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russes blancs

  • Entre Hitler et Staline...

    Les éditions des Syrtes viennent de publier un essai de Nicolas Ross intitulé Entre Hitler et Staline - Russes blancs et Soviétiques en Europe durant la Seconde Guerre mondiale.  Spécialiste de l'histoire russe et de celle des Russes blancs, Nicolas Ross est notamment l'auteur de La Crimée blanche du général Wrangel (Syrtes, 2014), de Koutiepov, le combat d'un général blanc : de la Russie à l'exil (Syrtes, 2016) et de De Koutiepov à Miller - Le combat des Russes blancs 1930-1940 (Syrtes, 2017). 

     

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    " À la veille de la Seconde Guerre mondiale, l’émigration russe en Europe offrait une diversité politique importante avec cependant une seule constante : le rejet du bolchevisme. Le déclenchement du conflit allait constituer une très rude épreuve et la question essentielle concernera l’attitude à adopter dans la guerre. Qui soutenir? Qui combattre? Les options étaient variées : depuis l’engagement dans la Résistance, en passant par l’union de tous les Russes dans la défense de la patrie jusqu’à la lutte contre le bolchevisme auprès d’Hitler sous uniforme allemand.
    Nicolas Ross analyse ce panorama dans toute sa complexité et ce qui en ressort est la difficile conclusion que pour tous les camps, l’histoire s’est terminée dans la désillusion et la tragédie. "

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  • Le combat des Russes blancs...

    Les éditions des Syrtes viennent de publié une étude Nicolas Ross intitulée De Koutiepov à Miller - Le combat des Russes blancs 1930-1940. Spécialiste de l'histoire russe, Nicolas Ross est notamment l'auteur de La Crimée blanche du général Wrangel (Syrtes, 2014) et de Koutiepov, le combat d'un général blanc : de la Russie à l'exil (Syrtes, 2016).  

     

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    " Le 26 janvier 1930, enlevé en plein Paris par des agents soviétiques, disparut à jamais le général Koutiepov, chef de l'Union militaire générale russe (ou ROVS), la plus importante des organisations d'anciens combattants russes émigrés. Il fut remplacé par le général Miller. La même année, le 10 septembre, fut recruté par les services secrets soviétiques le plus brillant de leurs agents infiltrés chez les Russes blancs, le général Skobline - aux yeux de beaucoup exemple idéal du chef blanc héroïque. Skobline reçut pour mission d'accéder à des fonctions de responsabilité dans la ROVS et d'amplifier en sous-main les conflits entre ses principaux responsables. Le 22 septembre 1937, avec la participation de Skobline, Miller était à son tour enlevé à Paris, détenu à la prison du NKVD à Moscou et exécuté le 11 mai 1939. "

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  • Quand la Crimée appartenait aux Russes... blancs !

    Les éditions des Syrtes viennent de publier un essai historique de Nicolas Ross, intitulé La Crimée blanche du Général Wrangel (1920). Spécialiste de l'histoire russe, Nicolas Ross est, notamment, l'auteur de La mort du dernier Tsar (L'Age d'homme, 2001) et de Aux sources de l'émigration russe blanche, Gallipoli, Lemnos, Bizerte (Éditions des Syrtes, 2011).

     

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    " Entre avril et novembre 1920, le général Piotr Nikolaïevitch Wrangel fut le chef suprême civil et militaire du dernier gouvernement blanc qui, en Crimée, s’opposait à l’avancée inéluctable de l’Armée rouge. L’État créé par Wrangel avait tenté de survivre à une époque qui lui était peu favorable. Il appelait la paysannerie russe à lutter à ses côtés, alors que celle-ci rêvait à une vie paisible après trois années de révolution et de guerre civile. Les pays européens, sortis épuisés de la Première Guerre mondiale, cherchaient à éviter tout ce qui aurait pu les replonger dans une aventure militaire. Wrangel continuait à faire la guerre alors qu’en Europe on ne parlait que de paix. Il refusait tout compromis avec les bolcheviques, alors que le gouvernement britannique tentait d’établir des relations commerciales avec l’État soviétique. Cependant, le bilan du général Wrangel reste exceptionnel. Il a redonné le moral et une discipline à ses troupes, les transformant en une véritable armée. Il a mené avec succès une réforme paysanne remarquable et une refonte des institutions locales réfléchie et équilibrée. Il a assuré le ravitaillement à une Crimée surpeuplée, saturée de réfugiés civils et militaires. Il a obtenu la reconnaissance de facto de son gouvernement par la France. Et enfin, et c’est probablement son plus grand exploit, il a réussi, alors que tout semblait perdu, à organiser l’évacuation de près de 150 000 civils et militaires, qui lui avaient confié leur existence. Ils ont pu ainsi échapper aux massacres de masse qui se sont déchaînés en Crimée après l’arrivée des bolcheviques et trouver refuge dans cet « exil », dont ils constitueront l’élément le plus caractéristique. "

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