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Bandes-dessinées - Page 11

  • Paris brûle encore...

    Les éditions Delcourt viennent de publier Paris brûle encore, une nouvelle bande-dessinée uchronique de la collection Jour J. Comme dans L'imagination au pouvoir, un volume précédent, les événements de mai 68 ont tourné à la guerre civile... Et en 1976, une force d'interposition de l'ONU est installée dans Paris pour tenter de séparer les milices rivales (punks anarchistes, combattants du Christ Roi, militants du SAC,...). La guerre civile et la présence de forces internationales favorisent évidemment quelques trafics lucratifs... Les scènes de combat dans un Paris dévasté, dessinées par Damien,  sont étonnantes. Mais - autant prévenir les personnes sensibles - la fin de l'histoire concoctée par les scénaristes, Fred Blanchard, Fred Duval et Jean-Pierre Pécau, est proprement terrifiante : l'ONU réussit à reprendre la main, et en 1980, Jean Lecanuet (le "Kennedy" français...), grâce à l'argent de la CIA, devient président de la République, et en 1987, Michel Rocard est bien placé pour lui succéder !... Et pourquoi pas plus tard François Hollande président !... Heureusement, tout cela n'est qu'une uchronie...

     

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    "Suite à la mort suspecte du général de Gaulle durant la révolution de Mai 68, la guerre civile s'installe durablement en France. Huit ans plus tard, Paris est devenue une ville martyre, une zone de non-droit et d'affrontements entre factions rivales. C'est dans ce chaos que débarquent de nouvelles troupes de l'ONU, accompagnées d'un photographe de guerre dont la présence dépasse le seul cadre du reportage..."

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  • Astérix, national-socialix ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un excellent billet d'humeur de Coralie Delaume, cueilli sur Causeur et consacré à une chronique délirante de Michel Serres diffusée sur France Infos le 18 septembre... Les aventures d'Astérix le Gaulois, la célèbre bande-dessinée, seraient un vecteur du fascisme et du nazisme ! Il faut évidemment écouter cette chronique intitulée Astérix pour se persuader qu'on ne rêve pas ! ... L'absence d'humour des curés du politiquement correct est consternante...

     

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    Astérix, national-socialix ?

    « Tintin au Congo, BD raciste », on connaissait. Cette blague belge est inscrite dans notre patrimoine indignatoire depuis belle lurette. Ce qu’on savait moins, en revanche, c’est qu’il existe nombre d’autres bandes dessinées nazies. Tour d’horizon :

    Il y a quelques mois, un génie trop injustement méconnu publiait un Petit livre bleu dans lequel il livrait la quintessence de sa pensée politique. Pour lui, « la société des Schtroumpfs est un archétype d’utopie totalitaire empreint de stalinisme et de nazisme ». Le grand Schtroumpf? Une représentation de Marx. La Schtroumpfette? Une potiche blonde dégoulinante d’une niaiserie toute antiféministe. Quant au méchant sorcier, ennemi juré des lutins bleus, il est laid, avare et affublé d’un nez crochu « comme les capitalistes occidentaux dans la propagande communiste, Gargamel est mû par la cupidité, l’intérêt égoïste et aveugle. Il a tout du juif tel que la propagande stalinienne le représente ».

    Dimanche dernier, c’était au tour de Michel Serres, d’alimenter l’autodafé. Dans sa chronique du 18 septembre sur France Info, l’homme s’en prenait à Astérix et Obélix, héros d’un « album de revanche et de ressentiment », faisant systématiquement l’apologie de la violence sous stupéfiants (la potion magique) et typiquement fascistoïde dans son « mépris forcené de la culture ». Il est vrai que les libations des intrépides gaulois se passent souvent hors de la présence du barde, dûment attaché et bâillonné. Ni une, ni deux, Serres décèle là l’illustration d’une maxime célèbre, qu’il attribue (à tort, d’ailleurs) à Goering: « Quand j’entends le mot culture, je sors mon revolver ».

    Et l’on se prend à trembler en se rappelant les horreurs qu’on a sans doute offertes à nos enfants. N’avez-vous jamais songé que le monde enchanté de Winnie l’Ourson, peuplé d’animaux interlopes, n’est peut-être qu’une allégorie de cette bestialité froide tapie en nous et qui ne demande qu’à surgir ? N’avez-vous pas entrevu que l’appétence de l’ursidé pour le miel et sa tendance à chaparder ce nectar n’étaient probablement rien d’autre qu’une apologie de la gourmandise et du vol, autrement dit d’un péché doublé d’un crime ?

    Heureusement qu’il reste les poupées. A condition bien sûr qu’on évacue la célèbre Barbie, dont on n’a point encore élucidé le mystère de ses liens avec le Klaus éponyme…

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  • New York 1947...

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    Avec New york 1947, Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat sont de retour dans leur univers uchronique, particulièrement sombre et violent, celui de Block 109, leur série publiée chez Akileos. Le raid dans lequel ils nous emmènent au milieu des ruines de l'orgueilleuse métropole n'a rien d'une promenade de santé... On s'amusera évidemment à relever les citations cinématographiques et les détournements choc de photographies célèbres...

     

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    "18 décembre 1947, les six membres du commando spécialement constitué pour l’« Opération Extraction ,» sont largués au sommet d’un des rares buildings de New York encore debout. Ils ont vingt-quatre heures pour récupérer des documents classés top secret dans le coffre-fort d’une banque de la mégapole ravagée par le feu nucléaire et un virus expérimental."

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  • Royaume de Borée...

    Après Sept cavaliers, le dessinateur Jacques Terpant, s'appuyant sur l'oeuvre de Jean Raspail, poursuit la saga des Pikkendorff avec un nouveau cycle, Le Royaume de Borée, toujours publié chez Delcourt, dont le premier tome s'intitule Oktavius. On peut consulter ici un entretien donné par l'auteur au site BDGest : Par delà les mondes.

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    "Aux confins de l'Europe, l'officier Oktavius de Pikkendorff, âgé de 26 ans, découvre une contrée où vit, dit-on, un petit homme couleur d'écorce armé d'un arc et d'un javelot. Nul ne l'a jamais approché. Durant trois siècles, Oktavius et sa descendance n'auront de cesse de croiser ce mystérieux personnage, survivant d'un monde révolu, défiant le temps et les hommes qui se massacrent sur ses terres."

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  • L'imagination au pouvoir ?...

    Nous vous signalons la parution au mois de juin dernier d'une bande-dessinée assez savoureuse, publiée au éditions Delcourt dans la collection Jour J et intitulée L'imagination au pouvoir ? Les auteurs, Duval, Pécau et Mr Fab, ont imaginé un polar politique dans une France uchronique où mai 68 a dégénéré en guerre civile. Un ancien de l'OAS, un peu rude mais sympathique, qui a été trahi par des jeunes loups de la droite gaulliste, revient après quelques années d'absence et arpente un Paris reconstruit dans une architecture psychédélique pour régler quelques comptes... On croise au fil des pages François Mitterrand, Jacques Chirac, Daniel Cohn-Bendit, Serge July, Bob Woodward, Brigitte Bardot et d'autres... Ceux qui connaissent l'histoire politique des années 70 apprécieront les clins d'oeil !... 

     

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    Mai 68. La chienlit est partout. Craignant de se retrouver dans une situation pire qu’en Mai 40, le Général De Gaulle décide de faire convoyer le plus discrètement possible pendant les « évènements » 200 millions de francs vers le château de Vincennes pour parer à une aggravation de la situation... Mais celle-ci dérape plus vite que prévu : De Gaulle meurt dans un crash d’hélicoptère en allant voir le général Massu et les 200 millions disparaissent dans un casse mené de main de maître. Des manifestations populaires on passe rapidement à une révolution parisienne puis à une guerre civile : Massu envoie les chars et l’armée nettoyer Paris. Dans la tourmente, l’un des braqueurs est laissé pour mort avant de réapparaitre cinq ans plus tard et de réclamer sa part du gâteau à ces anciens collègues. Oui mais voilà, ceux-ci gravitent désormais au plus haut de l’Etat et ne sont pas particulièrement ravis de le revoir… Savoureuse « re »lecture de la scène politique française post-68, ce Jour J est, à mes yeux, le meilleur du lot : Graphismes sublimes et sublimés par Mr Fab, polar bourré de références à peine voilées sur les mœurs de nos princes, et réflexion lucide et désabusée sur le pouvoir et ce qu’on est prêt à faire pour l’obtenir ou le garder. Une œuvre forte, cynique, aboutie et menée à 100 à l’heure.

    Bernard Campeis (Actusf, juin 2011)

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  • Des nouvelles des Pikkendorff...

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    Les Pikkendorff incarnent dans l'oeuvre de Jean Raspail les valeurs de la vieille aristocratie européenne, celles de l'honneur, du sens du devoir, du courage et de la lucidité. Le dessinateur de bandes dessinées Jacques Terpant a donc décidé de leur consacré une saga, dont le premier cycle est composé des trois tomes de Sept cavaliers... publiés chez Delcourt entre 2008 et 2010, et le deuxieme, intitulé Le Royaume de Borée est à paraître et comportera quatre volumes

     

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    "Le blasonnement des armoiries des Pikkendorff est : coupé de sinople sur gueules, à un faisceau de trois lances de combat d'or brochant, deux en sautoir et une en pal, brisée. Illustration de la devise: Je suis d'abord mes propres pas. 
         On notera que ces armoiries sont irrégulières au regard de l'héraldique puisqu'on ne peut mettre ni couleur sur couleur, ni métal sur métal. Ce sont des armes dites "à enquerre" qui incitent à s'enquérir des raisons pour lesquelles on a contrevenu aux lois du blason (tel Godefroy de Bouillon portant : d'argent à la croix potencée d'or). L'origine en est en général un haut fait d'armes..."

     

    Vous pouvez visionner ci-dessous un entretien très intéressant avec le dessinateur Jacques Terpant à propos de son adaptation et de son interprétation de l'oeuvre de Jean Raspail...

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