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marcel proust

  • Gabriele d'Annunzio, le Commandante...

    Les éditions du Rocher viennent de publier Gabriele d'Annunzio ou le roman de la Belle Epoque, une biographie signée par Dominique Lormier. Écrivain et historien indépendant, Dominique Lormier est l'auteur de nombreux essais et récits consacrés à la France dans la deuxième guerre mondiale.

     

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    " Considéré comme le plus grand écrivain italien de son époque, Gabriele d'Annunzio (1863-1938) est l'une des figures centrales de la Belle Époque, de la Grande Guerre 1914-1918 et des Années Folles. Enfant surdoué, poète sublime, romancier mondialement reconnu, auteur d’œuvres de théâtre jouées par les plus grands, il multiplie les aventures amoureuses avec les plus belles femmes de son époque, duchesses et comtesses, artistes et comédiennes, fréquente les personnalités les plus illustres de son époque, comme Edmond Rostand, Marcel Proust, Maurice Barrès, Anna de Noailles, André Gide, Anatole France, Pierre Loti, Robert de Montesquiou, Marie de Régnier, Romaine Brooks, Jean Cocteau, Ida Rubinstein, Claude Debussy. Il mène la vie la plus mondaine qui soit, allant de réceptions en spectacles, mais peut également s'isoler dans la recherche d'une authentique quête mystique. Ami des humbles et des pauvres, il rencontre des personnages pittoresques comme une célèbre guérisseuse en Gironde, ou l'un des derniers bergers échassiers des Landes. D'Annunzio joue un rôle déterminant dans l'entrée en guerre de l'Italie en 1915, aux côtés des Alliés. Aviateur, marin et fantassin, il se couvre de gloire sur le front austro-italien, lors d'exploits militaires retentissants. A Fiume, il rédige une constitution révolutionnaire, refuse de rejoindre le fascisme de Mussolini, prend sa retraite au bord du lac de Garde. Il fait tout son possible pour empêcher une alliance italo-allemande contre la France et va même le payer de sa vie en 1938. "

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  • Un morceau de madeleine ?...

    Nous vous signalons la réédition aux éditions Via Romana de Proust digest, un recueil de citations de Marcel Proust, établi par Pierre-Antoine Cousteau et préfacé par Lucien Rebatet. Journaliste "maudit", Pierre-Antoine Cousteau était l'ami de l'auteur des Deux étendards. Les lecteurs nés après sa mort avaient pu découvrir la verve du personnage dans Dialogues de "vaincus - Lucien Rebatet/Pierre-Antoine Cousteau (Berg International, 1999).

     

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    Frère du commandant Jacques-Yves Cousteau, Pierre-Antoine Cousteau (1906-1958) est un journaliste et écrivain dont Jean Galtier-Boissière dit qu’il fut le plus brillant de sa génération.
       Sa découverte de Marcel Proust grâce à Lucien Rebatet est un choc « existentiel » et c’est avec passion qu’il collecte les pépites de À la recherche du temps perdu, qui constituent un fabuleux recueil d’aphorismes classés par thèmes.
       Le voici donc, édité pour la première fois à l’occasion du centième anniversaire de la parution du chef d’œuvre de Proust dont il constitue une introduction idéale et un admirable florilège.

    Sommaire

    Préface de Lucien Rebatet ; L’amour (le 2e sexe ; le 3e sexe ; le désir ; la fatalité ; les tourments ; malentendus ; la jalousie ; le mariage ; la fin de l’amour) ; L’homme tel qu’il est (seul ; complexe ; insatisfait ; impénétrable ; dupe ; habité par ce qui fut ; routinier ; sociable ; menteur ; rêvant ; crédule ; lâche ; vaniteux ; égoïste ; sensible ; bête ; féroce ; inconséquent ; limité) ; Les hommes en tas (les grands ; les règles du jeu ; médiocrité ; simplicité ; relativité ; les bourgeois ; les nations ; la politique ; les partis ; les petits ; les médecins ; les militaires ; les juges ; les juifs ; les curés ; la police) ; Le bien et le mal (les fondements de l’éthique ; vices ; sanctions ; bonheurs ; douleurs ; le bien par le mal) ; Hors du commun (la primauté de l’esprit ; la politesse ; la sagesse ; la raison ; l’intelligence ; l’esthétique ; les belles-lettres ; la musique ; l’histoire) ; Il faut en finir (la vieillesse ; la mort des autres ; notre mort ; rien au delà) ; postface.

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  • Jünger et ses dieux...

    Les éditions Orizons ont publié en début d'année un essai de Michel Arouimi intitulé Jünger et ses dieux. Michel Arouimi est maître de conférence en littérature comparée à l'Université du Littoral de la région Nord-Pas-de-Calais.

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    "Le sens du sacré, chez Ernst Jünger, s'est d'abord nourri de l'expérience de la guerre, ressentie comme une manifestation de la violence que le sacré, dans ses formes connues, semble conjurer. D'où le désir, toujours plus affirmé chez Jünger, d'une nouvelle transcendance. Mieux que dans ses pensées philosophiques, ces problèmes se poétisent dans ses grands romans, où revivent les mythes dits premiers. Or, ces romans sont encore le prétexte d'un questionnement des pouvoirs de l'art, pas seulement littéraire. Dans la maîtrise des formes qui lui est consubstantiel, l'art apparaît comme une réponse aux mêmes problèmes que s'efforce de résoudre le sacré. La réflexion de Jünger sur l'ambiguïté du sens de ces formes semble guidée par certains de ses modèles littéraires. Rimbaud a d'ailleurs laissé moins de traces dans son oeuvre que Joseph Conrad et surtout Herman Melville, dont le BillyBudd serait une source méconnue du Lance-pierres de Jünger. La fréquentation de ses " dieux littéraires ", parmi lesquels on peut compter Edgar Poe et Marcel Proust. a encore permis à Jünger d'affiner son intuition de l'ordre mystérieux qui s'illustre aussi bien dans la genèse de l'oeuvre écrite que dans un destin humain."

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