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david l'épée - Page 7

  • Sexe(s) et genre(s) ?...

    Le numéro 41 de la revue Krisis, dirigée par Alain de Benoist, vient de paraître. Le thème retenu est celui du débat  autour du sexe et du genre... Avec ce numéro, la revue devrait prendre un rythme trimestrielle.

    Vous pouvez la commander sur le nouveau site de la revue Krisis ou sur le site de la revue Eléments.

    Bonne lecture !

     

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    Très à la mode outre-Atlantique depuis les années 1970, la question du genre s’est réellement invitée dans les débats hexagonaux à partir de 2013, lorsque Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre des Droits des femmes, voulut mettre en place son fameux « ABCD de l’égalité ». Il s’agissait pour elle d’expérimenter dans les écoles un programme de lutte contre le sexisme et les stéréotypes de genre. L’idée générale était d’éduquer à l’égalité et au respect entre les filles et les garçons.

    Si personne ne songe évidemment à contester l’importance d’une meilleure entente entre les sexes, ou même d’une plus grande équité à l’égard des femmes, les critiques n’en ont pas moins rapidement fusé contre cette mesure ministérielle, y compris à gauche : Sylviane Agacinski et Michel Onfray, parmi beaucoup d’autres, se sont opposés à certains excès des « théories du genre ». La plupart des intellectuels qui critiquent ces théories acceptent tout à fait l’idée que nous suivons partiellement des codes de genre (masculins ou féminins), sous la pression du contexte socio-culturel dans lequel nous baignons. Mais cela n’implique pas que nous soyons hommes ou femmes par pur conditionnement social ; et la place de l’inné dans la prise en compte du phénomène humain devrait être au contraire réhabilitée.

    Le public français n’a découvert les études de genre qu’assez tard et continue d’en avoir une connaissance approximative. Même le monde universitaire s’est montré plutôt indifférent, en comparaison de la déferlante des « gender studies » anglo-saxonnes. Qu’elle que soit l’opinion portée sur ce champ disciplinaire, une telle méconnaissance reste dommageable, dans la mesure où l’on ne peut cautionner ou réfuter avec intelligence que ce que l’on comprend. Les textes proposés dans ce numéro de Krisis tentent donc d’aborder avec nuance ces différentes problématiques, qui méritent bien sûr d’être traitées d’une manière précise et honnête, loin des emportements partisans de toute sorte.

    Au sommaire de la revue :

    Maurice Godelier / De la différence entre le masculin et le féminin et entre l’homme et la femme.

    Nancy Huston / Hommes en désarroi.

    Alain de Benoist / Les femmes selon Raymond Abellio.

    Entretien avec Jean-Paul Mialet / Le déni des différences sexuelles et ses conséquences sociales.

    David L’Epée / La performance de genre : une parodie sans modèle.

    Yves Christen / Une guerre des sexes dans le cerveau.

    Jacques Balthazard / L’orientation sexuelle est aussi une affaire de biologie.

    Thibault Isabel / Le sexe exclut-il le genre ? Réflexion sur l’inné et l’acquis dans l’identité homosexuelle.

    Yves Ferroul / Femmes et sexualités dans le bassin méditerranéen.

    Entretien avec Agnès Giard / Le sexe au Japon.

    Thibault Isabel / Le problème de la séparation des sexes à travers l’histoire. Hommes et femmes doivent-ils être complémentaires ou semblables ?

    Michel Lhomme / L’androgyne.

    Le texte : Mircea Eliade / Dieu-le-Père, Terre-Mère et hiérogamie cosmique. (1957)

    Françoise Bonardel / La crise de l’identité culturelle européenne.

     

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  • L'aventure pour quoi faire ?...

    Le nouveau numéro de la revue Eléments (n°156, juillet - septembre 2015) est disponible en kiosque.

    Dans ce numéro, Pascal Esseyric et Patrick Péhèle nous offre  un dossier sur le thème de l'aventure, avec, en particulier, un entretien entre le romancier Erik L'Homme et l'écrivain Jean Raspail.

    Dans le reste de la revue, on trouvera un entretien avec Guy Mettan sur la russophobie, et des articles sur Guy Hocquenghem, Thorstein Veblen, Charles Péguy, Pierre Boulez, Ezra Pound ou Néné l'élégant, l'anar d'ultra-droite, ainsi que sur le salafisme, l'esprit Charlie, la folie des grandeurs ou le champs de bataille de Poitiers.  Et on retrouvera également la chronique cinéma de Ludovic Maubreuil, la Chronique d'une fin du monde sans importance de Xavier Eman et l'éditorial de Robert de Herte intitulé « Quand le peuple dit non ».  

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

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    Au sommaire :

    Éditorial

    Quand le peuple dit non, par Robert de Herte

    Forum...

    L'entretien

    Russophobie, mode d'emploi, par Guy Mettan

    Cartouches

    L'actualité des idées, des sciences, du cinéma, des arts et des lettres

    Chronique cinéma : Jean Grémillon, par Ludovic Maubreuil

    Jean-Benoist Puech est un roman, par Michel Marmin

    Jean d'Ormesson, tête à claques, par François Bousquet

    Hocquenghem, malade de la France, par Michel Marmin

    Champs de bataille, par Laurent Schang

    Chronique d'une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Sciences, par Bastien O'Danieli

    Le combat des idées

    Salafisme, un produit de la mondialisation, par François Bousquet

    De quoi Charlie est-il le nom ? par David L'Epée

    Thorstein Veblen, par François Bousquet

    La folie des grandeurs, par Olivier Rey et Gaultier Bès de Berc

    Charles Péguy, enfant de France, par Rémi Soulié

    Entretien avec Diego Fusaro, par Adriano Scianca

    Requiem pour Pierre Boulez, par Jean-François Gautier

    Ezra Pound, théoricien paradoxal de la modernité, par Michel Marmin

    Néné l'élégant, une vie à l'ultra-droite, par Grégory Pons

    Dossier

    L'aventure pour quoi faire ?

    L'art du voyage, par Jean Raspail et Erik L'Homme

    L'aventure pour quoi faire ? par Pascal Esseyric et Eric Grolier

    Les riches heures de Patrick Leigh Fermor, par Guillaume Pinaut

     

    Éphémérides

     

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  • La gauche du capital...

    Les éditions Krisis viennent de publier La gauche du capital - Libéralisme culturel et idéologie du marché, un essai de Charles Robin, préfacé par David L'Epée. Jeune philosophe, élève de Jean-Claude Michéa, Charles Robin a déjà publié Le libéralisme comme volonté et représentation (TheBook, 2013) et écrit régulièrement dans les revues Rébellion et Éléments...

     

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    " L’effacement du clivage droite-gauche, chaque jour plus accentué en cette période de crise, fait apparaître la grande complémentarité du libéralisme économique, resté longtemps l’apanage de la droite, et du « libéralisme libertaire » (expression créée dès 1972 par le sociologue Michel Clouscard) constamment promu par la gauche. Dans ce livre, Charles Robin s’emploie à montrer que cette complémentarité s’explique par une commune inspiration doctrinale remontant à la philosophie des Lumières. Loin d’être l’effet d’une « trahison » envers ses principes fondateurs, le retournement libéral de la gauche et sa soumission spectaculaire aux exigences du Capital résultent au contraire d’une profonde logique inscrite dans son histoire.

    A la suite de Jean-Claude Michéa, l'auteur, qui a milité dans le passé au Nouveau parti anticapitaliste (NPA), invite à remonter aux sources du projet libéral afin d'en saisir la genèse intellectuelle. Il montre en quoi l'individualisme économique qui définit le modèle anthropologique de la droite rejoint une conception de l'individu dont le cadre d'épanouissement serait fourni par la société "plurielle" et "progressiste" tant célébrée par la gauche et l'extrême gauche. Il explique du même coup pourquoi la gauche privilégie désormais le "sociétal" au détriment du social, sans souci des catastrophes engendrées dans les classes populaires par l'application forcenée des principes du Marché. Olivier Besancenot et Laurence Parisot, même combat ! Seule la prise en compte de ces deux "faces" du libéralisme permet de saisir le rôle essentiel du discours culturel de la gauche dans le processus de domination capitaliste marchand. "

     

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  • Votre royaume est une prison...

    Nous vous signalons la parution de la revue Rébellion (n°66, septembre-octobre 2014). Vous pourrez notamment lire dans ce numéro des articles de David L'Epée et de Lucien Cerise ainsi qu'un entretien avec Alain de Benoist et un article consacré à Lautréamont.

    Le numéro est disponible contre 4 euros à l'adresse suivante :

    Rébellion C/o RSE BP 62124 31202 TOULOUSE cedex 02 - France

     

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    Au sommaire du numéro 66 de la revue Rébellion :

    Edito : Lou Mistrau mi fa cantar.

    Entretien avec Alain de Benoist sur le Traité Transatlantique

     

    Dossier : Contrôle Social et Sociale Ingénierie

    Ingénierie sociale et conflits identitaires par Lucien Cerise

    L'effondrement contrôlé des sociétés complexes par Lucien Cerise

     

    Chronique : la société de l'Indécence.

    L'économie, un objet  philosophique par David l'Epée. 

    Culture : Regard sur l'oeuvre de Lautréamont par Diaphane Polaris

     

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  • La démocratie suisse n’est pas un virus mais un antidote !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de David L'Epée, cueilli sur le sit Les Observateurs et consacré au référendum suisse contre l'immigration de masse. Journaliste indépendant, David L'Epée collabore à la revue Éléments.

     

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    La démocratie suisse n’est pas un virus mais un  antidote !

    Lorsqu’on lui montre la lune, l’imbécile regarde le doigt, dit l’adage populaire. Je dois faire partie de la catégorie des imbéciles parce que quand on me montre le problème migratoire tel qu’il a été mis en lumière par le scrutin du 9 février dernier, j’ai tendance à regarder la démocratie directe qui a permis de le désigner. Cette dernière, pourtant, ne semble pas peser bien lourd dans les considérations dont la presse nous abreuve depuis quelques jours, considérations marquées très majoritairement par le dépit, à l’image d’un milieu – les médias, l’intelligentsia, la classe politique – massivement opposé à cette initiative. « L’aveuglement anti-européen qui domine le pays l’a emporté » nous explique le socialiste Roger Nordmann, tandis que Pascal Couchepin, depuis l’autre face de la même pièce libérale, assombrit le tableau et parle d’ « économie de guerre ». Cette fracture entre électorat et “experts” est une constante dans l’histoire politique suisse de ces dernières années, mais elle prend aujourd’hui une autre dimension du fait, comme l’écrivait Le Temps du 10 février, que cette fois « le tremblement de terre est continental ». Les médias de notre pays ne sont plus les seuls à stigmatiser l’électeur suisse, ils sont rejoints dans ce travail de réprimande morale par de nombreux médias européens, à commencer par Libération qui titrait sa une d’il y a quelques jours « Le virus suisse ». A la condamnation des grands fait écho le soutien des petits : les peuples membres de l’UE sont nombreux ces jours-ci à envier la souveraineté populaire helvétique et à se demander ce qu’ils auraient fait à notre place si on leur avait donné la parole, ce que leurs gouvernants s’abstiennent bien de faire, et pour cause ! En France, deux sondages, effectués respectivement par Le Point et par Le Figaro, révèlent que les Français auraient été entre 88 et 92% à soutenir une initiative semblable à celle qui nous a été soumise.

    M. Fabius se rend-il bien compte de cette fracture lorsqu’il appelle l’UE à pénaliser la Suisse ? Et M. Cohn-Bendit, qui, invité par l’émission Forum du 10 février, comparait la situation actuelle de notre pays à celle de 1933 ? Lors de cette même émission, la députée européenne Astrid Lulling se montrait encore plus explicite. Se réjouissant que son pays à elle ne soit pas perverti par l’infâme institution du référendum populaire, elle s’est écriée : « C’est à désespérer du droit de vote si les citoyens sont aussi bêtes ! »

    Ces réactions à chaud ont le mérite de faire tomber quelques masques et de révéler que ce n’est pas uniquement la nouvelle politique migratoire de la Suisse qui est remise en cause par ce qu’il faut bien appeler les technocrates européens mais bien le principe même de la démocratie directe ! Un discours menaçant aux accents autocratiques qui se trouve soutenu et relayé par un certain nombre de nos politiciens, à la défaite amère, pour qui la souveraineté populaire n’a de valeur que lorsqu’elle valide leurs propositions. Le politologue Antoine Chollet l’explique bien dans son livre Défendre la démocratie directe (collection Le Savoir Suisse, 2011) : « Les élites suisses, dans leur grande majorité, nourrissent à l’égard de la démocratie des sentiments pour le moins mitigés et se font bien souvent les avocates de positions anti-démocratiques plus ou moins savamment camouflées. » Le camouflage a tendance ces derniers jours à s’effriter on découvre alors des figures franchement inquiétantes.

    Alors que les “commissaires politiques” cités plus haut appellent ouvertement à des mesures de rétorsion de l’UE à notre encontre, quelques-uns parmi nos compatriotes semblent s’en réjouir. Lorsque des citoyens attendent d’un pouvoir étranger qu’il punisse leurs propres concitoyens, il n’est pas exagéré de parler de collaboration, au sens le plus méprisable que ce terme a pu prendre à travers l’histoire. Qu’importent qu’ils le fassent au nom d’une morale transcendante mais ô combien relative, la leur, qui leur donne l’assurance d’avoir raison contre tous ! Avoir raison contre la majorité est une prétention indéfendable dans un Etat démocratique puisque la démocratie est à elle-même sa propre mesure. Elle ne reconnaît pas les notions de tort ou de raison en soi, elle ne reconnaît que la légitimité d’une décision populaire, légitimité acquise par la majorité des votes.

    Libération ne s’est pas trompé en parlant de virus suisse. L’épidémie risque, ces prochaines années, de surprendre et de bousculer de nombreux gouvernements parmi nos voisins européens. La maison Bruxelles se fragilise un peu plus chaque jour tandis que l’aspiration souverainiste, un peu partout, se fait jour et tente de s’exprimer, dans les urnes lorsque c’est possible, sinon dans la rue. Comme le disait Victor Hugo, il n’est rien au monde d’aussi puissant qu’une idée dont l’heure est venue, et cette idée-là pourrait bien être celle de la démocratie directe. Nous nous apercevrons peut-être alors qu’il ne s’agissait pas d’un virus mais bien d’un antidote.

    David L’Epée (Les Observateurs, 15 février 2014)

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  • Les oubliés...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'émission des Chroniques de la Vieille Europe, diffusée mardi 30 avril 2013 sur Radio Courtoisie et présentée par Patrick Péhèle, qui recevait l'équipe de la revue Eléments pour son nouveau numéro consacré aux oubliés, avec , autour de Pascal Esseyric, Mathilde Gibelin, Laurent Cantamessi et David L'Epée.

     

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