension culturelle, aux mœurs et aux modes de vie. C’est notamment ce qu’explique le professeur François Héran lorsqu’il évoque l’aspect « qualitatif » de cette thèse. Michèle Tribalat n’affirme pas autre chose lorsqu’elle déclare : « Il me semble que son succès [de la notion de grand remplacement] vient de son pouvoir d’évocation de certaines situations vécues. Elle a un sens figuré qui évoque l’effondrement d’un univers familier que vit, ou craint de vivre, une partie de la population française : disparition de commerces, et donc de produits auxquels elle est habituée, habitudes vestimentaires, mais aussi pratiques de civilité, modes de vie… »[22]

     Quant à l’argument selon lequel il serait difficile de définir qui est ou non d’origine française, l’éditorialiste Olivier Maulin répond : « très difficile dans les laboratoires de l’INSEE, serions-nous tentés d’ajouter, car sur cette question l’homme ordinaire, guidé par son instinct, éprouve beaucoup moins de difficulté à définir les choses, et ne s'embarrasse ni de concepts, ni d’idéologie, ni même de documents administratifs dûment estampillés, et pas plus de biologie, de "race" ou de "pureté" imaginaires : est français celui qui a la nationalité française, bien sûr, pourvu qu’il vive selon les mœurs françaises ».[23] Si l’on souhaite s’en tenir à une approche scientifique de l’ascendance, les « natifs au carré » de Michèle Tribalat fournissent par ailleurs un premier angle de vue.

     À rebours des analyses fondées sur les lectures approximatives et le recours aux anathèmes, cet article aura tenté de présenter ce que recouvre la notion de grand remplacement, les arguments de ses défenseurs comme de ses contradicteurs ainsi que certaines des données essentielles au débat.

    Au lecteur - et au citoyen - de se faire sa propre opinion.

    (Observatoire de l'immigration et de la démographie, 10 février 2021)

     

     Notes :

    1. Entretien avec l'auteur, QG - Le Média Libre (Lien)

    2. France Culture, Le grand remplacement, un virus français (1/5) : à l'origine du mythe (Lien) 

    3. ONU, L’immigration de remplacement : est-ce une solution au vieillissement et au déclin démographique ?, 2001 (Lien PDF)

    4. Renaud Camus, Le changement de peuple, 2013

    5. Renaud Camus, Le Grand Remplacement, 2011

    6. Interview de François Héran par Ivanne Trippenbach pour l’Opinion, 4 octobre 2019 (Lien)

    7. France Culture, Émission Le grand remplacement, un virus français (3/5) : Renaud Camus, 2019 (Lien)

    8. France Culture, Le grand remplacement, un virus français (1/5) : à l'origine du mythe

    9. Le Monde, « Le fantasme du « grand remplacement » démographique », 2014, consulté en juin 2020

    10. Le Monde, « Le fantasme du « grand remplacement » démographique », 2014, consulté en juin 2020

    11. Jeune Afrique, « [Tribune] La théorie du « grand remplacement », cette vaste fumisterie », 2019, consulté en juin 2020

    12. France Culture, Répliques, “Le Grand déménagement du monde”, présenté par Alain Finkielkraut, avec Renaud Camus et Hervé Le Bras, 2017 : https://www.franceculture.fr/emissions/repliques/le-grand-demenagement-du-monde-1

    13. Le Monde, « Le fantasme du « grand remplacement » démographique », 2014, consulté en juin 2020

    14. Le Monde, « Le fantasme du « grand remplacement » démographique », 2014, consulté en juin 2020

    15. Cités par Jean-Paul Gourévitch dans Le grand remplacement : réalité ou intox ?, 2019, Pierre-Guillaume de Roux

    16. Interview de François Héran « La formule du grand remplacement se propage à la vitesse de la lumière »

    17. Interview de François Héran « La formule du grand remplacement se propage à la vitesse de la lumière »

    18. Statistiques de l’état civil de l’INSEE et du document « T37BIS : Nés vivants selon la nationalité des parents (Union européenne à 28 ou non). Calculs : OID. https://observatoire-immigration.fr/natalite-et-immigration/

    19. Eurostat, Fewer, older and multicultural ? Projections of the EU populations by foreign/national background, 2011

    20. Interview de la démographe Michèle Tribalat par Rudy Reichstadt réalisée en 2017 et publiée dans Causeur en 2019, consulté en juin 2020

    21. Hervé Le Bras, Malaise dans l’identité. Notre identité ne peut être que dynamique, 2017, Actes Sud

    22. Causeur, « L’idée de ‘grand remplacement’ évoque l’effondrement d’un univers familier que vit une partie de la population », Entretien avec la démographe Michèle Tribalat, 2017 et 2019, consulté en juin 2020

    23. Valeurs actuelles, Le “grand remplacement” en question par Olivier Maulin, 2019, consulté en juin 2020

     

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  • Orages de papier (1) : À la rencontre de Renaud Camus...

    Pour sa nouvelle émission Orages de papier, TV Libertés, en partenariat avec La Nouvelle Libraire et François Bousquet, nous propose de découvrir une œuvre ou un auteur. Pour ce premier numéro, François Bousquet reçoit l'écrivain Renaud Camus.

     

                                      

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  • Des fleuves de sang...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie viennent de publier le Discours des fleuves de sang d'Enoch Powell, avec une préface de Renaud Camus et une introduction de Jean-Yves Le Gallou. Politicien conservateur britannique, Enoch Powell a été un des premiers en Europe à dénoncer les dangers que l'immigration extra-européenne faisait peser sur son pays.

    Le livret peut être commandé sur le site de la revue Éléments.

     

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    « J’ai l’impression de regarder ce pays élever frénétiquement son propre bûcher funéraire. […] Je contemple l’avenir et je suis rempli d’effroi. Comme les Romains, je vois confusément " le Tibre écumant de sang ". »

    Le 20 avril 1968 à Birmingham, le député conservateur britannique Enoch Powell prononça une allocution prophétique où il dénonçait les dangers de l’immigration extra-européenne. Malgré un accueil enthousiaste de ses compatriotes, une violente cabale médiatique brisa la carrière du plus brillant homme politique de sa génération. Son discours, qui évoquait emphatiquement la fin de l’empire romain, devint celui des « fleuves de sang ». Aujourd’hui, la destruction des Européens se poursuit dans l’indifférence générale. Enoch Powell collection éclairs

    Enoch Powell (1912 – 1998), élève de Cambridge, poète, linguiste, colonel de l’Intelligence service, membre de l’Ordre de l’empire britannique, secrétaire d’État, ministre, était promis aux plus hautes destinées.

     

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  • Le petit Remplacement...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de publier Le petit Remplacement, un volume de Renaud Camus regroupant plusieurs de ses essais. Écrivain, Renaud Camus est notamment l'auteur d'un essai marquant, Le Grand Remplacement (David Reinharc, 2011), paru en 2011, dont le titre, sinon le contenu, a connu une diffusion virale, à tel point que la police de la pensée du système s'acharne désormais à nier la réalité même de ce qu'il décrit, soit le remplacement progressif de la population française de souche par une population importée principalement d'Afrique...

     

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    " Pour le dire un peu brutalement, et pour la rime, le Petit Remplacement c'est le changement de classe, le Grand Remplacement c'est le changement de race. Plus précisement, le Petit Remplacement c'est le changement de classe de référence culturelle (passage de la bourgeoisie à la petite bourgeoisie), le Grand Remplacement c'est la substitution ethnique (passage des indigènes aux allogènes). Le Petit Remplacement c'est le changement de culture. Le Grand Remplacement c'est le changement de civilisation. Le Petit Remplacement c'est le changement d'histoire. Le Grand Remplacement c'est le changement de peuple. Le Petit Remplacement c'est le changement de sens. Le Grand Remplacement c'est le changement de sang. Le Grand Remplacement n'est rendu possible que par le Petit. Toutefois il l accélère à son tour. L'interaction est réciproque. Ils peuvent d'ailleurs se combiner à merveille dans la musique, en particulier, ou la danse (la Fête de la Musique à l'Elysée, par exemple, en 2018, c'était à la perfection les deux remplacements en un seul). On a réuni dans ce recueil six essais parus séparément depuis le début du siècle: La Dictature de la petite bourgeoisie (Privat, 2005, Chez l'auteur, 2016); La Grande Déculturation (Fayard, 2008, Chez l'auteur, 2018) ; Décivilisation (Fayard, 2011, Chez l'au- teur, 2018) ; Les Inhéritiers (Chez l'auteur, 2012 ; nouvelle édition, 2018) ; La Civilisation des prénoms (Chez l'auteur, 2014 ; nouvelle édition, 2018) et Le Mot musique (Chez l'auteur, 2018). Ce volume-ci, on l'aura compris, est le livre frère du Grand Remplacement. "

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  • Complots : en voir partout ou n’en voir nulle part ?...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°181, décembre 2019 - janvier 2020) est en kiosque !

    A côté du dossier consacré à l'identité, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, des entretiens, notamment avec le politologue Jérôme Sainte-Marie, l'écrivain Renaud Camus, le philosophe Eric Werner, et les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Ludovic Maubreuil, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers et d'Yves Christen...

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

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    Au sommaire :

    Éditorial

    Le déni par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’Entretien

    Jérôme Sainte-Marie : il n’y a pas de plafond de verre pour Marine Le Pen
    Propos recueillis par François Bousquet

    Cartouches

    Portraits de l’Amérique en jeune morte, le regard d’Olivier François

    Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Sterling Hayden, un Viking à Hollywood, par Ludovic Maubreuil

    Carnet géopolitique : la chute de l’empire des airs, par Hervé Juvin

    Nous n’irons plus à Wagram, par Laurent Schang

    Les leçons de Delphes (2/4) : Apollon et Dionysos, par Fabien Niezgoda

    La bitch, par Bruno Lafourcade

    Économie, par Guillaume Travers

    Bestiaire : À cache-cache, faits comme des rats, par Yves Christen

    Sciences, par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées

    Piketty, un « économiste » surcoté, par Guillaume Travers

    Le dictionnaire du populisme, par François Bousquet

    Quand la culture pop anglaise vote contre Bruxelles, par Christophe A. Maxime, Joséphine Brisset et Nicolas Gauthier

    La crétinisation digitale en marche, par Jean-Henri d’Avirac

    Vers la « brooklynisation » du monde ? par Marie Chancel

    Xavier de Langlais ou l’essence de la Bretagne, par Olivier François

    Élisée Reclus, l’éducateur romain et nietzschéen, par Rémi Soulié

    Renaud Camus : le Petit Remplacement, propos recueillis, par Fabien Niezgoda

    Ni trusts, ni soviets : entretien croisé avec 4 « ex » qui ne regrettent rien, propos recueillis par François Bousquet

    Éric Werner et l’autodéfense intellectuelle, propos recueillis par Slobodan Despot

    Erik L’Homme, un chamane en poésie, par François Bousquet

    Bruno Dumont sur les traces de Péguy, par Ludovic Maubreuil

    Evgueni Zamiatine, le bonheur dans une prison de verre, par Fabrizio Tribuzio-Bugatti

    Sur les traces de l’homme qui voulut être roi, par Fabien Niezgoda

    Paroles corsaires : les cendres de Pasolini, par David L’Épée

    Murray Bookchin, du communisme au communalisme, par Thomas Hennetier

    Dossier

    Complots : en voir partout ou n’en voir nulle part ?

    Oui aux complots, non au complotisme, par François Bousquet

    Dis, raconte-moi un complot s’il te plaît…, par Éric Grolier

    Onze complots : pseudoscience, paranormal et satanisme, par Guillaume Travers et David L’Épée

    Onze complots : pseudo-histoire et magie noire, par Guillaume Travers et David L’Épée

    Onze complots biens réels, par Guillaume Travers et Pascal Eysseric

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Reconquête : le repli analogique, par Slobodan Despot

    Un païen dans l’Église : l’église Saint-Cibard à Coutures-sur-Dropt, par Bernard Rio

    Séries télé & politique : Succession, par Pascal Eysseric

    L’anti-manuel de philosophie : la vérité dépend-elle de nous ? par Jean-François Gautier

    L’esprit des lieux : à bord du Transsibérien, par Anne-Laure Blanc

    C’était dans Éléments : enquête sur le roman noir, par Jean-Pierre Deloux

    Éphémérides

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