Les éditions de La Nouvelle Librairie et l'Institut Illiade viennent de publier un recueil de textes de Giorgio Locchi et de Guillaume Faye intitulé Sur Heidegger et le mythe surhumaniste.
Philosophe, journaliste et essayiste, Giorgio Locchi (1923 – 1992) fut l’une des figures majeures de la Nouvelle Droite. Ayant rédigé de nombreux articles dans les colonnes de Nouvelle École, d'Éléments, d'Il Tempo, d'Intervento et du Secolo d’Italia, Giorgio Locchi est aussi l’auteur d’ouvrages importants comme Wagner, Nietzsche et le mythe surhumaniste, Le mal américain ou L’essence du fascisme. « Sans Giorgio Locchi et son œuvre, écrira Guillaume Faye, la véritable chaîne de défense de l’identité européenne serait probablement rompue.»
Figure de la Nouvelle Droite dans les années 70-80, auteur d'essais importants, servis par un style étincelant, comme Le système à tuer les peuples (Copernic, 1981) ou L'Occident comme déclin (Le Labyrinthe, 1984), Guillaume Faye, après dix années d'errance dans les milieux de la radio et du show-business, est revenu au combat idéologique en 1998 avec L'archéofuturisme (L'Æncre, 1998) puis La Colonisation de l'Europe : discours vrai sur l'immigration et l'Islam (L'Æncre, 2000), notamment. Il est décédé le 6 mars 2019.
" Heidegger est assurément l’un des plus grands noms de la philosophie au XXe siècle. Force est pourtant de reconnaître que son œuvre a fait l’objet de nombre de contresens et controverses. En l’insérant de manière décisive dans la tendance « surhumaniste », Giorgio Locchi apporte ici une clé de lecture particulièrement féconde sur l’œuvre de Martin Heidegger, en qui il reconnaît le troisième grand mur porteur de la nouvelle tendance historique née avec Richard Wagner et Friedrich Nietzsche qui s’est incarnée dans les mouvements artistiques, littéraires puis politiques des révolutions conservatrices d’Europe. À travers plusieurs textes inédits, Locchi y dévoile la nouvelle conception de l’histoire portée par Martin Heidegger. Malheureusement incomplet, son essai central est complété dans ce recueil par un texte de son jeune disciple, Guillaume Faye, qui prolonge l’interprétation locchienne. "