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pierre le vigan - Page 18

  • L'homme qui voulait le retour du roi...

    Dans le numéro 71 de Flash, le journal gentil et intelligent, on s'intéresse à Maurras et... à Ségolène Royal, mais aussi à Bernard Hinault, à la menace que fait peser internet sur les journaux papier ou encore au sport spectacle... Bonne lecture !

     

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    Au sommaire :

    Charles Maurras, l'homme qui voulait le retour du roi. Que reste-t-il de son héritage? Alain de Benoist le juge incontournable... Yves Chiron lui est fidèle... Georges Feltin-Tracol est critique... Nicolas Gauthier le trouve rock and roll... Arnaud Guyot-Jeannin le tient pour paradoxal... Sylvain Roussillon, "gauchiste" d'Action française?...

    Le sport spectacle? Parlons en avec Pierre le Vigan.

    Ségolène Royal, tube de l'été ? Philippe Randa se pose la question.

    La révolution numérique finira-t-elle par clouer le bec aux canards de papier ? L'essayiste Bernard Poulet tire la sonnette d'alarme.

    Bernard Hinault à la sauce Jacques Dutronc : le "Blaireau" sort de son terrier, par Pierre Gillieth.

    Le Moine ou comment filmer un  clerc torturé avec sobriété. Topoline lève la soutane.

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  • Le malaise est dans l'homme...

    Après la publication de ses carnets, Le Front du Cachalot (Dualpha, 2009) et La Tyrannie de la transparence (L'AEncre, 2011), Pierre Le Vigan revient avec un essai publié aux éditions Avatar et intitulé Le malaise est dans l'homme - Psychopathologie et souffrances psychiques de l'homme moderne. L'essai est préfacé par Thibault Isabel, jeune philosophe, spécialisé dans l'anthropologie culturelle et l'histoire des mentalités, dont les lecteurs de la revue Krisis connaissent la signature.

     

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    Psychopathologie et souffrances psychiques de l’homme moderne

    Les souffrances psychiques ne sont pas des maladies. Mais elles peuvent y mener. La condition de l’homme étant tragique, ouverte, risquée, la fragilité de l’homme est inhérente à son être-au-monde. Toutefois, si le malaise est dans l’homme depuis toujours, le monde moderne et hypermoderne lui donne des formes nouvelles.

    Les sociétés traditionnelles fonctionnaient sur la base d’un modèle d’intégration sociale, au demeurant inégalitaire, où chacun néanmoins avait sa place, y compris le fou. Les sociétés modernes ont fonctionné sur le mode du refoulement et de la névrose. La société du travail ne voulait pas connaître les états d’âme, ni même les âmes d’ailleurs. La société hypermoderne combine les exigences du travail et celles de l’autonomie : il faut être productif, il faut être performant, mais aussi « positif ». Il faut donner sa force de travail, mais aussi assumer un certain savoir-être, et non simplement apporter son savoir-faire.

    La mobilisation de l’homme dans l’hypercapitalisme est donc totale mais elle n’est plus une mobilisation sous une forme guerrière qui était celle du « soldat du travail ». C’est une mobilisation pour plus de mobilité, plus de fluidité, plus de liquidité. L’hypercompétitivité et la lutte de tous contre tous tendent à devenir la règle. Le consumérisme et le narcissisme tout comme le désir mimétique en sont les conséquences. Tout ce qui relève des projets à long terme, individuels ou collectifs, en sort évidemment dévalorisé. Cela ne va pas sans de nouvelles formes de malaises intimes, psychiques, qui atteignent l’homme et le reconfigurent. Ce livre, qui s’essaie à en dresser le portrait, est ainsi un court traité de psychopathologie de l’homme moderne pour mieux comprendre notre monde.

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  • A droite et à gauche... (2)

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    "En raison de la la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leur familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables.

    La cote d’alerte est atteinte. (…) C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage.
    Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine.
    Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration.

    Se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes.
    Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficiles leurs relations avec les Français.
    Quand la concentration devient très importante (…), la crise du logement s’aggrave.
    Les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles françaises ne peuvent y accéder. Les charges d'aide sociale nécessaires pour les familles immigrées plongées dans la misère deviennent insupportables pour les budgets des communes." 

     Georges Marchais, secrétaire général du Parti communiste français, dans L'Humanité du 6 janvier 1981

      

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    "Ce n'est pas tant l'Europe qui est fatiguée, ou vieille (selon un fantasme américain), que nous, esprits libres, qui sommes las de ce que l'Europe est devenue par son américanisation : non pas une poubelle ethnique, comme certains le soutiennent avec excès, mais, au contraire, un espace de disneylandisation ethnique, Disneyland n'étant pas seulement un parc d'attraction mais le modèle du « parc humain » de l'avenir, où l'esprit est mis à mal par le divertissement et le spectacle : Disneyland comme résurgence hédoniste des camps de concentration, en même temps que superstition née de la peur du vide. Cette intransigeante gestion de la sous-culture dominante nous en dit plus que bien des traités sur ce que nous sommes appelés à devenir."

    Richard Millet, Fatigue du sens (Pierre-Guillaume de Roux, 2011)

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    "Quand le terrestre – le matériel – ne dispose plus d’une vocation propre à l’élever quelque peu au-dessus du sol et que son niveau ne dépasse guère celui des pâquerettes, les mots cultes tels "humanisme" ou "droits de l’homme" commencent à sonner singulièrement creux. La morale, démonétisée, n’a plus vraiment cours et l’on espère seulement que les poncifs médiatiques habituels feront illusion. Le langage, à son tour, se corrompt. A quoi se réduit alors la politique ? A la gestion empirique, au jour le jour, au coup par coup. Le critère est la réussite : quel que soit son objet, quels que soient les moyens, la fin les justifie. L’étrange est que les politiciens pour qui tout se mesure en productivité, statistiques et rentabilité, n’aient pas abandonné les cérémonies et symboles évoquant d’autres temps. On n’aura jamais autant salué le général de Gaulle en commémorations que depuis l’abandon de toutes ses leçons. On n’aura jamais autant invoqué ses principes depuis qu’ils sont tellement oubliés. Ont-ils une telle peur du vide ceux qui se travestissent en des servants d’un culte qu’ils ne professent plus ? Quand le vertige les saisit, ils parlent des valeurs qu’il convient de maintenir ou même de restaurer. L’ennui est qu’ils en parlent comme de valeurs boursières, en suivent leur cote dans l’opinion et ses fluctuations, en fonction de quoi ils en déterminent l’importance."

    Marie-France Garaud, Impostures politiques (Plon, 2010)

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    "Tant qu'on n'aura pas compris que les droits de l'homme ne peuvent être qu'une conséquence des droits des peuples, les droits des peuples à exister, à perdurer, à avoir leur terre, leur langue, leur autonomie, leur identité, leurs mœurs, leur façon d'écrire l'histoire et ainsi tout simplement leur avenir, on ne fera jamais avancer concrètement les droits humains. Car l'homme concret appartient à un peuple. C'est par la mise en oeuvre des droits des peuples – le droit notamment de contrôler leurs ressources-, de s'émanciper de la dictature mondiale des marchés, de l'empire de la finance – que les droits humains peuvent être pris en compte. L'homme est d'abord un être social, un être en communauté, un être politique."

    Pierre Le Vigan, La tyrannie de la transparence (L'Aencre, 2011)

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    "[...] BHL est certainement le modèle même du « faussaire », le maître absolu, le mètre étalon. Il a créé le prototype et en a fait une référence. [...] Il a bâti sa carrière en maniant sans vergogne le mensonge. Pour autant, il se présente comme l'archétype de l'intellectuel pesant sur la vie des idées et montrant par son engagement un dévouement désintéressé et sans limite pour les causes les plus nobles.

    BHL passe pour un intellectuel éclairant le public alors que c'est un désinformateur. Il passe pour quelqu'un de profondément engagé en faveur de la morale alors que c'est le cynisme même. Il passe pour un défenseur intransigeant de la liberté alors que c'est un maccarthyste virulent. Il passe pour un universaliste alors que c'est un communautariste forcené."

    Pascal Boniface, Les intellectuels faussaires (Jean-Claude Gawsewitch, 2011)

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    "Grâce à Internet, c’est la première fois que l’on voit la société à l’état brut. Sans la mince couche de civilisation qui fait que les relations humaines restent correctes. La violence sur le Net est extraordinaire. C’est l’état primitif de la vie ! C’est le point ultime de la modernité qui nous montre l’état primitif de la société. C’est fascinant. La société sophistiquée peut voir ce qu’elle serait sans sa sophistication.[...] Et cela me rend partisan du suffrage censitaire..."

    Alain Minc, dans un entretien donné à Paris Match (28 septembre 2010)

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    "Il s'est constitué à cette occasion dans la société française une superclasse dirigeante dont, pour parler comme le sociologue Pierre Bourdieu, la droite constitue la fraction dominante et la gauche, la fraction dominée, mais qui, en toute occasion, défend avec âpreté ses intérêts propres, transcendants par rapport aux péripéties de la démocratie électorale. C'est d'elle que je disais ici même, il y a quinze jours, qu'elle fait régner une connivence de tous les instants entre la banque, les affaires, l'administration, le barreau, la politique, le journalisme, parfois les arts, l'université, l'édition ...

    Si vous ne me croyez pas, allez faire un tour, à condition que l'on vous laisse entrer, à l'Automobile Club de France (hôtel Crillon), place de la Concorde, un soir où Le Siècle, le club de cette superclasse dirigeante, se réunit pour dîner. A défaut, vous verrez au moins les chauffeurs des limousines noires qui attendent patiemment la sortie de leurs maîtres. A l'intérieur, des hommes en costume gris et quelques femmes en tailleur sobre échangent des opinions, des adresses, des tuyaux, des services, parfois des fonctions, des positions sociales, voire des amants ou des maîtresses. Dans ce milieu fermé où les socialistes ont leur place à côté des gros bataillons de la droite française, fermente l'idéologie de la classe dominante: modernisme discret, bien-pensance sociale et culturelle, conformisme économique, respect absolu de la puissance de l'argent. La pensée unique, comme dit Jean-François Kahn, est là, et bien là. Il existe, derrière les apparences successives des combinaisons ministérielles, un gouvernement de facto, un gouvernement invisible des élites financières et institutionnelles, qui à défaut de dicter sa loi, fournit la pensée et inspire l'action des élites françaises."

    Jacques Julliard, dans l'article DSK, la gauche et l'argent, publié dans Marianne (4 au 10 juin 2011)

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  • Chaos ?...

    "Par opposition au Kosmos, ordonné et d'essence divine, les Anciens Grecs nommaient « Chaos » un état de l'univers dépourvu de forme et indifférencié, où rien n'est déterminable ni concevable. pour la pensée grecque, le Kosmos nait de «la mise en forme » du Chaos. Toujours susceptible de reprendre le dessus, le Chaos n'est donc pas un état antérieur mais un état intérieur. Il perdure à l'intérieur du Kosmos."

    Jean-Sylvestre Mongrenier, Dictionnaire géopolitique de la défense européenne

     

     

    Le numéro 35 de la revue Krisis, dirigée par Alain de Benoist, vient de paraître. Le thème retenu est celui du chaos... Le sommaire est, comme toujours, particulièrement riche.

    Le numéro est disponible à la commande sur le site de la revue Eléments ou sur le site des Amis d'Alain de Benoist.

    Bonne lecture !

     

     

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    Au sommaire :

    • Jean-François Gautier / « Khaos », l’impensable fondamental

    • Pierre Le Vigan / Empédocle et la systémique du chaos

    • Document : Jaime Semprun / L’abîme se repeuple (extraits)

    • Alain de Benoist / Multitude ou chaos ? Sur les thèses de Michael Hardt et Antonio Negri

    • Eric Werner / Jusqu’où ne pas aller trop loin : sur l’avant-guerre civile

    • Entretien avec Alain Bauer / Chaos, insécurité et décèlement précoce des menaces

    • Document : Georges Sorel / La violence révolutionnaire : de la paix sociale au chaos régénérateur (1908)

    • Michel Drac / Le chaos monétaire

    • Entretien avec Philippe Simonnot / L’étalon-or pour sortir du chaos monétaire ?

    • Jean-François Gautier / De « Khaos » à « Chaos »

    • Jean-Louis Harouel / Le chaos du modernisme artistique

    • Entretien avec Bernard Lugan / L’Afrique noire est-elle vouée au chaos ?

    • Le texte : Martin Heidegger / Critique de la volonté de puissance. À propos du nihilisme

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  • La lutte des castes...

    Dans le numéro 67 de Flash, le journal gentil et intelligent, on revient sur l'affaire DSK et ce qu'elle dévoile : gauche caviar, droite bling-bling et médiacrates, tous unis contre le peuple ! Pour retrouver un peu de sérénité, on pourra lire un bel article de Pierre Le Vigan consacré à Charles Péguy. A lire également, un décrypage du Printemps arabe par Christian Bouchet...

     

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    Au sommaire :

    La Firme : ils se serrent les coudes... ils serrent surtout les fesse !

    Mieux qu'une lutte des classes, la lutte des castes ! Qui de l'argentier richissime ou de la femme de ménage l'emportera ?

    Grosse débandane, grand procès, gros sous... La défense de DSK ? Business is business, comme d'habitude...

    L'affaire du Siècle : ces élites qui se croient tout permis. Emmanuel Ratier nous dévoile les ficelles de l'oranisation... Mépris des pauvres et solidarité des parasites !

    Le Printemps arabe décrypté : Washington commence une nouvelle Guerre froide contre la Chine et la Russie. Christian Bouchet nous guide sur un terrain miné...

    Charles Péguy l'homme de toutes les traditions, "des fleurs de lys mais aussi du bonnet phrygien avec cocarde..." Lumière sur une incarnation de l'ancienne France.  Par Pierre Le Vigan.

    Que faisaient nos intellectuels  en période troublée ? "Archives de la vie littéraire sous l'Occupation", une exposition "à lire" à l'Hôtel de Ville de Paris.

    De naze à nazi, il n'y a qu'un pas ! Lars von Trier part en vrille au Festival de Cannes !

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  • Est-il fou ?...

     Le numéro 64 de Flash, le journal gentil et intelligent, s'interroge sur la santé mentale de notre bon président et demande son diagnostic au docteur Plouvier... A côté, Pierre Le Vigan nous livre un dossier sur l'immigration et ceux qui veulent nous la "vendre" pour notre bien, mais aussi sur . A lire ! ...

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    Au sommaire :

    Nicolas Sarkozy est-il fou pour de bon ?

    - Le diagnostic du docteur Bernard Plouvier

    - La potion des journalistes de Marianne

    - Et la tisane de Topoline

    ONU, grand patronat, hyperclasse mondialisée... Ils nous vendent l'immigration à marche forcée. Un dossier de Pierre Le Vigan.

    Syrie : les socialistes nationaux syriens redressent la tête.

    Prochain président du Pérou :  Ollanta Humala incarne la revanche des indiens.

    Pierre Jourde :  faux réac et vrai moderne ?

    Arnaud Guyot-Jeannin s'interroge sur la "droite zemmourienne" et Philippe Randa sur ces radio-crochets qu'on voudrait nous faire passer pour des primaires

    Mondialisation : pendant les révolutions et les catastrophes, la crise continue.

    Georges Brassens et Michel Audiard, deux tontons flingueurs à (re)découvrir.

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