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raspoutine

  • Karl Maria Wiligut, un Raspoutine chez les SS ?...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier une étude de Christian Bouchet intitulée Karl Maria Wiligut, le Raspoutine d’Himmler. Docteur en ethnologie et spécialiste des mouvements spirituels marginaux, Christian Bouchet est déjà l'auteur de plusieurs monographies comme Aleister Crowley,(Camion noir, 2011), Georges Gurdjieff - Le maître caucasien.(Camion noir, 2015) ou  La Wicca - Les sorcières d'aujourd'hui (Camion noir, 2016). Il nous livre ici une étude dans la lignée de l'essai de Nicholas Goodrick-Clarke, Les Racines occultes du nazisme (Pardès, 1998 ; réédition Camion noir, 2010) ou de celui de Detlev Rose, La société Thulé (Ars Magna, 2016).

     

    Bouchet_Karl Maria Wiligut.jpg

    " « List, Lanz von Liebenfels, Gorsleben et d’autres contribuèrent considérablement à l’ambiance mythologique de l’ère nazie, mais on ne peut dire qu’ils aient exercé une influence directe sur les actions de personnes investies d’une responsabilité et d’un pouvoir politiques.
    Karl Maria Wiligut (1866-1946), le “Raspoutine” d’Himmler, exerça, lui, une telle influence. En vertu de sa prétendue faculté de “mémoire ancestrale” et d’une vision inspirée des traditions germaniques archaïques, il devint le mentor préféré du Reichsführer-SS Heinrich Himmler, dans le domaine de la mythologie, et il fut officiellement affecté à la recherche préhistorique dans la SS entre 1933 et 1939. Consulté par son protecteur sur un large éventail de sujets, Wiligut étendit son influence au point de faire porter le Totenkopfring (anneau à tête de mort) par les membres de la SS, d’imposer le Wewelsburg comme forteresse servant de centre pour les SS et de faire adopter d’autres cérémonies conçues pour octroyer une aura traditionnelle à l’idéologie élitiste, raciste et conquérante des SS. »
    Nicholas Goodrick-Clarke, Les Racines occultes du nazisme. "

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  • Treize meurtres exemplaires...

    Les éditions Pierre Guillaume de Roux viennent de publier L'imprévu dans l'histoire, un ouvrage de Dominique Venner consacré à treize assassinats politiques qui illustrent le surgissement de l'imprévu dans l'histoire. Ce livre est une version enrichie et modifiée de l'ouvrage Treize meurtres exemplaires, paru en 1988 chez Plon et qui était devenu introuvable.

     

    Imprévu dans l'histoire.jpg

    "Parmi mes travaux sur le XXe siècle, j’ai eu l’occasion de relater plusieurs de ces épisodes. Il est vrai qu’au XXe siècle on a l’embarras du choix. Et les événements soudains que je décris continuent souvent de peser sur l’époque actuelle. Je les reprends ici sous une forme neuve. Et surtout, je les replace dans une réflexion qui s’est peu à peu imposée à moi : l’histoire nous surprend toujours. Elle est largement soumise à l’imprévu. Je me suis intéressé aussi à la diversité de leurs conséquences. Elles ont été apocalyptiques dans le cas de Sarajevo (1914), mais au contraire inexistantes à court terme pour l’assassinat du président Kennedy. Mais, dans ce cas précis, que de questions toujours non résolues – et donc captivantes – sur le ou les véritables assassins, ainsi que sur leurs mobiles ! Mais aussi, que de questions sur la nature réelle de « la plus grande démocratie » du monde, ses relations avec l’argent, le rôle des lobbies, les basses ambitions, et le système à créer des légendes et des stars ! J’ai retenu par ailleurs l’assassinat de Trotski par les sbires de Staline, au Mexique en 1940, en raison de la personnalité de la victime. Par surcroit, il s’agi d’un fascinant roman d’espionnage. Cette histoire permet aussi un plongeon dans le sombre univers de mensonges et secrets qui fut celui du communisme triomphant. Je me suis bien entendu intéressé à l’enjeu politique et historique souvent ignoré de certains meurtres, comme celui de Pierre Stolypine, premier ministre de Nicolas II, en 1911. D’autres, comme celui d’Alexandre Ier de Yougoslavie, en visite officielle à Marseille, en 1934, anticipe sur ce que sera plus tard le terrorisme au Moyen-Orient dans le prolongement du drame palestinien. Si on ne le savait pas, on découvre par plusieurs exemples à quel point la violence peut décider de tout ou presque… À moins qu’elle ne se renverse contre ses instigateurs, comme on le voit avec l’assassinat d’Aldo Moro en 1978, qui eut pour effet de permettre l’élimination des Brigades Rouges. Je ne crois pas à l’explication de l’histoire par les complots. Cela ne signifie pas que les complots n’existent pas. Mais, comme je le montre par plusieurs exemples, il arrive aussi que l’action se retourne contre ses auteurs comme un boomerang."

     

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