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lucien rebatet - Page 3

  • La gloire des maudits...

    Les éditions Albin Michel viennent de publier un nouveau roman de Nicolas d'Estienne d'Orves intitulé La gloire des maudits. Auteur de nombreux romans, dont Les Fidélités successives (Albin Michel, 2012), Nicolas d'Estienne d'Orves est auusi l'ayant-droit de Lucien Rebatet...

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    " Fille d'un collaborateur exécuté sous ses yeux à la Libération, Gabrielle Valoria doit écrire la première biographie de Sidonie Porel. Mais qui est vraiment Sidonie Porel ? La plus célèbre romancière de son époque ou une imposture littéraire ? Une grande amoureuse ou une manipulatrice ? En plongeant dans le passé de cette femme qu'elle craint et qu'elle admire, Gabrielle découvre un univers où grouillent les menteurs et les traîtres. Ecrivains, politiciens, journalistes, prostituées, grands patrons : tous cachent un secret qui tue... Dans Les Fidélités successives (Prix Cazes-Lipp), Nicolas d'Estienne d'Orves explorait les ambiguïtés de l'Occupation, avec La Gloire des maudits, il s'attaque aux mensonges de l'après-guerre. Ce tableau romanesque d'une France au lendemain du chaos, où l'on croise les grandes figures du Paris intellectuel et artistique des années 1950, montre que le passé nous rattrape toujours et que les guerres ne se terminent jamais. "

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  • Rebatet et Les Deux étendards...

    Les éditions Via Romana viennent de publier l'Etude sur la composition des Deux Etendards, un texte inédit, écrit par Lucien Rebatet sur la base de ses notes de travail rédigées au cours de la rédaction, longue et compliquée, de son roman Les Deux étendards. Ce document, indispensable à tous les admirateurs de ce chef d’œuvre, a été édité, présenté et annoté par Pascal Ifri, universitaire américain, spécialiste de l’œuvre de Rebatet et auteur, notamment de Les Deux étendards de Lucien Rebatet - Dossier d'un chef d'oeuvre maudit (L'Age d'homme, 2001) et de Rebatet, (Pardès, 2004).

     

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    " François Mitterrand divisait le monde entre « ceux qui avaient lu Les Deux Étendards et ceux qui ne l'avaient pas lu ». Le roman de Lucien Rebatet (1903-1972) est pourtant un ouvrage tabou depuis sa parution en 1952 chez Gallimard. Et malgré ses 20 000 exemplaires écoulés, il demeure selon Georges Steiner « l'un des chefs d’œuvre secrets de la littérature moderne ». Les Deux Étendards n'aborde pourtant pas la politique mais l'amour, la religion et l'art. Son intrigue a pour protagonistes trois jeunes gens : Michel, le double de l'auteur qui dans les années vingt rejette son éducation cléricale et monte à Paris pour se consacrer à l'art et à la séduction ; Régis, son ami d'enfance qui habite Lyon où il étudie pour intégrer la Compagnie de Jésus, et Anne-Marie, lycéenne pure et mystique qui vit une relation, telle Héloïse, avec ledit Régis Ce qu'il en advient constitue le nœud et le génie d'un roman qui éclaire subtilement le sort de notre condition humaine. Étude sur la composition des Deux Étendards, rédigé à Clairvaux derrière les barreaux, entre 1950 et 1951, est un document inédit, unique et fascinant qui lève le voile sur le processus intime de la création romanesque à travers l'histoire d'une œuvre et de sa gestation. C'est le roman d'un roman, qui se lit comme un roman."

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  • L'autre Cousteau...

    Les éditions Via Romana publient cette semaine une biographie intitulée Pierre-Antoine, l'autre Cousteau, signé par Jean-Pierre Cousteau. Jean-Pierre Cousteau, cardiologue, est le fils de Pierre-Antoine Cousteau, ancien journaliste à Je suis partout et compère de Lucien Rebatet dans les Dialogues de vaincus (Berg international, 1999)...

     

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    " Qui ne connaît les milliers d’heures d’exploration sous-marine du célèbre commandant Jacques-Yves Cousteau ? Qui n’a jamais parcouru l’un ou l’autre de ses albums et apprécié son style d’écriture ? Il est pourtant « un autre Cousteau », son frère aîné Pierre-Antoine, né en 1906 à Paris, journaliste, polémiste et écrivain voltairien. Son fils Jean-Pierre présente ici sans langue de bois ni complaisance celui qui fut, d’après Jean Galtier-Boissière, « le plus brillant des chroniqueurs de sa génération ».
       Venu de l’extrême gauche, il évolue vers le fascisme, notamment sous l’impulsion de Pierre Gaxotte et devient avec Lucien Rebatet et Robert Brasillach l’âme du quotidien collaborationniste Je suis partout. Auteur de canulars fameux dans les années trente, on lui doit le mythe d’un Édouard Herriot promu au grade supposé de colonel de l’Armée rouge lors de sa visite en URSS, et plusieurs livres d’une écriture exquise empreinte d’impertinence : Mines de rien, Les Lois de l’hospitalité, Hugothérapie, Proust digest, ainsi que Intra-muros, journal de prison encore inédit, et un recueil de Pensées. Condamné à mort à la Libération, il parvient à plusieurs reprises lors du procès à provoquer l’hilarité de l’assistance, et reçoit le soutien de Jacques Yonnet, résistant membre du parti communiste, qui témoigne à décharge : « c’est un ennemi loyal », et celui de son frère Jacques-Yves, résistant lui aussi, qui ose revêtir pour l’occasion son uniforme d’officier de marine, ce que De Gaulle ne lui pardonnera jamais. Gracié par Vincent Auriol en 1947, libéré en juillet 1953, il meurt prématurément des suites de sa captivité en 1958. "

     

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  • Etudes rebatiennes, deuxième saison !...

    La revue des Etudes rebatiennes, animée par Gilles de Beaupte et Nicolas Degroote, vient de sortir son deuxième numéro, qui s'annonce aussi passionnant que le premier !

    La revue peut être commandée avec un chèque de 23 euros (port compris), libellé à l'ordre de "Etudes rebatiennes" à adresser à Etudes rebatiennes, 10 rue Stanislas - 75006 Paris.

     

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    Au sommaire :
    • Des textes inédits (notamment une préface à “l’Anthologie de la poésie” de Christian de la Mazière)
    • des études d’Oliver Dard (« Les idées politiques de Lucien Rebatet des années trente à 1944 ») et de Mendel Peladeau-Houle (« La condition post-théologique du personnage dans Les Deux Etendards »).
    Soit 242 pages élégamment reliées pour un prix de 23 euros (port compris). Chèque à adresser aux Etudes rebatiennes, 10 rue Stanislas - 75006 Paris.

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  • Irlande rebelle !...

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    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 83, mars - avril 2016).

    Le dossier central est consacré à l'Irlande. On peut y lire, notamment,  des articles d'Anne Bernet ("L'île des saints et des sages" ; "Chanter pour se souvenir"), d'Emma Demeester ("L'Irlande soumise Xe-XVIIIe siècle"), de Philippe Parroy ("La Révolution française au secours de l'Irlande"), de Philippe Conrad ("De l'éveil national au Homme Rule" ; "Michael Collins"), de Philippe Maxence ("La bataille culturelle" ; "1916 : les Pâques de Dublin"), de Jean Kappel ("La guerre civile" ; "L'Irlande d'Eamon de Valera" ; "Trente ans de guerre pour l'Ulster") et de Philippe d'Hugues ("L'Irlande au cinéma"), ainsi qu'un entretien avec Pierre Joannon ("l'Irlande. Un peuple, une histoire").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, deux entretiens, l'un avec Adeline Rucquoi ("Sur le chemin de Compostelle") et l'autre avec Manfred Rauchensteiner ("1945-1955 : la restauration de l'Autriche"), ainsi que des articles d'Yves Nantillé ("François Ier et Soliman le Magnifique, une alliance «impie»"), du général Henry-Jean Fournier ("Qui était Driant, le héros de Verdun ?"), d'Henri-Christian Giraud ("Du nouveau à propos de Jean Moulin"), de Philippe d'Hugues ("Lucien Rebatet") et d'Emma Demeester ("Bertrand du Guesclin, un homme de guerre au service du roi de France"), ou encore les chroniques de Péroncel-Hugoz et de Philippe d'Hugues....

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  • Le fascisme comme contre-culture...

    Les Presses universitaires de Rennes viennent de publier un essai de Robert Belot intitulé Lucien Rebatet - Le fascisme comme contre-culture. Historien et universitaire, Robert Belot est l'auteur d'une biographie de l'auteur des Décombres, Lucien Rebatet - Un itinéraire fasciste (Seuil, 1994), et on lui doit également la publication des Dialogues de vaincus (Berg, 1999) entre Pierre-Antoine Cousteau et Lucien Rebatet.

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    " L'attribution du prix Nobel de littérature 2014 a fait resurgir les fantômes des années noires de l’histoire française. Patrick Modiano a été le premier écrivain à explorer les tabous de notre mémoire et à s’introduire dans l’imaginaire des collabos. Dans Place de l’Étoile, dès 1968, il évoque ainsi Céline et Rebatet, le maître et le disciple, deux prophètes de «l’ordre nouveau» nazi fondé sur le rejet de la culture des Lumières. Les historiens se sont ensuite emparés du dossier qui a suscité des débats animés. Parmi les sujets encore discutés et disputés: la nature du régime de Vichy, les enjeux de la collaboration et l’existence d’un fascisme tricolore.

    Ce livre se propose de réexaminer cette question à travers la biographie d’une des plus éminentes figures de la collaboration: Lucien Rebatet (1902-1972). Critique d’art renommé, signature emblématique de l’hebdomadaire fasciste Je suis partout, il est l’auteur du best-seller de l’Occupation avec Les Décombres, pamphlet torrentiel célébrant la défaite comme la promesse d’une Europe «libérée» de la démocratie et du judéo-christianisme. Condamné à mort à la Libération, puis gracié, c’est en prison qu’il tente de devenir le «véritable» écrivain qu’il rêvait d’être depuis toujours en publiant chez Gallimard un puissant et talentueux roman autobiographique, Les Deux Étendards. Rebatet en attendait un effet de rédemption littéraire et de relativisation de son engagement politique.

    Comme chez d’autres écrivains collabos, on observe aujourd’hui une tendance de la mémoire à opposer et à rendre inconciliables l’engagement et l’œuvre. Comme si la culture pouvait immuniser contre le pire. Le point de vue de ce livre est différent, il défend l’idée que c’est en récusant cette vision binaire de l’itinéraire politico-littéraire de Rebatet que l’on peut accéder à la matrice originelle de son engagement: une vision crépusculaire de l’homme qui s’inscrit parfaitement dans l’idéologie pessimiste et agonique des fascismes européens. Or, cette conception n’a pu trouver audience en France autrement que sous la forme d’une contre-culture minoritaire, que ce soit sous la République ou sous Vichy, impuissante à ébranler les fondements de l’identité républicaine française. "

     

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