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fillon - Page 2

  • Feu sur la désinformation... (129)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Conditionnement anti-FN dans les médias
      Mensonge et diabolisation : le Front National fait les frais d’une campagne de dénigrement. En 2017, les médias s’appliquent à conditionner les électeurs, pour l’information objective on repassera !
    • 2 : Le zapping d’I-média
      Le journaliste Franz-Olivier Giesbert qualifie le quotidien « Le Monde » de journal incompréhensible. Il est tiraillé entre la ligne Macron, définie par les propriétaires (Xavier Niel, Pierre Berger) et une rédaction qui roule pour Benoît Hamon.

      France info s’essaie à l’information et diffuse une séquence d’astrologie sur le candidat des Républicains François Fillon.

    • 3 : Caricature de Macron, circulez y’a pas de banquier
      Caricature de Macron en banquier ; la sanction médiatique est unanime. Le dessin est antisémite et fait référence aux « heures les plus sombres de notre histoire ». Mieux, dans le
      Huffington Post, Fabrice d’Almeida ira jusqu’à affirmer que cette caricature vient sûrement des plus zélés du camp Fillon c'est-à-dire de la Manif Pour Tous. C’est le point Godwin de la semaine.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Sondage sur le site du Figaro ; quand les internautes répondent « oui » à la question : Etes-vous favorable à la sortie de l’euro, le Figaro modifie sa question en « Craignez-vous les conséquences d’une sortie de l’euro », et tant pis pour ceux qui se sont exprimés.
      Novlangue dans le Nouvel Obs à propos des soutiens sulfureux de François Fillon. Charlotte d’Ornellas propose une autre définition du mot « sulfureux » : « de droite, régulièrement en désaccord avec la rédaction du Nouvel Obs ».
    • 5 : Sevran : décryptage de la contre-enquête du Bondy Blog
      Femmes interdites dans un bar PMU à Sevran, le Bondy Blog publie une contre-enquête. Pour le journal des banlieues, il n’y pas de ségrégation. En fait, la contre-enquête est biaisée et incomplète.

     

                                      

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  • Feu sur la désinformation... (128)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Trocadéro - Fillon : victoire par K-O
      Fillon va-t-il laisser la place à Juppé ? Les media n’en démordent pas… Le candidat des républicains est isolé et les 40 000 militants place du Trocadéro ne leur font toujours pas voir la réalité.
      Sur le plateau de France 2, le soir de la manifestation, alors que François Fillon démontre avec force le soutien de la base militante, Laurent Delahousse interroge à nouveau le candidat des républicains sur la possibilité du retrait de sa candidature.
    • 2 : Le zapping d’I-média
      RCF fait dans le point Godwin : Rudy Blanchard l’animateur d’une émission musicale sur la radio chrétienne déclarera à propos du Front national : « faites attention, avant d’être bleues marines, les chemises étaient marron »…

      Dans 28 Minutes sur Arte, quand, Julie Graziani parle de trisomie 21, et dénonce une discrimination, évoquant même un « racisme chromosomique », la réaction des journalistes est unanime : vous ne pouvez pas dire cela.

    • 3 : Fillon, Macron, Temps de paroles dans les médias
      Débat présidentiel : Le CSA tire la sonnette d’alarme sur le déséquilibre du temps de parole. Le temps à l’antenne toujours compté de manière quantitative et non qualitative : alors que Marine Le Pen et François Fillon occupent leur temps d’antenne à se défendre contre les attaques médiatiques, aucune affaire n’est publiée sur le candidat d’En Marche, qui peut exposer tranquillement son « programme ».
    • 4 : Les tweets de la semaine
      « Athènes va (enfin) accueillir sa première mosquée », c’est le titre d’un article du Figaro. Le titre neutre pour ce type d’information devrait être : « une mosquée va être construite à Athènes ». Entre le mot « accueillir » et « Enfin » le Figaro prouve son manque d’objectivité.
    • 5 : Troadec : dans la famille des coupables, je demande le fils
      Meurtre de la famille Troadec à Orveaux, Quand la police soupçonne le fils Sébastien, la presse le désigne comme coupable. Les médias vont passer au peigne fin la vie de Sébastien. Il faut prouver sa culpabilité : casier judiciaires, amis réseaux sociaux, tout est interrogé. Dans cette histoire morbide, les médias n’ont qu’un désir : Trouver un nouveau Dupont de Ligonès.

                              

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  • L'islam, la liberté d'expression et le débat politique : Eric Zemmour se livre sur TV Libertés...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous le long entretien donné par Eric Zemmour à TV Libertés. Interrogé par Martial Bild, le journaliste et écrivain évoque 3 thèmes essentiels : le grand défi de l’Islam, la liberté d’expression et le débat politique actuel.

     

                                   

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  • Deux candidats à contretemps...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 24 novembre 2016 et consacrée aux deux candidats du deuxième tour de la primaire de la droite... Une analyse lucide qui ne cède pas à l'emballement médiatique !...

     

                                       

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  • Coucou les revoilà !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré aux impostures d'une UMP qui sent venir le désastre électoral et monter la colère du peuple...

     

    Bande des 4.jpg

    Coucou les revoilà !

    Miracle ! L’UMP reparle !

    On n’avait pas trop entendu l’UMP lors des grandes manifestations contre la loi Taubira. Il est vrai que M. Copé se déclare maintenant personnellement favorable au mariage homosexuel.

    Mais voici que F. Fillon se lance et affirme qu’entre un candidat socialiste et un candidat du Front national il choisirait le moins doctrinaire. Quelle audace ! Quelle aubaine aussi, puisque la gauche, en s’emparant de la phrase – pourtant prudente – lui fait de la bonne publicité. Pensez : Fillon tend la main au diable frontiste !

    J.-F. Copé, soucieux de ne pas se laisser ainsi distancer dans la course aux petites phrases, s’empresse alors de se déclarer pour une réforme du droit du sol. On ne sait pas trop laquelle, à vrai dire, puisqu’il annonce un groupe de travail sur le sujet qui doit rendre ses conclusions dans quelques mois. Mais qu’importe ! Pour un homme qui, si l’on en croit les sondages, serait mal aimé des Français (73% des personnes interrogées auraient une mauvaise opinion de lui, selon un sondage BVA/Aujourd’hui en France/Le Parisien publié le 27 octobre 2013), voilà assurément un bon moyen de faire parler de soi. Seule la communication compte !

    Mais, hélas, voici que N. Sarkozy, de sa retraite, affirme à son tour qu’il faut réformer le droit du sol.

    A qui la prochaine annonce ?

    Les apprentis surfeurs

    Cet assaut de postures et de petites phrases qui éclosent au sein de l’UMP n’abuse personne. Sentant l’opinion se radicaliser – c’est-à-dire identifier et rejeter de plus en plus clairement la racine du mal qui ronge notre pays – les caciques s’efforcent de surfer sur un mécontentement désormais national et non plus seulement populaire.

    Mais personne n’y croit plus vraiment.

    Car cette « droite » implose et n’a plus de chef capable d’imposer une ligne politique claire. Si la défiance caractérise l’opinion vis-à-vis du pouvoir socialiste, une majorité de Français ne fait pas pour autant confiance à l’ex-majorité pour rétablir la situation. Elle reste aussi partagée sur la personne de Nicolas Sarkozy qu’en 2012.

    Les électeurs ont de la mémoire

    Car les électeurs de droite n’ont que trop entendu, depuis 1986, toutes ces belles promesses électorales destinées à les séduire. Tous ces programmes « de rupture » contre tout : contre le socialisme, contre l’insécurité, contre le fiscalisme, contre l’Etat providence, contre l’immigration irrégulière, contre l’échec scolaire, contre Bruxelles. Mais on attend toujours les ruptures promises.

    En revanche, la « droite » au pouvoir n’a eu de cesse de vouloir ressembler à la gauche et d’en rajouter curieusement par rapport à ce qu’elle dénonçait quand elle se situait dans l’opposition. Comme le déclarait l’historien Pierre Nora : « On oublie parfois combien la droite a contribué à faire entrer dans les institutions les idées de gauche, notamment pour tout ce qui touche au modèle social » (interview au journal Les Echos du 4 octobre 2013).

    Mais les électeurs l’oublient de moins en moins, eux. Mauvaise nouvelle pour MM. Fillon, Copé, Juppé ou Sarkozy !

    Le devoir de mémoire

    Les électeurs n’oublient pas la progression continue des déficits, des prélèvements publics et du chômage sous la gauche comme sous « la droite ». Ils n’oublient pas que l’immigration et l’islamisation, malgré toutes les promesses, n’ont fait que s’accentuer, et la situation des banlieues qu’empirer, malgré les millions qu’on y a déversés.

    Ils n’oublient pas que « la droite », la première, a interdit la préférence nationale avec la loi Pleven de 1972 ; qu’elle en a rajouté sur les lois liberticides votées par la gauche, avec celles sur l’homophobie ou le génocide arménien, et qu’elle n’a jamais remis en cause la loi Fabius/Gayssot comme elle l’avait pourtant promis ; que c’est N. Sarkozy qui s’est fait le promoteur de la « discrimination positive » et de « l’islam à la française » aux dépens des Français de souche.

    Les électeurs n’oublient pas non plus qu’aucun des « superflics » placés à la tête du ministère de l’Intérieur depuis 1981 n’a su enrayer la progression de l’insécurité et de la violence, pas plus que les « réformes de la justice » successives. Ils n’oublient pas que « la droite » leur a aussi imposé un traité européen qu’ils avaient refusé par référendum.

    Ils n’oublient pas enfin le mépris et les invectives dont cette droite a toujours fait preuve vis-à-vis de l’électorat du Front national, pour complaire à l’oligarchie médiatique et à ses maîtres.

    La grande prostituée

    A droite comme à gauche, l’oligarchie commence à sentir venir le désastre électoral. Elle ressort alors du placard politique, dans la panique, les solutions qu’elle n’a jamais eu le courage de mettre en œuvre quand elle exerçait le pouvoir. Par quel miracle réussirait-elle à le faire maintenant que la situation lui échappe ?

    Telle une vieille prostituée, outrageusement fardée pour cacher ses rides et ses maigres atours, l’oligarchie politique arpente encore les trottoirs pour séduire une nouvelle fois l’électeur. Comme au temps de sa jeunesse.

    Mais les temps ont changé. La vieille prostituée, devenue sourde, n’entend pas l’énorme rire que provoque désormais son apparition sous la lumière du lampadaire. Ni la colère politique qui monte des profondeurs du pays.

    Michel Geoffroy (Polémia, 3 novembre 2013)

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  • Les plus avisés et les plus lucides...

    Nous reproduisons ci-dessous une chronique de Philippe Bilger, cueillie sur son site Justice au singulier et consacrée à l'enlisement de notre pays dans le conflit libyen ainsi qu'à ceux qui, contre l'opinion médiatique dominante, avaient prévu cette situation...

     

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    Rony Braumann avait raison

    Il ne fait pas de doute que la continuation de l'intervention française en Libye va être approuvée à l'Assemblée nationale et au Sénat, par l'UMP évidemment mais aussi par les socialistes qui se trouvent dans un étau politique pour l'avoir admise dès l'origine à partir du moment où elle était validée par l'ONU (Le Figaro, Le Monde, nouvelobs.com, Marianne 2).

    On entend et on lit de plus en plus, ici ou là, des considérations formulées notamment par des militaires à la retraite ou des universitaires passionnés par la matière. Ils mettent en cause les modalités des opérations menées en Libye, le caractère aujourd'hui ambigu de leur but et doutent de leur réussite si elles continuent à s'enliser avec un Kadhafi toujours là et négociant peut-être en douce grâce à l'entremise d'un fils (jdd.fr). Les opposants malgré l'aide exclusivement apportée par la France donnent l'impression de piétiner alors que, nous dit-on, ils avanceraient et menaceraient le Pouvoir de Kadhafi et donc lui-même.

    Ce qui m'importe, c'est de faire valoir à quel point certains, qu'on juge pessimistes, trop peu cocardiers dans l'instant ou le coeur sec et insensible aux possibles malheurs du monde, apparaissent souvent, devant les développements de la réalité guerrière, comme les plus avisés et les plus lucides.

    Je me souviens d'un dîner-débat organisé le 26 avril par un club de réflexion auquel j'envisageais de m'affilier. C'était ma première expérience. J'ai compris que ce genre de réunion n'était pas pour moi même si en l'occurrence cette soirée s'est déroulée sous l'égide bienveillante de Jean-Claude Guillebaud et qu'elle m'a permis d'entendre, notamment, Régis Debray et l'une des deux personnes invitées à débattre qui était Rony Braumann.

    J'ai encore dans l'oreille toutes les réserves exprimées par ce dernier au sujet de l'intervention française en Libye. Même s'il tenait compte de l'aval de l'ONU, il dénonçait le manque de préparation, l'absence de données sur la structure de ce pays et au moins sur sa division profonde entre Tripoli et Benghazi, les finalités floues de l'expédition - s'agissait-il d'éviter un massacre et il affirmait que rien ne permettait de le croire certain ou de se débarrasser de Kadhafi ? - et le risque d'enlisement et de délitement de celle-ci. Il était moins convaincant à mon sens dans les propositions mais affirmait cependant qu'il existait mille autres moyens, mais de nature politique et avec une contrainte internationale excluant la force, pour aboutir à la sauvegarde des droits de l'homme et à terme à l'effacement de Kadhafi.

    Même si la majorité des convives n'était pas éloignée de sa vision, je me rappelle que j'ai eu du mal à résister à un mouvement qui me conduisait immédiatement à dénoncer la frilosité, voire le trop peu de patriotisme de Rony Braumann ! Au fil de la soirée, sa réplique toujours mesurée et intelligente aux interrogations formulées a emporté la conviction de beaucoup, même parmi les rares rétifs de prime abord. Je ne me disais plus que Rony Braumann avait forcément tort mais qu'il y avait du courage à avoir raison, peut-être, comme lui.

    La suite des événements a montré que son analyse était absolument pertinente. A nouveau j'ai perçu le danger de ces intellectuels, philosophes ou autres qui au nom des droits de l'homme, invoqués sans cesse comme un étendard magique qui dispenserait de toute réflexion , étaient prêts à jeter les autres sur les sentiers d'une guerre qu'ils décrétaient juste. Et il fallait se contenter, si j'ose dire, de cet imprimatur !

    Bernard-Henri Lévy, vibrion guerrier et inspirateur de la politique française en Libye avant qu'Alain Juppé reprenne les choses en main, plaît par son enthousiasme naïf et sa conviction vite faite : en 24 heures, les troupes de Kadhafi, des mercenaires, se débanderaient ! On s'aperçoit vite que ces va-t-en guerre abstraits ont tort !

    Après viennent les Rony Braumann.

    Trop tard.

    Philippe Bilger (Justice au singulier, 12 juillet 2011)

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