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Livres - Page 267

  • Des confins d’autrefois aux murs d’aujourd’hui...

    Les éditions Chroniques ont publié à l'automne un livre d'Olivier Zajec intitulé Frontières - Des confins d’autrefois aux murs d’aujourd’hui. Ancien officier, maître de conférences en science politique à l'Université Lyon III et professeur de géopolitique et de stratégie à l'École de Guerre, Olivier Zajec est l'auteur de Nicholas John Spykman - L'invention de la géopolitique américaine (Presses universitaires de la Sorbonne, 2016) et de Introduction à l'analyse géopolitique - Histoire, outils, méthodes (Rocher, 2016).

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    " Filtres des identités, garantes des souverainetés, à la fois ponts et forteresses, les frontières ne se limitent pas à un poste de douane ou une ligne de barbelé. Si elles existent, ce n’est pas seulement parce que les hommes les ont arbitrairement décrétées, mais surtout parce qu’elles permettent aux cultures humaines de concilier pacifiquement le local et le global, le spécifique et l’universel. 60 chapitres et des cartes inédites pour comprendre toute la complexité de cette notion de « limite », du « limes » romain du Ier siècle, jusqu’au mur israélien du XXIe, des remparts de Carcassone à Check Point Charlie, du fond des océans au silence des espaces intersidéraux. "

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  • Anglophobie et francophobie...

    Les éditions Dualpha viennent de publier un essai de Louis-Christian Gautier intitulé Francophobie et anglophobie à travers les siècles. Il est suivi de Les Anglais et nous, un texte de Jean Luchaire, journaliste et patron de presse, fusillé à la libération. Ancien officier, diplômé en histoire, Louis-Christian Gautier est déjà l'auteur de plusieurs livres.

     

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    " France-Amérique du Nord… des images vien­nent en désordre à l’esprit : « La Fayette nous voilà ! » et les « Sammies » nous secourant en 1917 ; en 1944 l’opération « Overlord » le « D-Day » où les GI’s débarquent sur les côtes normandes – ainsi que des Canadiens de la IIe Armée anglaise que l’on a tendance à oublier. C’est un peu court.

    Et surtout irénique, car l’histoire des relations entre la France, royale, républicaine ou impériale, et les Anglo-américains est émaillée de nombreux conflits plus ou moins aigus, mais généralement minimisés ou carrément passés sous silence.

    Il serait injuste de qualifier brutalement d’anglophobe le texte de circonstance (il date du début de la IIe Guerre mondiale) de Jean Luchaire « Les Anglais et nous » publié à la suite de celui de Louis-Christian Gautier : il présente une vision des évènements qui ne coïncide pas avec l’Histoire « officielle ». Bien plus, en cette période de séparation du Royaume-uni d’avec l’Union Européenne, il prend une allure de prophétie.

    On y trouve des formules qui ont une résonnance actuelle, telles que : « États-Unis d’Europe, seuls susceptibles de nous permettre de résister à l’emprise américaine ». Quant aux prolongements actuels de cette « histoire oubliée » (volontairement ou non ?) le lecteur voudra bien se reporter comme on dit « à son quotidien habituel. » "

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  • Le Dernier des occupants...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier, dans leur collection Le Lys noir, un roman de Thierry Bouclier intitulé Le Dernier des occupants. Avocat à la Cour, Thierry Bouclier est l'auteur de la biographie d'A.D.G. (Pardès, 2017) dans la collection Qui suis-je ?

     

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    " De retour d’une soirée, Coralie et Alice, les deux filles de l’ancien préfet Louis Moreau, se font agresser dans les rues de Paris par une bande de racailles menée par Maga. Elles sont secourues par Georges Serpent et son fils Lucas, accompagnés de l’intrépide Nathaniel. Des liens se tissent entre ce jeune homme aux idées bien trempées et la très belle Coralie. Mais cette agression était-elle fortuite ? Quel rôle y tient le père des deux victimes ? Pourquoi le commissaire Levebe regarde-t-il Coralie avec insistance au cours de son enquête ? Les deux jeunes filles sont-elles toujours en danger ? Quel secret inavouable se dissimule derrière toute cette affaire aux multiples rebondissements ? Courses-poursuites, combats de rue, enlèvements, coups de feu mais également histoires d’amour et nostalgie dans un Paris et une banlieue défigurés, rythment d’un bout à l’autre ce roman noir. Le Dernier des occupants apparaît comme l’adaptation contemporaine, avec l’Est parisien comme décor et une intrigue policière en plus, de l’ouvrage de Fenimore Cooper, Le Dernier des Mohicans. "

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  • Le Journal de Richard Millet...

    Les éditions Léo Scheer viennent  de publier le premier tome du Journal de Richard Millet, qui couvre les années 1971-1994. Auteur de plus de quatre-vingt livres, dont La confession négative (Gallimard, 2009) et Tuer (Léo Scheer, 2015), Richard Millet a publié cet automne aux éditions Léo Scheer un roman intitulé La nouvelle Dolorès.

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    " À mesure que paraissent, dans La Revue littéraire, les pages du Journal, Richard Millet brûle les cahiers qui les rassemblent. Cette destruction est la condition pour qu’il accepte de livrer les traces de ce qui constitue une trajectoire : celle d’un écrivain qui a longtemps eu du mal à se dire tel, taisant des expériences fondamentales (découverte tardive de la sexualité, expérience de la ruralité, travail en usine, rencontre avec le Démon), en effaçant d’autres, comme la guerre du Liban, pour des raisons sur lesquelles il reviendra un jour.
    Ce journal commence en 1971, et se poursuit jusqu’en 1994 : c’est un texte en mouvement vers un horizon de vie et d’écriture, dans l’espoir de sortir de la forteresse intérieure à quoi le condamnait une forme d’autisme. La guerre, la sexualité, la solitude, l’amour, la maladie, la musique, la littérature, la distance entretenue avec un monde que l’écriture apprend à aborder de biais, en constituent les grands thèmes.
    On n’aura cependant pas là les « coulisses » d’une œuvre, ni le « making off » d’une trajectoire d’écrivain ; ce qu’on lira, dans ce texte, c’est le récit d’une expérience qui fait du journal une tentative pour exister non pas littérairement, mais dans ce dehors absolu qu’on appelle la vie. "

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  • Anarchie en France, en Allemagne et en Savoie...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux publient cette semaine un essai de Stéphan Huynh Tan intitulé Anarchie en France, en Allemagne et en Savoie et consacré aux figures de Stendhal, de Gobineau, d'Ernst Jünger et de Xavier de Maistre. Ecrivain, Stephan Huynh Tan, a notamment publié Dictionnaire de Chateaubriand (La Bibliothèque).

     

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    " Anciens ou modernes ? Réactionnaires ou anarchistes ? Quatre écrivains, confrontés aux tourmentes de l’Histoire et aux contraintes du statut social, offrent matière à réflexion. Suivons-les dans leurs contradictions et dans leurs méandres…

    Que trahit l’amour inconditionnel de Stendhal pour l’Italie ? Esprit libre, jugé inclassable en son temps, Henri Beyle fut-il bourgeois, gentilhomme ou touriste de sa propre vie ? Rien de tel pour le savoir que de le suivre dans ses voyages transalpins.

    Gobineau tant décrié pour l’Essai sur l’inégalité des races humaines mérita-t-il sa légende noire ? Peut-on nier qu’un de ses textes emblématiques – Les Religions et les Philosophies dans l’Asie centrale – forme précisément le contrepoint exact du célèbre Comment peut-on être persan ?

    Ernst Jünger, privé de la liberté d’un Goethe, se tint à l’écart sous le régime nazi, contre quoi il avait mis en garde par son allégorie Sur les falaises de marbre. Fut-il un « Allemand moyen » dont le témoignage demeurerait insuffisant ou tout le contraire ?

    Xavier de Maistre, frère du célèbre Joseph, ne revit jamais sa Savoie natale tombée aux mains des forces révolutionnaires, et endura son exil russe avec stoïcisme. N’est-ce pas la preuve d’une réelle noblesse alors que tout était perdu et qu’il renonçait à participer à l’Histoire en véritable « Lépreux » ?

    Stephan Huynh Tan, en moraliste-né, dresse quatre portraits avec finesse et ironie. Sauvant le génie des ombres qui le guette, il excelle dans le dialogue avec les morts et repousse sans cesse les limites d’une spéculation de haut vol sur la valeur de l’homme transcendant le destin par l’œuvre de l’esprit."

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  • Anarchie en France, en Allemagne et en Savoie...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux publient cette semaine un essai de Stéphan Huynh Tan intitulé Anarchie en France, en Allemagne et en Savoie et consacré aux figures de Stendhal, de Gobineau, d'Ernst Jünger et de Xavier de Maistre. Ecrivain, Stephan Huynh Tan, a notamment publié Dictionnaire de Chateaubriand (La Bibliothèque).

     

    HuynhTan_Anarchie en France, en Allemagne et en Savoie.jpg

    " Anciens ou modernes ? Réactionnaires ou anarchistes ? Quatre écrivains, confrontés aux tourmentes de l’Histoire et aux contraintes du statut social, offrent matière à réflexion. Suivons-les dans leurs contradictions et dans leurs méandres…

    Que trahit l’amour inconditionnel de Stendhal pour l’Italie ? Esprit libre, jugé inclassable en son temps, Henri Beyle fut-il bourgeois, gentilhomme ou touriste de sa propre vie ? Rien de tel pour le savoir que de le suivre dans ses voyages transalpins.

    Gobineau tant décrié pour l’Essai sur l’inégalité des races humaines mérita-t-il sa légende noire ? Peut-on nier qu’un de ses textes emblématiques – Les Religions et les Philosophies dans l’Asie centrale – forme précisément le contrepoint exact du célèbre Comment peut-on être persan ?

    Ernst Jünger, privé de la liberté d’un Goethe, se tint à l’écart sous le régime nazi, contre quoi il avait mis en garde par son allégorie Sur les falaises de marbre. Fut-il un « Allemand moyen » dont le témoignage demeurerait insuffisant ou tout le contraire ?

    Xavier de Maistre, frère du célèbre Joseph, ne revit jamais sa Savoie natale tombée aux mains des forces révolutionnaires, et endura son exil russe avec stoïcisme. N’est-ce pas la preuve d’une réelle noblesse alors que tout était perdu et qu’il renonçait à participer à l’Histoire en véritable « Lépreux » ?

    Stephan Huynh Tan, en moraliste-né, dresse quatre portraits avec finesse et ironie. Sauvant le génie des ombres qui le guette, il excelle dans le dialogue avec les morts et repousse sans cesse les limites d’une spéculation de haut vol sur la valeur de l’homme transcendant le destin par l’œuvre de l’esprit."

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