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pierre bérard

  • La revue de presse d'un esprit libre... (55)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Ego Non : Maurice Barrès, un nationalisme enraciné dans la terre et les morts. Le nationalisme français est étroitement associé aux noms de ces deux grandes figures que sont Charles Maurras et Maurice Barrès. Assez superficiellement, on pourrait même croire que les deux hommes partageaient une même conception du nationalisme. C’est pourtant loin d’être le cas. Moins "rationaliste" que Maurras, Barrès misait davantage sur la force des sentiments : "A la racine de tout, il y a un état de sensibilité." C'est pourquoi son ambition sera moins d’établir une doctrine que de montrer, dans sa pure immédiateté, sur quelles réalités fonder la conscience française, à savoir la "Terre et les Morts » : 

     
    Pier Paolo Pasolini a décrit les années 1960 comme une « rupture anthropologique », pareille au passage de l’Homme de Néandertal à Homo sapiens, mais aujourd’hui en sens inverse. C’est cette évolution/involution que Patrick Buisson a magistralement analysé dans « La fin d’un monde » et plus encore dans « Décadanse », tous deux parus aux éditions Albin Michel. Bruno Racouchot l’a interviewé dans « Communication & influence ». Entretien ci-dessous : 
     
    Qui a peur de Zakhar Prilepine ?
     
    L’Ukraine est-elle l’otage de la propagande occidentale ? Pour répondre à cette question comme à bien d’autres Élise Blaise reçoit dans son émission Le Samedi Politique le colonel Jacques Baud, ancien officier du renseignement suisse qui est l’auteur d’un livre qui vient de paraitre Ukraine entre guerre et paix (éditions Max Milo). Il se montre très pessimiste quant à une prochaine victoire des Ukrainiens qui apparaissent finalement comme poussés au suicide par la « nation indispensable »  : 
     
    Les livraisons d’armes occidentales en provenance d’Ukraine dont on connait les propensions mafieuses sont-elles en train de se répandre dans nos banlieues ? :
     
    Les trans : nouvelle cage aux phobes : Ligne Droite, la matinale de Radio Courtoisie, reçoit Pascal EyssericFrançois Bousquet et David L’Épée pour évoquer le dernier dossier d’« Éléments » consacré au phénomène trans : « Le Grand Dérèglement ». Devant l’invasion des « phobies » de toutes sortes, Philippe Muray avait parlé d’une époque enfermée dans « une cage aux phobes ». Et si les trans en étaient les derniers avatars ?
     
    Chronique hebdomadaire de François Bousquet où il traite sur un mode plaisant de la délocalisation des « sans abris » (entendez des sans papiers) en province afin de désengorger la région parisienne où auront lieu les jeux olympiques : 
     
    Il reprend les mêmes arguments dans sa dernière chronique de Ligne Droite :
     
    Bonne intervention d’Elisabeth Lévy sur le Rassemblement National et son supposé pétainisme (reductio ad petainum) :
     
    Michel Geoffroy était l’invité de Matthieu Bock-Côté sur Cnews pour présenter son dernier ouvrage Bienvenue dans le meilleur des mondes. Quand la réalité dépasse la science-fiction (collection Cartouches de l’Institut Iliade aux éditions de la Nouvelle Librairie) :
     
    Le même Michel Geoffroy comparait sur Polémia le roman Minority Report de Philip K. Dick paru en 1956 à l’interdiction du colloque Venner. Dans ce roman une police « précrime » arrête des individus susceptibles de commettre des assassinat avant même qu’ils aient pu agir. Steven Spielberg a adapté cette science-fiction à l’écran en 2002. Néanmoins pour vivre dans le monde de Minority Report il n’est plus nécessaire d’aller au cinéma, il suffit de vivre dans la France de Macron : 
     
    La vie d’Edward Bernays ainsi que son œuvre sont incontournables pour comprendre les mécanismes de la propagande contemporaine et du conditionnement de masse. C’est donc faire oeuvre utile que de parcourir sa vie comme le fait le journaliste franco-hongrois Yann Caspar dans son livre Edward Bernays, l’homme qui murmurait à l’oreille des foules, publié par La Nouvelle Librairie dans la collection de l’OJIM. Bernays, le père de la propagande moderne en régime démocratique eut l’idée de remplacer les anciens narratifs performateurs verticaux, c’est à dire émis par le pouvoir politique vers les foules, par une propagande horizontale, c’est à dire émise par des cabinets de relation publique non situés dans la hiérarchie du pouvoir. Doublement neveu de Freud, il appliqua les intuitions de son oncle en matière de psychologie et participa entre autres à modifier l’opinion américaine, massivement isolationniste, en une foule prête à la guerre (1916-1917) puis à convaincre les femmes à fumer afin de signifier leur émancipation  : 
     
    La menace de l’UE d’interdire Twitter dans les territoires qu’elle dirige est reprise par les ministres de Macron qui brûlent d’instaurer un ministère de la Vérité. Lire à ce propos l’excellent billet  d’Aurélien Marq qui se défie à juste titre des vérités officielles (sur Causeur) : 
     
    Romain Petitjean présente l’Institut Iliade, son esprit, ses formations et ses buts pour les lecteurs de L’Étudiant libre :
     
    Le nouvel I-Media animé par Floriane Jeannin et, exceptionnellement, par Michel Geoffroy traite comme d’habitude de l’actualité des médias d’un oeil critique. L’émission se termine par une courte séance animée par Claude Chollet. Son sujet Rudy Reichstadt, le conspirationniste anti-complots : 
     
    Écrivain et journaliste à Valeurs Actuelles, Olivier Maulin dans son émission hebdomadaire présente L’Enfant de la nuit un des romans de Robert Brasillach :
     
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  • La revue de presse d'un esprit libre... (54)

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    La revue de presse de Pierre Bérard (agrémentée par quelques citations)

    Au sommaire :

    Citation : « Le militantisme est une école, et l’une des meilleures qui puissent être. C’est une école de discipline et de tenue, d’exaltation et d’enthousiasme, une école de don de soi. C’est aussi un creuset d’amitié comme il y en a peu : avoir milité ensemble crée des liens qui perdurent dans le temps et, parfois, triomphent de tout ».

    Alain de Benoist, in Mémoire vive.
     
    Citation : « L’anti-américanisme est aujourd’hui devenu “anachronique”, a-t-on pu lire il y a quelques temps dans un hebdomadaire parisien. C’est tout à fait vrai. Il est toujours “anachronique” de refuser l’occupation du moment, de s’opposer à l’idéologie dominante, d’aller à contre-courant, de ne pas hurler avec les loups. Il était “anachronique” de faire de la résistance dès 1940. Il était “anachronique” de n’être pas stalinien dans les années cinquante, gauchiste dans les années soixante, social-démocrate dans les années soixante-dix, libéral dans les années quatre-vingts. Aujourd’hui, il est également “anachronique” – Nietzsche aurait dit “intempestif” ou “inactuel” – de ne pas accepter l’hégémonie américaine. Mais cette “anachronisme” est peut-être encore le moyen le plus sûr d’être au rendez-vous de l’Histoire. Christophe Colomb a découvert l’Amérique il y a un peu plus de cinq cents ans. Le moment est venu pour l’Europe de l’oublier et de se redécouvrir elle-même. »
    Alain De Benoist, "Critiques – Théoriques", L’Âge d’Homme, 2002, p.153
     
    Citation : « Le choix doit se porter sur le camp qui, dans la pratique, est objectivement le moins favorable à l’universalisme, à l’égalitarisme et au cosmopolitisme ».
    Alain de Benoist
     
    Citation : « Nul ne sait où commence et où s’arrête l’empire des libertés fondamentales, si prompt à accueillir le droit de changer de sexe au nom du respect de la vie privée, l’euthanasie légale, ou la gestation pour autrui. Si “mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde”, selon la formule d’Albert Camus, l’État de droit est le digne représentant de ces objets flous, mal identifiés, auxquels on peut faire dire tout et n’importe quoi, à condition qu’ils poursuivent l’extension du domaine du libéralisme sociétal. [...]
    L’État de droit est l’incarnation du rêve liquide de la modernité, qui ne voit dans les hommes que des consommateurs avides de reconnaissance. Des monades déracinées, réduites à leurs doléances névrotiques ou communautaires, dont les aspirations universalistes et républicaines fondent comme neige au soleil. Ou comment la course à l’inclusion mène à l’implosion de la démocratie. Le peuple a perdu face à l’individu. »
    Ghislain Benhessa, « L’état de droit ou l’implosion de la démocratie », dans le dernier numéro de Front Populaire
     
    Citation : « Jusqu’où l’extension et l’exploitation des notions de race, de classe et de sexe peuvent-elles aller ? Il semblerait qu’il n’y ait pas de limites à une vision victimaire et communautarisée des luttes. La convergence des luttes n’est qu’un fantasme qui donnera bientôt lieu à une lutte interne intenable. Le choc est inévitable. [...] Les néoféministes sont restées aveugles au péril islamiste, pire, elles s’en sont rendues complices. À vouloir épouser toutes les causes, on finit par n’en épouser aucune. [...]
    Défendre tous les “dominés” en mettant sur le même plan les différentes discriminations dont ils seraient l’objet conduira irrémédiablement à une concurrence féroce entre les opprimés. Trop de confusions internes minent l’édifice intersectionnel pour qu’il puisse se maintenir debout encore longtemps. Il y a fort à parier que des militants de bonne foi finiront par s’éloigner pour continuer à défendre des causes de manière cohérente... »
    Sonia Mabrouk, "Insoumission française", Éditions de l’Observatoire, 2021
     
    Une bonne critique de Netflix et de son progressisme à tout crin dans Le Point :
     
     
    Briefing hebdomadaire de Slobodan Despot du 5 août 2022. Il trace un parallèle entre l’épuration ethnique de la Krajina sebe par les Croates soutenus matériellement par les Américains en 1995 et la situation du Donbas depuis 2014. Dans l’un et l’autre cas les médias occidentaux firent silence sur cette actualité qui aurait pu (et du) heurter leur sensibilité à la question des droits de l’homme, mais il se trouve que les habitants de ces deux territoires étaient dans le mauvais camp, alors… :
     
     
    Emission de RT France sur le thème « Ukraine, la fin du quoi qu’il en coûte ». Avec la crise énergétique qui se profile cet l’hiver certains pays occidentaux sont 
    tentés de faire une pose dans leur aide à l’Ukraine dont de nombreuses armes livrées sont détournées par les mafias très présentes dans ce pays corrompu, ce qui est est propre à inquiéter certains gouvernements européens craignant de voir ces armes nous revenir dans les mains de réseaux terroristes :
     
     
    Article de Jacques Sapir sur l’incohérence de l’Union Européenne qui choisit de lier son destin économique aux approvisionnements  énergétiques bon marché de la Russie et prend ensuite tout un train de mesure de sanction à son encontre qui menacent par rétorsion ces mêmes approvisionnements :
     
     
    L’Allemagne dirigée par une coalition comprenant des « écologistes » choisit, après avoir renoncé au nucléaire sous le coup de l’émotion suite à la catastrophe de Fukushima, de remettre en marche ses centrales au charbon puis de remplacer ses importations de gaz russe bon marché et assez peu perturbantes  écologiquement par du GNL américain non seulement beaucoup plus coûteux mais dont les procédés d’extraction relèvent du désastre environnemental. Cette politique de gribouille fait des États Unis la première puissance mondiale d’exportation du GNL… :
     
     
    Bonne intervention de Nicolas Dupont-Aignan, député non inscrit, sur le plateau d’Élise Blaise. Il pense à propos de l’Ukraine que « les États Unis sont en train de tuer l’Europe » et que les élites européennes leur prêtent la main dans ce jeu mortifère : 
     
     
     
    Lalignement pavlovien des dirigeants européens sur les positions de Washington et sa logique guerrière pousse le vieux continent vers un désastre comme nous en avertissent, hélas vainement, Henri Guaino et Pierre Lellouche :
     
     
     
    Dans Valeurs Actuelles un article intéressant de Mériadec Raffray à propos de l’ « Ukraine, la nouvelle guerre américaine ». Il s’agit pour les États Unis de « saigner l’ours russe » jusqu’au dernier soldat ukrainien. Un risque d’engrenage où le États européens vassaux des Américains ont tout à perdre contrairement à la puissance impériale dont les échanges commerciaux avec la Russie sont négligeables :
     
     
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  • La revue de presse d'un esprit libre... (53)

     

     

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Fulgurante analyse de Guy Mettan sur la guerre russo-ukrainienne et ses conséquences prévisibles. Cet ancien rédacteur en chef de La Tribune de Genève rétablit la chronologie des évènements, montre le succès de la gigantesque opération psychologique à laquelle se sont livrée les médias occidentaux et surtout en décrit les conséquences à savoir le déclassement de l’Europe et sa totale servitude aux intérêts américains :

    https://guymettan.blog.tdg.ch/archive/2022/04/01/les-dessus-et-les-dessous-de-la-guerre-en-ukraine-321227.html

     
    Bonne vidéo sur le récent colloque de l’Iliade :
     
     
    Plus une courte vidéo sur les formations dispensées par l’Iliade. N’hésitez pas à la diffuser à vos connaissances :
     
     
    Revenant sans cesse aux étymologies grecques ou latines des mots qui touchent au politique, Michel Maffesoli dans cet entretien avec TV-liberté pour la quatrième réédition de La transfiguration du politique revient aux enseignements de son maître Julien Freund : à l’origine la politique consiste à bien gouverner sa maison. Pour les Grecs seuls méritent d’être élus pour gérer la maison commune ceux qui ont fait leur preuve dans la gestion domestique. Aujourd’hui la politique n’est plus liée au réel, c’est à dire attachée à la gestion de ce que nous vivons concrètement, elle s’est abstraite de tout cela; c’est le sens profond du mot transfiguration. La politique est devenue une théâtrocratie, c’est le mot qu’utilisait Platon pour signifier la dégénérescence de la démocratie. Ce théâtre de la caste politique est de plus en plus éloigné des préoccupations des électeurs, il est déraciné. À ce propos il évoque Guy Debord (« société du spectacle ») et Jean Baudrillard (« simulacre »). L’accent des discours politiques est mis de ce fait sur le « pathos » et non plus sur la « ratio », c’est le règne de l’émotion encourage par un hyper moralisme. Entretien très intéressant :
     
     
    « L’immonde dans lequel nous survivons » par Rémi Soulié. Une excellente vidéo produite par le zoom de TV-Liberté :
     
     
    Le point de vue de François Bousquet à l’issu du premier tour :
    « Quelques considérations politiques en ce lendemain de 1er tour :
    1. La France est un vieux pays, mais c’est surtout un pays de vieux. Si les plus de 65 ans n’étaient pas allés voter, on aurait eu droit à un second tour Marine Le Pen - Jean-Luc Mélenchon. La France est une gérontocratie vaccinale. Elle redemande une dose.
    2. Éric Zemmour s’est trompé de public. Il est revenu à son périmètre de départ : les pics d’audience de Cnews. Or ce n’est pas Médiamétrie qui dépouille les bulletins de vote. Ni le Trocadéro qui fait déplacer le populo. Doit revoir sa copie.
    3. Valérie Pécresse a été élue par défaut à la primaire LR et battu par KO à la présidentielle. Deux tiers Merkel, un tiers Thatcher, zéro de Gaulle. Quand elle donne des coups de menton, elle ne fait trembler que la vaisselle. C’est tout. Qui y a jamais cru ?
    4. Les acquis fondamentaux validés, Marine Le Pen a fait jouer la seule logique en temps de crise : « Qui est le moins cher ? », le comparateur de prix des Leclerc. La marque Repère dans une France sans repère. À deux euros le litre, les GJ votent avec leur voiture.
    5. Terra Nova a gagné à gauche, mais ce n’est pas le PS qui a raflé la mise, c’est LFI. À 49 % dans le 93 et 47 % dans le 20e, l’islamo-gauchisme s’éclaire. Naissance du Mélenchonistan, nouvelle force politique. La Mecque à Paris Plages, la colline du crack en perspective».
     
    Les matins de France culture donnent la parole à François Bousquet qui trace le bilan des dernières élections. Selon lui tous les populistes sont animés par un comportement d’échec et il prévoit en conséquence une défaite de Marine Le Pen au second tour. Par ailleurs il souligne que « lunion des droites » est un mythe sans consistance qui essaie de traduire en terme politique l’énergie qui a surgi de « La manif pour tous », celle d’une bourgeoisie qui se voudrait traditionnelle mais qui a l’arrivée préférera toujours son confort à l’aventure. Bousquet pense que seule est d’avenir une politique qui s’inscrira dans le schéma proposé par Guilluy et Jérôme Sainte-Marie d’une sociologie qui oppose les classes populaires toujours plus appauvries à la couche des privilégiés de moins en moins nombreuse et de plus en plus rapace.
     
     
    Jean-Yves Le Gallou s’entretient avec François Bousquet et se livre à une sorte d’autocritique de la campagne Zemmour à laquelle il a participé. Son appréciation, par ailleurs excellente, note que la campagne Zemmour au delà de ses aléas a contribué de toute évidence à déplacer la fenêtre d’Overton et à imposer le thème du « grand remplacement ». Métapolitiquement c’est un succès. Cette campagne, même si ses retombées électorales apparaissent décevantes, a permis dengranger des dizaines de milliers de militants jeunes, enthousiastes et bien sûr beaucoup mieux éduqués que les maigres phalanges de Marine Le Pen. Cet ensemble est un gage d’avenir, même si toutes les institutions sont rongées par la propagande de l’esprit woke. En fin d’entretien Le Gallou parait croire à une communautarisation des autochtones. Ce pourrait être un débouché face aux procédures électorales qui semblent de plus en plus bouchées :
     
     
    Marcel Gauchet invité sur les ondes d’Europe 1 détaille un bon diagnostic sur le second tour des présidentielles. Pour lui « Marine Le Pen représente une droite autoritaire, nationale et populaire, qui évoque furieusement les débuts du gaullisme. Elle n’est pas d’extrême droite. On gagnerait à le reconnaître » :
     
     
    Lionel Baland résume à gros traits la substance d'un livre de Benedikt Kaiser sur le patriotisme solidaire qui dénonce la dérive d’une partie de la sphère patriotique allemande vers le néo-libéralisme. Benedikt Kaiser est éditeur et membre de la nouvelle droite allemande :
     
     
    Sur le site d’Éléments une belle réflexion de François Bousquet sur Pier Paolo Pasolini et son rapport aux mythes :
     
     
     
     
    I-média du 14 avril. L’émission de Jean-Yves Le Gallou est principalement consacrée à la re-diabolisation de Marine Le Pen. Le paratonnerre Zemmour ne fonctionnant plus la rengaine bien connue du retour du fascisme se détourne sur Le Pen. On nous joue ce tintamarre depuis des décennies. Bien que peu de gens aient une mémoire incluant ce que fut le fascisme réel, aient été forcé de boire de l’huile de ricin et aient été bastonné à coup de manganello. On citera un expert en la matière, monsieur Jospin, qui reconnaissait que le soi disant « fascisme » de 2002 n’était que comédie. Fasciste est une invective commode quand on se refuse à réfléchir sur ce qui nous arrive :
     
     
    Pierre Brochand (HEC, ENA) ancien directeur général de la Direction générale de la sécurité extérieure de 2002 à 2008 a publié dans Le Figaro un article important sur l’immigration de masse et ses conséquences prévisibles. Résultat de ces propos chocs dans les médias : à peu près rien. Analyse de l’OJIM :
     
     
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  • La revue de presse d'un esprit libre... (52)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    • Dans l’émission de Thomas HennetierLe libre journal de la Nouvelle Droite (sur Radio Courtoisie),  il s'entretient successivement avec Alain de Benoist pour son livre  L’homme qui n’avait pas de père. Le dossier Jésus, (édition Krisis), David L’Épée rédacteur en chef de la revue Krisis, pour son dernier numéro consacré à l’amour, puis Baptiste Rappin pour son ouvrage Abcédaire de la déconstruction (éditions Ovadia), on peut lire dans le dernier numéro de Nouvelle Ecole l’excellent article que ce dernier a consacré au philosophe Pierre Legendre sous le titre « Quand Pierre Legendre rencontre Martin Heidegger »  :

     
    Dans un long entretien avec Martial Bild (principal animateur de la Tv-libertés) Patrick Buisson déroule le point central de son dernier livre La fin d’un monde. Pour lui les « quinze piteuses » se déroulent entre 1960 et 1975, période charnière qui fabrique l’homme nouveau ou l’homo economicus c’est à dire l’homme érigé en simple consommateur. C’est d'après lui le premier Grand Remplacement, celui qui annonce tous les autres. Ce qui le caractérise c’est qu'il n’implique aucune population étrangère. La mort qui était depuis des dizaines de milliers d’années un événement spirituel se transforme en simple accident biologique. Fin de l’homme religieux, attaché à un sacré quel qu’il soit. Assomption de l’individu que plus rien ne dépasse. C’est une révolution anthropologique majeure. 1965 c’est aussi la fin du concile de Vatican II et l'effondrement de la pratique religieuse ainsi que le début de ce que l’historien Pierre Chaunu a appelé « La peste blanche » à savoir l’effondrement des naissances en France et en Europe. Une fois liquidé le rituel pagano-chrétien qui irrigua l’âme du pays durant des siècles au profit d’une nouvelle foi intellectualisée et finalement abstraite en lieu et place de l’incarnation qui la caractérisait jusqu’alors. Buisson explique qu'elle a chassé tous les catholiques par tradition sociologique et familiale hors de l’Église. Partant de ce fait majeur il justifie le rejet par les cultures étrangères demeurées dans l’orbite du sacré le refus de s’adapter en France à un mode de vie qui n’est plus surplombé par une quelconque référence à ce qui peut dépasser l’individu devenu créateur de lui-même. C’est ainsi que le nihilisme occidental devenu notre lot commun depuis une cinquantaine d’années justifierait à ses yeux la sécession d’un islam conquérant. Il illustre cela en proclamant de manière caricaturale sa préférence pour le voile islamique plutôt que pour la femme en string ignorant visiblement qu’au moyen âge européen, par exemple, les femmes se rendaient nues avec les hommes aux bains publics sans que pourtant on ne puisse invoquer la moindre présence « occidentale » à une période aussi précoce. Je me demande si le christianisme qu’il prend pour modèle n’est pas celui, pudibond, de la contre-réforme catholique ou de l’Angleterre victorienne ?
     
     
    Long entretien de Livre Noir avec Éric Zemmour dans lequel il dessine les grandes lignes d’un programme politique. L’un des plus célèbres essayiste et journaliste de France s’y dévoile en racontant ses origines juives et bérbères, la tradition assimilationniste dans laquelle il a vécu, mais à laquelle il ne croit plus. Les différences insurmontables entre l’islam et le catholicisme. Il revient également sur ce qu’il faut entendre par laïcité. La grande histoire dont il est passionné depuis son jeune âge et qui n’inspire plus les politiciens contemporains alors qu’elle devrait être leur code. Zemmour toujours habile dans ses mots sera-t-il bientôt au coeur de l’action ? Question urgente dit-il puisque personne ne propose de solutions à son diagnostic. Sans doute n’a-t-il jamais été aussi explicite sur ses intentions. Reste à savoir si il dispose de l’argent, des équipes, des réseaux etc pour les mener à bien : 
     
     
    L’éolien du rêve à la réalité. Recueillant près de 80% d’opinions favorable, les éoliennes sont devenues ces dernières années les symboles de la transition énergétique. L’envers du décor est bien plus sombre. L’installation des éoliennes en France et en Europe repose sur une quadruple escroquerie. Ecologique notamment pour la bonne raison qu’elles ne peuvent fonctionner que 25%  du temps et que lorsqu’elles fonctionnent c’est de 20% à 30% de leur puissance installée. Leur intermittence implique qu’elles soient couplées à des centrales au gaz rejetant du CO2 à effets de serre. La base d’une éolienne comporte 1500 tonnes de béton et de ferraille, le mat de 300 tonnes d’acier nécessite plus de 200 tonnes de charbon (générateur de CO2) pour sa fabrication et un transport couteux quand il vient de loin, les pales contiennent 2 à 3 tonnes de terres rares venues de Chine, ce qui aggrave notre dépendance et 90 tonnes de matériaux composites non recyclables, raison pour laquelle on les enterre après 20 ou 25 ans d’usage. La charge de la dépollution de leur immense base en béton reste à la charge des propriétaires des lieux, généralement de petites communes rurales sans le sou. On comprend dés lors l’arnaque qu’elles représentent sans compter le souci du paysage qu’elles détériorent. Il est vrai qu’elles sont toujours implantées à la campagne dans le rural profond qui n’est pas la préoccupation majeure des écolos urbains où se recrute une large majorité de leurs thuriféraires. Même les champions allemands de l’éolien commencent à reculer devant ce gouffre financier inefficace, c’est dire :
     
     
    Remarquable texte d’Hervé Juvin sur l’écologie différentielle des peuples. Il y déclare notamment « J’ai dénoncé la supercherie d’une écologie hors sol, globaliste, déraciné. J’ai affirmé que la diversité des cultures et des conceptions de la vie était notre assurance de survie ; nous survivrons parce que les hommes ne sont pas les mêmes, ne désirent pas les mêmes choses, et ne veulent pas tous devenir des Californiens comme les autres » :
     
     
    •  Les druides, prêtres des peuples celtes. Dans ce documentaire qui commence par une séquence folklorique sur le druidisme contemporain la parole est donnée à des archéologues irlandais, allemands et français. On ne sait pas grand chose d’eux puisque ils n’ont laissé que de rares sources écrites. Bien que sachant écrire en grec ou en latin ils faisait davantage confiance à la mémoire pour la transmission des savoirs. Depuis une trentaine d’années notre connaissance à leur propos s’est considérablement étoffée grâce aux nombreux chantiers de fouilles réalisés de la Pologne à l’Irlande. Émission d’Arte : 
     
     
    La revue Nouvelle École vient de faire paraître un numéro en quadrichromie consacré à l'écrivain J.R.R. Tolkien qui du Silmarillon au Seigneur des anneaux a créé un monde de « féérie » (faërie). Cette parution est un somme magnifiquement illustrée pour tous les adeptes de l’imaginaire de Tolkien. Première référence, les différents articles du numéro. Seconde référence, une brève critique d’Éric Garnier pour le site de l’Iliade :
     
     
    Excellente émission d’I-Média du jeudi 3 juin. Un décryptage des médias opéré par Jean-Yves Le Gallou et Nicolas Faure qui montre comment la presse de propagande occulte certains faits et en majore d’autres, toujours dans le même but : délivrer à jet continu les leçons de l’Empire du Bien contre une réalité qui se montre de plus en plus rétive à ses diktats :
     
    Intervention d’Alain de Benoist au colloque de l’Iliade, Institut pour la longue mémoire, tenu le samedi 29 mai. Son exposé s’intitule « Le libéralisme contre les peuples » :
     
     
    Au cours de ce même colloque avait lieu une table ronde sur le thème Décroissance et puissance sont-elles compatibles ? Elle réunissait Pascal Gauchon, normalien, agrégé d’histoire et ancien directeur de la collection Major aux PUF ainsi que de la revue ConflitsOlivier Rey, polytechnicien et philosophe et enfin François Bousquet, rédacteur en chef de la revue Éléments. À première vue il n’est pas possible de concilier la puissance avec la décroissance comme le suggère le deuxième principe de la thermodynamique, la recherche d’une puissance toujours accrue nous conduit droit dans le mur d’un effondrement généralisé de la société industrielle selon la logique qui veut qu’une croissance infinie soit impossible dans un monde fini aux ressources rares et en déplétion. Et pourtant dans le monde concurrentiel aucune nation n’acceptera de décroitre volontairement puisque cela signifierait pour elle un déclassement qui en ferait la proie de ses concurrents. Question globalement indécidable selon Rey et Bousquet qui émettent cependant l’hypothèse d’une croissance encouragée de nos moyens de défense (et de la technologie qui va avec) et d’une décroissance du reste de nos activités. Hypothèse qui laisse de marbre Gauchon qui donne dans l’optimisme technologique en imaginant que les techniciens trouveront les moyens d’échapper à cet horizon bouché :
     
     
    Martial Bild (Tv-Libertés) reçoit Michel Geoffroy pour son opuscule intitulé Immigration de masse - L’assimilation impossible. Au cours de l’émission celui-ci, énarque et ancien haut fonctionnaire, membre de la Fondation Polémia, développe toute un batterie d’arguments à l’appui de sa thèse et appelle les peuples européens à tirer au plus vite les conséquences de ce fait inédit afin de relever le défi civilisationnel que cette immigration de masse nous lance :
     
     
    Remarquable entretien avec le philosophe Vincent Coussedière réalisé par Charlotte D’ornellas pour l’hebdomadaire Valeurs Actuelles. Pour rendre compte des immenses problèmes que pose l’archipel des communautés en France Coussedière remonte à l’origine c’est à dire à l’édification des sociétés modernes basées sur l’individu. Il en examine la longue dérive depuis les Lumières jusque à Jean-Paul Sartre dont il fait d’une certaine manière le père de l’identitarisme contemporain. Il distingue la « communauté musulmane » détentrice d’une véritable civilisation des autre communautés inventées récemment comme celles des végans, des lgbt+ ou de celle des féministes etc qui ne sont pas des communautés au sens propre puisqu’elles ne se définissent que par un seul trait particulier. Elles sont très pauvres en terme de signification alors que l’islam se définit par une multitude des traits identitaires qui en font un autre monde que celui qui a défini l’Europe jusqu’à présent. Il s’inquiète également de la non assimilation des jeunes européens à un quelconque modèle. L’assimilation se faisant par les lois de l’imitation définies par le sociologue Gabriel Tarde
    C’est parce que nous ne sommes plus capables de poursuivre des buts communs que surgit la question de l’identité définie comme une essence qui supplée à l’absence de buts politiques. Raison pour laquelle nous cherchons dans une identité phantasmée le but de notre action. Afin de remédier à l’absence de projets dans laquelle nous sommes plongés, Coussedière suggère de recourir au passé européen dans lequel nous pourrions puiser de nombreuses ressources. Cela implique un autre rapport au passé que celui induit par le progressisme culpabilisateur et des élites politiques qui n’incarnent plus rien de tout, à commencer par le modèle de la civilisation française. Il faut, dit-il, retrouver le vrai sens de la politique qui est la païdeia, une éducation pouvant fournir un modèle que le peuple souhaite imiter. Nous en sommes hélas fort éloignés
     
     
    Le site d’Éléments propose dans une vidéo de 80 minutes le portrait d’Olivier Rey, un penseur brillant, lucide et bien entendu très original qui a le double avantage de mêler sa formation de polytechnicien à une culture de philosophie. Il est connu essentiellement pour son livre Une question de taille, une réflexion sur la loi d’airain du nombre. c’est à dire que les dimensions quantitatives à partir d’un certain moment-seuil posent des questions qualitatives qu’ont tendance à occulter des philosophes qui se déplacent uniquement dans les abstractions. À partir du moment où né une science mathématique de la nature, dit Olivier Rey qui se donne comme idéal la mesure Au total une réflexion très intéressante dans laquelle les politiques devraient se plonger. Il est interrogé ici par François Bousquet :   
     
     
    Dans une nouvelle vidéo Ego Non se penche avec perspicacité sur un des premiers textes politiques de Charles Maurras Trois idées politiques, Chateaubriand, Michelet, Sainte-Beuve, à partir duquel ce dernier renvoie dos à dos le sentimentalisme romantique et passéiste de la droite et le sentimentalisme progressiste de la gauche en proposant des solutions de dépassement de cette dialectique infernale. Ce livre très bref (une cinquantaine de pages) constitue une ébauche de l’oeuvre à venir en même temps qu’un appel à l’action contre les naufrageurs et amis du désastre qui résonne de façon très contemporaine :
     
     
    Guillaume Travers dévoile un peu de sa personnalité dans cette interview donnée à la chaîne des conservateurs européens, The Conservative Enthusiast. Il en ressort que Travers est comme il le dit lui même « un gros travailleur » et qu’il sortira dans les mois qui viennent plusieurs ouvrages dont il nous livre l’ébauche. Localiste et écologiste, il déplore la colonisation de celle-ci par des mouvements d’extrême gauche qui en dénaturent le sens; toute écologie affirme-t-il est nécessairement enracinée comme tous les écosystèmes sont évidemment particuliers. Se montrant assez rebelle à la notion de conservatisme il préfère se dire « révolutionnaire-conservateur » et regarder vers l’avenir pour y incarner sous des formes nouvelles des valeurs fondatrices et donc éternelles. Enfin il déplore l’effacement contemporain de l’Europe comme civilisation et entend y mettre un terme avec tous ceux qu’il encourage à partager les finalités de son action. Pour compléter cette présentation on peut lire dans la dernière livraison d’Éléments l’article très instructif qu’il a consacré à la politique catastrophique du sol  entreprise en France depuis quelques décennies :
     
     
    Marine Le Pen vient de reconnaitre qu’une fois élue elle ne toucherait pas au Conseil d’État ni au Conseil Constitutionnel et que la France continuera de reconnaitre les arrêt de la Cour Européenne des Droits de l’Homme c’est à dire que nous ferons droit aux instances qui ont transformé notre pays et l’ensemble de l’Europe de l’ouest en un vaste 
    caravansérail diversitaire de populations désunies et potentiellement affrontées. Mettre fin à la participation française aux organismes judiciaires de l’Union européenne ou du Conseil de l’Europe n’est-elle pas la moindre des exigences pour qui prétend gouverner souverainement ? Autant dire qu’elle ne pourra, ou ne voudra pas réaliser l’essentiel de son programme à savoir l’arrêt de l’immigration-invasion qui implique pour le moins une profonde réforme de ces vaches sacrées que révère toute la nomenklatura de Bruxelles. Comment y parvenir ? Par le recours au referendum. Comme disait de Gaulle : « En France la Cour Suprême c’est le peuple ». 
     
    Nathalie Heinich, sociologue au CNRS, interrogée au micro de France Inter par Patrick Cohen (l’homme du service public qui fait des listes d’indésirables) défend un point de vue académique à l’écart, croit-elle, de tout engagement « politique ». Il me semble que son engagement pour une science neutre dégagée de tout a-priori axiologique est tout à fait illusoire face à la déferlante « woke » qui s’abat sur l’université. Face à ce wokisme militant, il faudrait une brillante contre-offensive dont on ne voit pas le moindre début de commencement :
     
     
    Maxime Tandonnet qui fut conseiller de Sarkozy aux questions d’immigration avec le succès que l’on sait pose ici la question d’un éventuel Front républicain face à l’avancée dans les sondages de Marine Le Pen :
     
     
     Nicolas Gauthier. Pour avoir parlé avec ÉlémentsHubert Védrine est crucifié par la gauche morale en fonction de l’axiome bien connu de l’homme qui a vu l’ours malfaisant, qui a vu l’ours et ainsi de suite. Mais quand en finira-on avec cet étouffant magistère moral ? : 
     
     
    Réponse de Bernard Lugan aux vaticinations de l’extrême gauche française qui entend régler ses comptes avec François Mitterrand et contre l’action qui fut celle de la France au Rwanda. Il approuve totalement les propos tenus par Hubert Védrine dans le dernier numéro d'Éléments. Rappelons que Lugan est un historien de l’Afrique, spécialiste reconnu du pays des mille collines. Il a écrit deux livres fort documentés sur la genèse et l’histoire du génocide des Tutsis, le premier, Rwanda, un génocide en questions, le second, Dix ans d’expertise devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda. Il sait donc de quoi il parle, raison pour laquelle il n’est jamais interviewé par les médias de grand chemin :
     
     
    Aristide Leucate vient de faire paraitre un essai sur les rapports de l’extrême gauche contemporaine avec la pensée de Carl Schmitt dont elle s’est partiellement entichée. Son livre très intéressant s’intitule Carl Schmitt et la gauche radicale. Une autre figure de l’ennemi (éditions de La Nouvelle librairie). Il est ici interrogé par le site breton Breizh -info:
     
     
    Recension du livre d’Henri Levavasseur L’identité, socle de la cité par Aristide Leucate sur Boulevard Voltaire :
     
     
    À propos de son dernier livre Paris-Moscou, aller simple contre le féminisme, un entretien avec Yannick Jaffré  sur le site de stratpol par Xavier Moreau. Jaffré est professeur agrégé de philosophie :
     
     
    Yannick Jaffré récidive sur le site d’Éléments où il est interrogé à propos de son livre paru aux éditions de La Nouvelle Librairie par François Bousquet :
     
     
    Magnifique illustration des Bobards d’or 2021, l’équipe de France de foot-ball va ployer ce soir le genoux afin de protester contre le soi-disant racisme systémique anti-noirs de la police américaine. Le site de Polèmia propose ici de revenir à la réalité vraie :
     
     
     
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  • La revue de presse d'un esprit libre... (51)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Dans l’émission de Tv Liberté consacrée aux dessous de la science Floriane Jeannin et Nicolas Faure abordent le point sensible des différences génétiques entre populations. À l’aide d’entretiens très divers avec de nombreux spécialistes ils concluent raisonnablement à une différence entre les populations examinées. Cette émission va au rebours de toute la bien pensance qui a imposé depuis la fin de la dernière guerre mondiale le dogme d’une égalité parfaite entre groupes humains. On appréciera à cet égard cette tribune paradoxale de Laurent Alexandre militant pour l’obscurantisme publiée dans Le Monde en 2018 : « La génétique ne peut pas prendre le risque de cautionner une idéologie inégalitaire. À titre personnel je suis farouchement opposé à l’ouverture de cette boîte de Pandore : exceptionnellement, les savants doivent faire passer la vérité scientifique après le principe philosophique fondamental de l’égalité des groupes d’homme ». Ne croirait-on pas entendre le pape s’exprimer face aux travaux de Galilée ?Galilée reprenant les conclusions de Copernic mettait en cause le dogme de l'immobilité de la terre au centre du cosmos. Les autorités ecclésiastiques craignaient que cette révélation ne fasse perdre leur foi aux chrétiens. Condamné, Galilée n’en murmura pas moins « Eppur si muove ». À notre époque qui se dit et se veut « progressiste » il semble bien que Lyssenko ait de nombreux adeptes, toujours acharnés à réduire au silence des scientifiques dont les conclusions déplaisent  :

     
    Très éloigné des chimères, Machiavel entendait redécouvrir une pratique du politique affrontant le réel avec tout ce qu’il comporte de ténèbres. Partant d’une conception de l’homme tel qu’il est, Machiavel dans son art politique s’obstinait à se servir aussi bien de ses qualités que de ses défauts pour parvenir plus efficacement au but visé.  Les vices des hommes ne sont donc pas un obstacle à la politique comme on l’estimait généralement à son époque mais peuvent s’avérer autant d'atouts pour atteindre le bien commun. Il écrivait : « En politique, le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal » et encore  « Un prince ne doit avoir autre penser, ni prendre autre matière à coeur que le fait de la guerre et l’organisation et discipline militaire ; car c’est le seul art qui appartient à ceux qui commandent ». Un enseignement que sauront retenir tous les philosophes réalistes de Carl Schmitt à Julien Freud. La force alliée à la ruse est ce qui fait la Puissance qui déjà un bien nous apprend ce patriote italien qui a beaucoup fait pour déniaiser la conception du politique. Ici un présentation lumineuse d’Ego Non :
     
     
    Une belle réflexion de Pierre le Vigan sur l’amor fati. Méditation entre liberté, sens des limites et lucidité. Il fait la part belle aux nihilismes contemporains qu’il convient absolument de surmonter :
     
     
    Le dernier numéro d’I-Média porte essentiellement sur la révolte des personnels militaires et policiers contre la mollesse, pour ne pas dire l’impuissance, de l’appareil gouvernemental vis à vis de la violence qui monte inexorablement en France et contre la protection de fait dont jouissent trop souvent ses auteurs. Si cette révolte appuyée par une grande majorité de nos concitoyens, est pour le moment purement symbolique elle n’en accuse pas moins un délitement de la nation qui pourrait prendre un tour dramatique. Les animateurs de l’émission citent à ce propos George Orwell : « À une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire ». Ne se pourrait-il pas que malgré le travail consciencieux des médias de propagande la vérité finisse par sortir du puits ?  :
     
     
    Très brève recension par Aristide Leucate du livre d’Alain de Benoist L’homme qui n’avait pas de père. Le dossier Jésus. Une biographie de 964 pages in-octavo, c’est dire si le laconisme de l'article en question voulu par le format des éditoriaux de Boulevard Voltaire ne suffit pas à rendre compte de cette oeuvre monumentale. On y souligne néanmoins que cet opus est de facture universitaire :
     
     
    Commentant le dernier livre de Patrick Buisson La fin d’un monde (Albin Michel) l’économiste Guillaume travers souligne la hauteur de vue de l’auteur qui se montre un excellent historien des mentalités. S’attachant à décrire la véritables révolution des moeurs qui s’étend sur la période 1960-1975 l’auteur à l’aide de tout un ensemble de documents dresse un inventaire précis de tout ce que nous avons perdu au cours de ces quinze années marquées par la fin du monde paysan, l’effondrement de l’Église et l’éclipse du sacré ainsi que l’effacement des pères. « Les noces multiséculaires du catholicisme français et du monde rural, fondées sur la permanence, la stabilité, la répétitivité, et l’étroite correspondance des cycles religieux et des cycles temporels, furent ainsi rompues comme fut refoulé l’univers symbolique qui s’y rattachait ». Ces pertes ont fait place au vide intégral et à l’étrange soulagement de n’être plus rien qui accable l’homme contemporain :
     
     
    Patrick Buisson l’antimoderne plein de subtilité s’en prend au capitalisme accusé d’être le grand broyeur des moeurs, des coutumes et de l’esprit traditionnel et ainsi d’avoir fait le malheur des hommes qu’il a privé de sens et mis intégralement à nu. Une réflexion solide sur le sens du sacré et des permanences bouleversées depuis quelques décennies par l’évolution d’un système dont l’hubris est partie prenante. Ce que nous dit Buisson c’est que le capitalisme n’est que secondairement un système économique; il est d’abord et avant tout une anthropologie :
     
     
    Commentant les trois numéros spéciaux qui ont consacré leur une à l’immigration (Le Figaro enquêtes, Front Populaire et Valeurs Actuelles hors-série) Paul Tormenen de Polémia tire la conclusion qu’il y a péril en la demeure. Ces numéros présentent en effet des enquêtes très fouillées qui montrent que  « Le grand remplacement » loin d’être une « théorie » « complotiste » ou « paranoïaque » comme s’efforcent de nous le faire croire ceux qui ne veulent pas voir est bien une réalité. L’immigration  est une réalité brûlante qui pourrait demain exploser à la figure de ceux qui pratiquent la cécité volontaire au nom d’un humanisme à courte vue  :
     
     
    Michel Maffesoli vient de faire paraître L’ère des soulèvements qu'il présente comme un pamphlet. De l’éruption des gilets jaunes à la contestation de la gestion de la pandémie (il parle de psycho-pandémie), des grèves émeutières pour contrecarrer le libéralisme mondialisé à la vague d’émotion planétaire suscitée par l’incendie de Notre-Dame et encore à l’existence aseptisée qu’on nous propose, ce sociologue de l’imaginaire et du quotidien traque le changement de paradigme que nous sommes entrain de vivre. Pour lui il est évident que le règne de la rationalité, de la technique et de l’individualisme forcené s’achève convulsivement pour le meilleur et pour le pire. Nous entrons dans l’ère des révoltes, ce que la ploutocratie politico-médiatique, démocrate mais non démophile, ne veut pas voir. Ci-joint un entretien avec le site Breizh info :
     
     
    La Nouvelle Librairie produit une vidéo d’une heure et demi avec Renaud Camus dont elle vient de publier une édition complète et actualisée du livre Le Grand Remplacement :
     
     
    Dans cette excellente vidéo l’africaniste Bernard Lugan reprend les arguments essentiels de son denier livre Pour répondre aux décoloniaux, aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance. Il analyse la généalogie de ces mouvements, leur corpus idéologique et leurs objectifs ainsi que les relais sur lesquels ils s’appuient pour diffuser leurs idées boiteuses dans le corps social :
     
     
    Le site de Geopragma relaie le texte de la Tribune des généraux et pose intelligemment la question d’une interprétation trop restrictive du devoir de réserve dans l’expression des militaires. Une obligation trop ficelée qui peut en effet brider les intérêts les plus élevés de la nation tandis qu'une réflexion libre peut par sa pertinence amender la sclérose intellectuelle des état-majors. Les exemples en sont nombreux de Charles de Gaulle à Marc Bloch. Le texte pose le problème de l’utilisation de la matière grise des combattants du front, souvent en contradiction avec celle trop attendue des béni-oui-oui de la hiérarchie en reprenant opportunément cette citation de Thucydide : « Une nation qui fait une grande distinction entre ses érudits et ses guerriers verra ses réflexions faites par des lâches et ses combats menés par des imbéciles ».
     
     
    L’historiographie espagnole grande pourvoyeuse de la révision du mythe d’al-Andalus comme prétendu paradis de la tolérance religieuse. Dans ce texte de Nicolas Klein nombreuses réflexion sur les relations qu’entretient l’Espagne avec le monde arabe :   
     
     
    Frédéric Le Moal explique très bien comment le fascisme parvint au pouvoir face à un régime libéral éreinté et déconnecté des masses :
     
     

     

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (50)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Aussi radicales peuvent-elles être, les propositions de Bruno Mégret sont sans doute les seules qui puissent répondre aux défis que nous affrontons, mais qui osera renverser les tables de la loi ? :

    https://www.polemia.com/la-proposition-choc-de-bruno-megret-un-etat-dexception-pour-sauver-la-france/

     
    Analyse des populismes par Ahmet Insel, sociologue franco-turc qui participa dès l’origine aux travaux du Mauss (mouvement Anti-Utilitariste dans les Sciences Sociales) : 
     
     
    Un débat intéressant entre deux complices. Éric Zemmour et Michel Onfray échangent leurs arguments à propos de la controverse sur jacobinisme et girondisme, quelle leçon tirer des écrits de Tocqueville, le pape a-t-il laisser choir l’Europe de ses préoccupations ? La réponse à cette dernière question est oui pour chacun d’entre eux qui ne se privent pas d’étriller le pontife François. Pour les deux débatteurs on ne tient plus notre  territoire et nous sommes devenus des proies. Une conviction commune : nous allons droit vers la guerre civile etc… Mais ce qui peut éventuellement deranger dans les propos d’Éric Zemmour c’est sa propension à croire que la France ne fut grande que lorsqu’elle manifestait son impérialisme en s’annexant Hambourg et Milan. Ces aventures finirent en désastre pour la « grande nation », infligeant à son hubris une mémorable leçon qui de toutes évidences n’a pas été retenue par tous :
     
     
    Jean-Marc Jancovici reçu par Pascal Boniface, président de l’IFRI, sur les multiples enjeux de la question climatique. 25 minutes passionnantes:
     
     
    Christophe Guilluy vient de faire paraitre un nouveau livre, Le temps des gens ordinaires (éditions Flammarion). Interrogé à ce propos par la rédaction de Marianne il développe une excellente analyse éclairée par Georges Orwell et Jean-Claude Michéa. Il ne croit plus à l’Union Européenne, ensemble technocratique aux procédures lentes qui ne sait 
    pas répondre aux urgences, comme le démontre sa politique désastreuse en matière de vaccins anti-covid et qui, de plus, poursuit sans coup férir son agenda néo-libéral. Elle se néantise, emportée par la logorrhée de ses abstractions sociétales. Plus fondamentalement il pense que les « gens ordinaires » (une majorité de la population, plus proche du réel 
    par ses activités) ont gagné la bataille idéologique en entrant dans le champ culturel dont ils étaient absents jusqu’à ces dernières années. Mais la lutte, plus coriace, des représentations est loin d’être achevée, nous dit-il : 
     
     
    Portrait d’Andréa Kotarac. Kotarac s’exprime durant 80 minutes sur son parcours politique de la France Insoumise au Rassemblement National. De ses ancêtres serbo-croates jusqu’à sa collaboration avec Hervé Juvin il s’explique longuement dans une série qu’il inaugure pour la revue Éléments. Dans ses commentaires il y a de nombreux points communs avec les réflexions de Christophe Guilluy (ci-dessus). Une convergence des luttes est-elle possible ? :
     
     
    Alain Juillet, ancien directeur du renseignement de la DGSE et spécialiste en intelligence économique s’exprime sur la géopolitique des vaccins qui a montré le fiasco de l’Union Européenne et de la France en particulier. L’obsession pour les grands laboratoires pharmaceutiques de faire gagner le plus d’argent possible à leurs actionnaires explique les délocalisations de leur appareil productif et le quasi-abandon de leur recherche. La patrie de Pasteur en est ainsi réduite à quémander fébrilement  des doses de vaccins qu’elle n’a ni conçus ni même négociés, léguant le pouvoir commercial aux instances bruxelloises cornaquées par l’Allemagne. Alain Juillet dresse un panorama plutôt sombre d’un avenir dessinant une nette séparation entre pays résilients car souverains et nations qui acceptent leur impuissance au nom d’un libéralisme mondialisé :
     
     
    Dans un livre qui vient de paraitre intitulé Pour répondre aux « Décoloniaux » aux Islamo-gauchistes et aux Terroristes de la RepentanceBernard Lugan utilise la manière forte et assène au gourdin quelques vérités bénéfiques que les esprits arthritiques happés par l’épidémie de nouillerie politiquement correct n’entendront pas sans pousser de hauts cris d’effroi. Ici son entretien avec Breizh-info :
     
     
    Bernard Lugan récidive; cette fois sur un tout autre sujet : le rôle de l’armée française au Mali. Il explique que conseillés par l’université française qui ne veut pas entendre parler d’ethnies en Afrique nos dirigeants se trompent sur les trois guerres que nous menons la bas. Il propose dans un souci de réalisme de changer notre fusil d’épaule et de contraindre le gouvernement malien à reconnaitre au moins une large autonomie aux Touaregs du nord pour s’occuper de nos véritables ennemis, l’Etat islamique qui prospère dans la région des trois frontières. Excellent exposé : 
     
     
    Fusillade dans le Colorado (10 morts). L’événement a été repris par toute la presse nationale à la suite du fake news de l’Agence France Presse qui signalait que le responsable de cette tuerie était un « blanc ». Sauf que dans la réalité le blanc s’appelle Ahmad Al-Issa et qu’il est syrien. Depuis les médias se taisent. Le démenti, comme d’habitude viendra trop tard et n’occupera qu’une faible partie de l’info. Sans doute ne faisait-il plus la une par crainte que des esprits mal intentionnés ne pratiquent l'amalgame ! 
    L’année dernière en revanche le meurtre a Charlottesville d’une seule personne par un « suprémaciste blanc » avait déclenché des tonnes de commentaires et d’éditoriaux dans les médias occidentaux. Peut-on parler du deux poids deux mesures d’un antiracisme devenu fou ? :
     
     
    Ci-dessous un texte approprié à cette même tuerie. Il est signé de Jonathan Sturel et insiste sur la névrose qui s’est emparée de nombreux blancs américains :
    " La tuerie de Boulder est pleine d'enseignements.
    Quelques recherches sur ce fameux comté de Boulder dans le Colorado, où dix Blancs viennent d'être massacrés par un syrien anti-Trump et pro-Daesh. Le comté en question est un repère de bourgeois démocrates : le prix de l'immobilier y est très supérieur à la moyenne américaine et c'est politiquement un bastion démocrate. D'ailleurs, ils ont récemment voté pour Biden à... 77%.
    Sur le site officiel du comté, on fait la promotion de l'inclusivité, de l'antiracisme, de l'esprit woke : il y a même une politique de promotion et d'augmentation de la visibilité des LGBT. Boulder, c'est Paris : des bourgeois blancs qui votent comme des gauchistes pour des équipes qui promeuvent ensuite les trans et les migrants.
    Et puis paf, la tuile : un syrien anti-Trump vient rappeler à Boulder que la vie n'est pas un épisode de South Park. L'ironie, c'est que le tueur partageait avec ses victimes le même rejet de Trump. Peut-être qu'ils se sont croisés au dépouillement et ont fêté ensemble la défaite du grand méchant Blond. D'une certaine manière, cette tuerie c'est un règlement de compte familial.
    Et bien entendu, ces fous dirigeront le débat sur la question des armes, jamais sur celle de l'affaissement des défenses occidentales, du migrantisme, du multiculturalisme et de la guerre discrète que livrent au monde occidental les armées révoltées d'un tiers-monde chauffé à blanc par le discours pousse-au-crime des gauchistes fous."
    Jonathan Sturel
     
    L’OJIM traite également de cette affaire exemplaire et de son narratif sous un titre d’une grande limpidité : « Les médias de grand chemin mentent ». Vraiment surprenant ! De nombreux médias ont usé par le passé de fables diverses selon leur engagement politique ou économique. Ce qui caractérise le monde médiatique d’aujourd'hui c’est son 
    uniformité dans la désinformation qui s’opère toujours au nom du camp du Bien. Ce qui autorise à parler d’un « parti des médias » qui s’emploie à manipuler l’opinion publique et entraine par la même une défiance grandissante vis à vis de ce qui s’y raconte. La perte en chiffre d’affaire générée par cette duperie doit alors être compensée par des aides gouvernementales qui s’accroissent chaque année :
     
     
    D’où le succès des chaînes d’information alternatives dont l’audience est en progrès constant comme le montre cet autre article de l’OJIM :
     
     
    Le journaliste Pierre Plottu est une icône de l’antifascisme militant et un spécialiste de l’architecture des fausses fenêtres. Non content de poursuivre des fantômes, il en invente presque chaque jour de nouveaux mais omet d’en mentionner d’autres bien réels ceux là. Portrait de cet authentique semeur de haine par l’OJIM :
     
     
    Marion Maréchal invitée de Frédéric Taddeï sur RT France sur le thème « de la politique à la métapolitique » a développé intelligemment durant une heure les raisons de son engagement. Il en ressort le portrait d’une jeune femme plus complexe que ne le laisse penser sa réduction à l’étiquette « identitaire-libérale » à laquelle on a trop tendance à la réduire :
     
     
    Dans l’émission Répliques du 20 mars 2021 Alain Finkielkaut recevait Eugénie Bastié et Jean Birnbaum. Ce dernier y déclare « …cette ambiance de pré-guerre civile où tout esprit critique est rabattu sur de la malveillance, de l’attaque, de l’agressivité, et je pense qu’en partie il y a de la peur, de la peur presque physique, on sent bien que quelque chose de très dur se déploie à l’échelle du monde, on sent bien que ça va barder. J’aime cette formule de Bernanos, écrivain chrétien : « Notre monde est prêt pour toutes sortes de cruautés ». Singulière affirmation de la part du responsable idées du Monde. Le thème de l’émission pose la question « Y a-t-il place pour le nuance dans la France aujourd’hui ? » Et serait-on tentés de s’interroger : y a-t-il place pour la moindre tentative de débat, c’est à dire de controverse civilisée ? :
     
     
    Dans une lettre ouverte à Jean-Michel Blanquer Jean-Paul Brighelli lui notifie qu’il serait temps d’interdire l’UNEF au prétexte qu’elle organise des réunions dont elle interdit la présence aux non-racisés, c’est à dire aux blancs. Cela fait effectivement désordre dans une République qui non contente de ne pas reconnaitre l’existence de races poursuit de ses flèches toute parole ou action supposée « raciste ». Dans la même missive Brighelli reconnait, un peu présomptueusement, que le syndicat étudiant ne représente rien, sinon sa propre personne. Dans ces conditions à quoi bon l’interdire ? Sans doute suffirait-il de lui couper les vivres qu’il continue de recevoir en abondance de diverses institutions qui se prétendent républicaines. Brighelli plus sérieusement constate que l’UNEF est devenue une annexe du Parti des Indigènes de la République dont il propose également l’interdiction. Tout à sa logique républicaine il ne semble pas s’apercevoir que toutes ces sensibilités sont justement nées des lois de cette République manipulées par le Conseil d’État et autres juridictions, à commencer par la loi Pleven de 1972, qui ont donné à des associations, elles aussi dépendantes de l’aide publique et qu’il faudrait assécher, la possibilité d’arnaquer légalement les opposants raisonnables à une immigration devenue sacro-sainte en même temps qu’elle devenait pléthorique. L’interdiction faite aux autochtones de la contester n’est elle pas scandaleuse ? N’est-il pas révoltant de convertir en délit de simples opinions et d’encourager leur poursuite par de véritables chasse aux sorcières ? N’est-ce pas une privatisation de l’esprit public au bénéfice de quelques-uns ? Non à l’interdiction de l’UNEF mais non également à celle de Génération Identitaire, telle serait une véritable législation « libérale ». Nous en sommes loin :
     
     
    Yves Thréard éditorialiste au Figaro sur l’évolution du discours de l’UNEF, la couveuse du parti socialiste où se sont formés la plupart de ses dirigeants :
     
     
    Information. L’excellent site de l’OJIM migre son site outre-atlantique de manière à se protéger des attaques liberticides : 
     
     
    Réponse goguenarde de Poutine, grand seigneur, à Biden après que celui-ci l’a traité de « tueur », une pratique sidérante et digne d’un psychopathe dans le cadre des relations internationales. Quitte à décevoir l’ensemble du monde politico-médiatique français posons nous la question de savoir quelle est le résultat de cette véritable provocation de la nouvelle administration US sinon d'avoir poussé un peu plus la Russie et la Chine dans les bras l’une de l'autre :
     
     
    Selon le général Vincent Desportes « plus le parapluie américain est une chimère, plus les Européens s’y accrochent ». Cette déploration trouve sa logique dans le fait que les Américains qui décident des grandes orientations de l’Alliance Atlantique ont choisi comme au temps de la guerre froide un ennemi prioritaire : la Russie. Une Europe totalement vassalisée, véritable caniche des intérêts américains suit sans se poser la moindre question. Bonne analyse d’Alain de Benoist :
     
     
    Le Cercle de Réflexion Interarmées répond à l’OTAN et s’étonne de la désignation de la Russie comme ennemi principal :
     
     
    Il se trouve que justement le dernier numéro d’I-Media s’attache longuement au dirigeant en titre de l’Empire, Joe Biden le trébucheur. Jean-Yves Le Gallou et Nicolas Faure le décrivent à juste titre comme pratiquement sénile. Mais l’on sait bien que ce n’est pas lui qui dirige les États Unis d’Amérique (et la diplomatie géo-stratégique des États européens, hélas) :
     
     
    Roland Pietrini réalise une bonne synthèse sur la chimère que poursuit Macron au risque de brader notre industrie de défense. Ici la chimère a nom « Europe de la défense » projet sans cesse déjouée par une Allemagne qui a irrémédiablement choisi d’être serve de l’OTAN et donc des États Unis :
     
     
    Y a-t-il un nomos du beau ? Réponse par Jure Georges Vujic :
     
     
    Remarquable mise au point généalogique de la folie « woke » et décoloniale par le sociologue Philippe d’Iribarne. Selon lui elle doit tout à l’occident et à l’évolution de sa pensée dominante grosse de dérives inattendues :
    " Que nous réserve l’avenir ? On peut douter que cet affrontement idéologique soit moins pérenne que celui qui s’est noué autour du rêve communiste.
    Un retour au réel impliquerait que ce qui relève d’une fausse science soit scruté avec la même rigueur que celle qui est déployée quand il s’agit d’impostures scientifiques au service d’intérêts privés. Mais cette rigueur ne paraît pas pour demain. Et qui est prêt à admettre que la folie « woke » est un enfant monstrueux de promesses radicales propres à l’Occident, promesses impossibles à tenir à l’échelle d’une ou deux générations et qui méritent d’être reconsidérées avec plus de réalisme ? "
     
     
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