"[...]Une partie importante des gens qui travaillent ne vit plus décemment. 30 % de la population active gagne le Smic ou moins. Et, à l’autre extrémité de la société, des patrons touchent des sommes énormes sans justification réelle. Il faut quand même savoir qu’entre 2000 et 2010, l’indice du Cac 40 a été quasiment divisé par deux alors que les rémunérations des grands patrons ont été multipliées par 2,5 !"
Philippe Villemus, économiste et ancien dirigeant d'entreprise lance le débat sur la juste rémunération du travail dans un essai intitulé Le patron, le footballeur et le smicard, publié aux éditions dialogues. Un sujet de réflexion passionnant à l'heure où les classes moyennes sombrent lentement mais sûrement dans la précarisation...
"Quelle est la juste valeur du travail ? Autrement dit, qu’est-ce qu’une juste rémunération ?
Comment se forment les revenus du travail ? Les patrons des grands groupes sont-ils justement rémunérés ? Les footballeurs méritent-ils leurs salaires ? Pourquoi sont-ils mieux payés qu’une infirmière, un instituteur ou un paysan ? Le salaire d’un seul homme peut-il valoir celui de mille smicards ?
Ce livre, vif et original, tente de répondre avec rigueur à ces questions essentielles en explorant la pyramide des rémunérations françaises.
Cette déroutante exploration, riche en surprises, révèle l’absurdité d’un système où la rareté l’emporte sur l’utilité, la valeur économique et financière sur la valeur sociale et morale, l’intérêt particulier sur l’intérêt général, le copinage sur le mérite. Elle montre que la valeur du travail se déprécie dans la masse des travailleurs pauvres ou précaires qui observent avec dégoût les gains phénoménaux et vulgaires accumulés par les grands patrons et les vedettes du sport ou du spectacle."