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  • Abécédaire et textes de l'Antimodernité...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie viennent de publier un abécédaire d'Arnaud Guyot-Jeannin intitulé La Tradition sans complexe - Abécédaire et textes de l'Antimodernité. Journaliste, Arnaud Guyot-Jeannin a notamment dirigé la publication du Dossier H Evola (L'Age d'Homme, 1997) et a également publié Les visages du cinéma - 35 portraits non-conformistes (Xénia, 2012), L'avant-garde de la tradition dans la culture (Pierre-Guillaume de Roux, 2016) et Critique du nationalisme - Plaidoyer pour l'enracinement et l'identité (Via Romana, 2021).

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    " « Le passé est un éternel présent pour l’homme en marche vers son destin », affirme Arnaud Guyot-Jeannin. L’abécédaire qu’il nous propose et les portraits d’écrivains qui suivent – Denis de Rougemont, Gustave Thibon, Pierre-Joseph Proudhon, Pierre Drieu la Rochelle, Georges Bernanos et Paul Sérant – sont autant de portes ouvertes sur le temps, invitant le lecteur à y piocher des fragments salutaires. Il découvrira ce que peut recouvrir une vision du monde traditionaliste révolutionnaire, tentant de conjuguer la vérité et la liberté pour le guider dans sa vie et sa pensée. Cet ouvrage dense et synthétique s’emploie à dresser une critique radicale de la modernité et de l’hypermodernité au nom de la Tradition catholique, contrerévolutionnaire, maurrassienne, ethnoculturelle et guénonienne (sachant que la « Tradition primordiale » reste pourtant une hypothèse d’école assez douteuse). Comme l’écrit l’abbé Guillaume de Tanoüarn en préface de ce livre : « Juste de quoi reconquérir par petits bouts notre liberté perdue en l’adossant à quelques certitudes. » "

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  • Immigration : voyage au centre du malaise français...

    Pour cette nouvelle édition de Cette année-là, sur TV Libertés, Patrick Lusinchi, avec François Bousquet, rédacteur en chef d’Éléments, Olivier François, Christophe A. Maxime et Rodolphe Cart, remonte à 1993 et au numéro spécial qu’Éléments avait entièrement consacré à l’immigration. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la situation s'est considérablement assombrie. Hier, les immigrés s’intégraient tant bien que mal. Aujourd’hui, c’est la France qui se désintègre, comme sous le coup d’un big bang démographique.

     

                                              

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  • La Marche de Radetzky...

    Les éditions Bouquins viennent de rééditer en un volume sept romans de Joseph Roth dont La Marche de Radetzky, qui donne son titre au volume. Écrivain et journaliste austro-hongrois, Joseph Roth (1894-1939) a exprimé dans son œuvre la nostalgie de la Mitteleuropa d'avant la première guerre mondiale. Il est possible de découvrir l'écrivain et son œuvre, notamment la saga des Trotta - La Marche de Radetzky et La crypte des Capucins -, dans l'excellent article de Louis Védrines, « Joseph Roth ou la nostalgie de l'empire», publié dans le numéro 44 de la revue Nouvelle Ecole

     

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    " Ce volume rassemble sept des plus grands romans de l'auteur de La Marche de Radetzky, dans une nouvelle traduction plus fidèle aux textes originaux, restitués ici dans l'ordre chronologique de leur publication.

    Joseph Roth est avec Stefan Zweig l'un des plus grands d'Europe centrale de la première moitié du XXe siècle . Son œuvre est unanimement célébrée pour son génie littéraire et son humanisme qui traverse les époques et atteint le lecteur d'aujourd'hui avec la même force et la même émotion.
    Le déclin de l'Autriche durant l'entre deux guerres et à travers lui d'un certain modèle européen est le thème central et obsédant de son œuvre. "Une volonté cruelle de l'Histoire a réduit en morceaux ma vieille patrie qui le permettait d'être en même temps un patriote et un citoyen du monde", écrit-il dans la préface de son chef d'œuvre, La Marche de Radetzky.
    C'est à la fois cette nostalgie d'une époque irremplaçable et tragiquement révolue et cette recherche d'une vérité humaine universelle qui donne à l'œuvre et l'univers de Roth leur vérité particulière , bouleversante et inoubliable .

    Pierre Deshusses, déjà maître d'œuvre du volume Stefan Zweig dans "La collection" Bouquins, signe cette magistrale nouvelle traduction d'ensemble. Une entreprise qui s'imposait, les traductions des œuvres majeures remontant pour certaines à 70 ans sans avoir été retraduites depuis lors, malgré leurs erreurs factuelles et leur inévitable vieillissement. La langue de Roth, " réaliste et impressionniste, excessive et simple, métaphorique et abrupte ", ainsi décrite par Pierre Deshusses dans sa préface, est ici rendue dans toute sa vérité et sa puissance originelle. "

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  • Dénonciation, collusion et diffamation publique en Allemagne : vers une nouvelle “RDA” ?

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de David Engels cueilli sur le site de Valeurs actuelles dans lequel il attire notre attention sur la politique liberticide qui se renforce en Allemagne sous l'égide de la coalition dirigée par le SPD.

     

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    Dénonciation, collusion et diffamation publique en Allemagne : vers une nouvelle “RDA” ?

    Deux exemples récents d’une importance similaire : l’imposition à l’échelle nationale d’un système de dénonciation honteux, et le scandale actuel concernant une ministre de l’Intérieur qui utilise ses propres services secrets ainsi que les médias publics pour discréditer l’un de ses plus proches collaborateurs — deux événements qui, s’ils s’étaient produits en Pologne ou en Hongrie, auraient suscité un tollé général sur la fin de “l’État de droit” — et des mesures politiques sérieuses de la part de la Commission européenne.

    L’appui public à la dénonciation politique

    Tout d’abord, le système de dénonciation. La nouvelle Hinweisgeberschutzgesetz — la “loi sur la protection des informateurs”, votée le 2 juillet 2023 — oblige toutes les entreprises de plus de 49 salariés à créer une Meldestelle (“cellule de dénonciation”), conduisant ainsi à la création ex nihilo d’un total de 90 000 (!) cellules de ce type dans le secteur privé et de plusieurs milliers d’autres pour la sphère publique. Les entreprises refusant de participer à cette initiative devront payer une amende pouvant aller jusqu’à 20 000 euros. L’objectif de ces cellules de dénonciation est de recevoir, d’évaluer et de transférer toutes les formes de dénonciation émanant d’employés ou même de personnes étrangères et de lancer des enquêtes appropriées. Les informations pertinentes doivent ensuite être transférées à l’État, où un décret publié le 11 août 2023 a mis en place un nouveau service central de dénonciation avec 22 employés et un budget de 5 millions d’euros par an — pour le début… À partir de 2024, ils pourront également utiliser un logiciel spécialement créé pour permettre la communication immédiate entre le nouveau service et les informateurs anonymes souhaitant entrer en contact direct avec l’État.

     Cette mesure est le résultat d’une nouvelle loi européenne sur la protection des “lanceurs d’alerte”, transformée par le gouvernement allemand en un programme proactif de facilitation des dénonciations politiques. En effet, au lieu de cibler uniquement les communications relatives à des crimes concrets et matériels, les cellules de dénonciation allemandes doivent également recevoir, évaluer et transmettre les formes d’allégations les plus variées, incluant expressément les soupçons de manque de “loyauté envers la constitution” (Verfassungstreue) et autorisant la violation délibérée du secret fiscal ou social. Il va sans dire que la loi oblige les nouvelles cellules à prendre au sérieux les dénonciations même anonymes. Qui plus est, la loi précise que les dénonciateurs, même s’il est prouvé qu’ils ont tort, bénéficieront d’une protection juridique spéciale contre le licenciement, ce qui constitue une incitation supplémentaire à exercer leur prérogative douteuse.

    Malheureusement, cette récente systématisation de la dénonciation publique, inédite depuis la fin de la République démocratique allemande, n’est que le dernier élément, bien que le plus important, d’une longue série d’événements similaires : depuis des années, des dizaines d’“applications d’information” les plus diverses ont été créées dans tout le pays afin de permettre la dénonciation de “crimes de haine” présumés ou d’actes de “délégitimation de l’État” (constituant désormais une accusation pénale grave en Allemagne). Rien que cette année-ci, la ville de Berlin a dépensé 830 000 euros pour subventionner une seule application permettant de signaler aux institutions publiques les formes les plus diverses de crime de pensée. Sans surprise, ces initiatives émanent presque exclusivement de la gauche politique et sont souvent étroitement liées aux nombreuses ONG censées “défendre la démocratie” dans sa “lutte contre la droite” (“Kampf gegen Rechts”), généralement financées directement ou indirectement par des fonds publics avec un budget en constante augmentation — le tout sous la supervision énergique de la ministre de l’Intérieur, Nancy Faeser (SPD).

    L’instrumentalisation des médias publics et des services secrets par la ministre de l’Intérieur

    Deuxièmement, examinons le dernier scandale en date autour de la ministre de l’Intérieur, Nancy Faeser (SPD). Faeser est connue pour considérer la “lutte contre la droite” comme l’objectif principal de son ministère, et parmi d’innombrables autres mesures contre toutes les formes de conservatisme, elle a été responsable l’année dernière de l’autorisation de démettre des fonctionnaires de leurs postes sur base du seul soupçon de convictions ou de comportements “anticonstitutionnels” : dans un renversement choquant du fondement même de l’État de droit, c’est désormais à l’accusé de prouver son innocence, s’il ne veut pas voir son existence matérielle détruite.

    Aujourd’hui, le limogeage par Mme Faeser du précédent responsable de la cybersécurité du ministère, Arne Schönbohm, lui revient en pleine figure, alors que de nouvelles preuves presque incroyables d’une collusion généralisée entre les intrigues politiques, le ministère, la télévision publique et les services secrets ont été révélées. En 2022, Arne Schönbohm avait été accusé, lors d’une émission satirique produite par la ZDF (la deuxième chaîne de télévision publique allemande), d’entretenir des relations douteuses avec certaines entreprises russes spécialisées dans la cybersécurité, et avait été immédiatement limogé par Mme Faeser. Toutefois, aucune de ces accusations n’avait pu être confirmée par la suite, mais peu importe : M. Schönbohm n’a jamais retrouvé son emploi précédent, mais a été rétrogradé à un autre poste beaucoup moins influent.

    Aujourd’hui, de nouveaux documents montrent que, même plusieurs mois après l’affaire, Faeser avait chargé le Verfassungsschutz (le service secret intérieur allemand) de rechercher partout des éléments susceptibles d’incriminer Schönbohm ; et bien que les experts en charge n’aient pu trouver aucune preuve, elle leur a ordonné de poursuivre leur enquête et de lui faire rapport. De plus, il y a même de forts soupçons que les premières accusations, non prouvées, portées par l’émission télévisée de la ZDF aient été formulées par la ministre elle-même et transmises à la chaîne publique par le biais de contacts informels entre les collaborateurs de Faeser et le journaliste chargé de l’émission satirique en question, Jan Böhmermann (connu depuis des années pour ses attaques enragées contre tous les opposants de la gauche politique et jouissant de la plus haute estime de la part du gouvernement en place).

    Le 5 septembre 2023, Mme Faeser a annulé sa présence à une audition devant une commission parlementaire pour des “raisons de santé” (tout en étant présente pour une séance photo) ; le 7 septembre, elle a refusé d’être présente à une deuxième audition, proposant d’envoyer l’un de ses collaborateurs. Son parti, les sociaux-démocrates allemands du chancelier Scholz, rejette toutes les accusations et tente actuellement de déplacer toutes les futures auditions parlementaires au mois d’octobre — juste après les élections dans le Bundesland allemand de Hessen, où Nancy Faeser est la candidate principale de son parti…

    Comment encore prendre au sérieux une ministre de l’Intérieur mettant en place un système de dénonciation inouï depuis la chute du communisme tout en semblant elle-même enfoncée jusqu’au cou dans une instrumentalisation peu ragoûtante de ses compétences ? Et que penser d’un gouvernement qui, au lieu de la limoger sur le champ, fait la sourde oreille tout en s’érigeant, en Europe, en arbitre de la rectitude démocratique ?

    David Engels (Valeurs actuelles, 8 septembre 2023)

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  • Au plaisir des dieux...

    Les éditions Anacharsis ont publié récemment un essai d'Adeline Grand-Clément intitulé Au plaisir des dieux - Expériences du sensible dans les rituels en Grèce ancienne. Historienne de l’Antiquité grecque à l’université de Toulouse Jean-Jaurès, Adeline Grand-Clément travaille sur l’anthropologie des couleurs et des formes de sensorialité dans les sociétés anciennes.

     

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    " En Grèce ancienne les dieux étaient omniprésents, depuis les nuages jusqu’au moindre brin de romarin. Les rituels fleurissaient. Solliciter les divinités était à la fois fréquent et extraordinaire – et toujours possiblement dangereux.

    On connaît les procédures mobilisées en ces instants fragiles de la « cuisine du sacrifice » ; on est moins renseignés sur l’éventail des sens qu’il fallait éveiller au moment crucial de la rencontre avec les dieux.
    Adeline Grand-Clément se lance ici dans une enquête au plus près du ressenti des participants, cherche avec minutie à saisir la façon dont pénombre ou lumière, couleurs, odeurs, toucher, sons ou paysages modelaient des espaces sensoriels spécifiques, considérés comme efficaces parce que propres à satisfaire le plaisir des dieux. C’est tout un univers incarné qui se dévoile alors en feuilletage, des gestes et des paroles, des objets, des plantes et des animaux, des aliments et des liquides ingurgités. Le témoignage d’un rapport au monde et ses infinies composantes : une esthétique, dont il reste possible de faire son miel. "

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  • Un autre regard sur les émeutes du début de l'été 2023...

    Dans ce numéro de Contre-enquêtes diffusé récemment sur TV Libertés, David Louis revient sur les émeutes qui ont secoué la France fin juin et début juillet. TVLibertés vous propose un regard différent de celui des médias dominants, grâce aux éclairages de l'écrivain Laurent Obertone, du criminologue Xavier Raufer, du juriste et délégué général de l'Institut pour la Justice Pierre-Marie Sève et du commissaire divisionnaire honoraire Patrick Yvars.

     

                                               

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