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nomos de la terre

  • Tour d'horizon... (247)

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    Au sommaire :

    - sur son site personnel, Xavier Raufer se livre à une réflexion d'anticipation géopolitique...

    Esquisse géopolitique : à l’horizon 2030, un nouveau Nomos de la Terre ?

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    Sur Rage, une réflexion sur l'entrée dans l'ère post-humaniste...

    Par quoi l’état-nation sera-t-il remplacé ?

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  • Carl Schmitt actuel...

    Les éditions Dualpha viennent de rééditer un essai d'Alain de Benoist, publié initialement en 2007, et intitulé Carl Schmitt actuel - Guerre « juste », terrorisme, « Nomos de la Terre ».

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (La Nouvelle Librairie, 2021) et L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021).

     

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    " Depuis les attentats du 11 septembre 2001, Carl Schmitt est de plus en plus souvent cité en référence aux événements qui se déroulent sous nos yeux. Certains sont même allés jusqu'à faire de l'auteur de La notion politique l'inspirateur secret de la politique de la Maison-Blanche. Cette thèse est bien sûr insoutenable. Ce qui est en revanche certain, c'est que toutes les grandes thématiques schmittiennes sont directement impliquées dans l'évolution récente de la politique internationale. La guerre menée en Irak par les États-Unis marque un retour à la « guerre juste », moralo-humanitaire, où l'ennemi devient une figure du Mal, dont Carl Schmitt avait dénoncé les effets dévastateurs. L'avènement d'un terrorise « global » renvoie directement aux thèses exposées par Schmitt dans sa Théorie du partisan. L'instauration dans les pays occidentaux d'un état d'exception qui tend de plus en plus à devenir permanent ne peut se comprendre qu'en référence à ce qu'il a pu écrire sur le « cas d'exception ». Enfin, l'effondrement du duopole américano-soviétique, qui a mis fin à l'après-guerre, annonce de toute évidence la naissance d'un nouveau monde. ainsi que Schmitt l'avait prévu dès 1950 dans ses écrits sur les «grands espaces», la dualité Terre-Mer et l'instauration d'un nouveau « Nomos de la Terre ». "

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  • Carl Schmitt, penseur de la rupture...

    Les éditions Gallimard viennent de publier dans leur collection Tel un essai de Jean-François Kervégan intitulé Que faire de Carl Schmitt ?. Professeur de philosophie à l'université de Paris I et spécialiste de Carl Schmitt, Jean-François Kervégan souligne la fécondité de la pensée du grand juriste allemand, notamment dans une période de rupture comme celle que nous traversons... 

     

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    "L'affaire est entendue, et Karl Jaspers l'a résumée : Cari Schmitt fait partie avec Heidegger de "ces professeurs [...] qui ont tenté de prendre intellectuellement la tête du mouvement national-socialiste". Depuis lors, nonobstant, des contradicteurs distingués, Strauss, Löwith, Peterson, Kojève, Blumenberg, Habermas, Derrida..., ont discuté âprement ses thèses, souvent pour les rejeter, comme il en va avec tous les classiques intéressants, de Platon à Wittgenstein. Aussi l'heure est-elle venue de "partir de Carl Schmitt", au double sens de reformuler des questions essentielles à partir de certains de ses travaux et de lui donner congé lorsqu'il ne nous aide plus à penser. Certains de ses concepts (le nomos de la terre, la constitution comme décision "existentielle"...) ou des concepts sur lesquels il a apposé son empreinte (le pouvoir constituant, l'Etat de droit "bourgeois") éclairent différemment des questions telles que le rapport entre décision et rationalité ; l'enracinement des normes juridiques dans les institutions ; le statut de l'ordre constitutionnel et ses présuppositions ; les effets pervers du retour de la morale en politique internationale (droits de l'homme et démocratie forment-ils le couple uni que l'opinion dominante nous décrit ?). Mais cette fécondité se heurte à une limite fondamentale : Schmitt est plus efficace pour penser des ruptures et des instaurations que pour décrire le fonctionnement normal de l'ordre juridique établi. A jamais, il demeure un penseur du dissentiment."

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