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  • Le pays où la mort est moins chère...

    Auteur rare - six romans, de Fasciste en 1988 à Renegade Boxing Club  en 2009 - Thierry Marignac rassemble dans Le pays où la mort est moins chère, publié chez Moisson rouge, des nouvelles noires écrites au cours des vingt dernières années. A ne pas manquer !

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    "Fidèles à l’esprit du titre, détournement d’un slogan publicitaire, les onze nouvelles du « Pays où la mort est moins chère » explorent les logiques de violence contemporaine d’une société où la seule constante, c’est le changement. Écrites sur plus de vingt ans et abordant des thèmes et des styles très divers, les nouvelles sont classées par archétypes « polar » : « Poursuites »,  « Règlements de compte », « Kamikazes ».
    De la terreur vive et de la gouaille des rues déshéritées au décor glacé et aux intrigues lentement mortelles des beaux quartiers, ces nouvelles nous entraînent au cœur d'une vie parisienne semi clandestine. En passant aussi par Séoul, Vilnius, Toronto ou Belgrade, Marignac nous plonge dans un laboratoire de fiction et de style qui jette une lueur ultra moderne sur ces archétypes du polar."
     
     Et voici ce qu'on en dit dans la revue Eléments, sous la plume de Michel Marmin :

    "Le pays où la mort est moins chère est un concentré du meilleur Marignac : un vrai cocktail Molotov, composé de nouvelles qui allient une vision carrément désespérante du monde moderne et une sorte de mélancolie ontologique. Le résultat n'est pas très gai, on s'en sera douté, mais il est cependant roboratif. Et il est roboratif parce que la vérité des êtres et des choses de ce temps, fût-elle excessivement atroce, est forcément plus roborative que leurs simulacres lénifiants, et que lire Marignac vaut paradoxalement tous les antidépresseurs. Cela tient à la vitesse, à la violence et à l'énergie du style, à un vrai génie de l'image et de l'ellipse, dont il faudrait peut-être remonter au premier Morand, celui de Fermé la nuit et de L'Europe galante, pour retrouver l'équivalent dans la littérature française. On ne peint pas le chaos avec la plume d'Anatole France. Marignac, lui, écrit au chalumeau et fignole au laser. Ça décoiffe."

    Michel Marmin, Eléments n°135, avril-juin 2010 

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