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julien dir

  • Le gauchisme, c’est la gangrène !…

    Nous reproduisons ci-dessous un "coupe de gueule" de Julien Dir, cueilli sur Breizh-Info et consacré au gauchisme et à ses œuvres...

     

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    Le gauchisme, c’est la gangrène… !

    Le gauchisme, c’est la gangrène, on l’élimine, ou on en crève ! J’ai décidé de piquer et de modifier un vieux slogan antifasciste pour débuter cette tribune. Je suis excédé. Excédé par ces gauchistes de mes deux qui viennent, jusque dans l’enceinte de l’Assemblée nationale, nous expliquer ce que nous devrions penser, lire, visionner.

    Je suis excédé de voir la tête d’un Louis Boyard, député élu il faut le rappeler, par une petite minorité d’électeurs de sa circonscription (comme la plupart des députés de l’Assemblée nationale actuelle), venir donner des leçons d’éthique et de probité à la terre entière, lui qui a dealé de la drogue et qui l’a avoué publiquement, lui qui n’a de cesse de provoquer, d’éructer, mais aussi de prendre la défense de certaines causes douteuses.

    Je suis excédé de voir un Vincent Bolloré se justifier, devant une commission d’enquête, devant les injonctions de véritables commissaires politiques, bavant leur haine et vomissant leur idéologie, profitant eux aussi d’avoir été élus par une petite minorité, pour faire la pluie et le beau temps dans ce pays. Se justifier, c’est déjà s’excuser. Ces députés n’auraient mérité qu’un bras d’honneur. Un crachat. Et alors, vous allez faire quoi ? Jeter tous les opposants politiques en prison ? Mais je pensais que l’univers carcéral n’était pas sain ? Que la prison devait être abolie même ? Ah non, ce n’est que pour les autres ?

    Je suis excédé de lire chaque matin des quotidiens dits « mainstream » qui se prétendent « neutres » mais qui font quotidiennement l’apologie de la destruction de notre société européenne. Ici la défense d’un migrant (alors que la mobilisation a rassemblé 10 personnes grand max dont 20 collectifs), là une mise en avant d’une association « qui vient en aide aux migrants », là encore « une enquête sur les méchants catholiques traditionnalistes », entre deux plaidoyers ou deux crottes de nez pour les opposants à Emmanuel Macron. Vous avez le droit d’exister, mais ne vous prétendez pas neutres. Et surtout, cessez de demander des subventions, de l’argent public. Ou acceptez que tout le monde puisse en toucher. Et pas seulement vos lignes éditoriales.

    Je suis excédé de voir des « représentants syndicaux » gauchistes venir expliquer à la télévision (devant des journalistes compatissants et presque complices) que c’est super de bloquer une faculté à 20, et de faire suer des centaines d’étudiants, y compris en menaçant et en frappant ceux qui ne voudraient pas se plier aux oukases. Ces mêmes représentants syndicaux qui hurlent à la « descente fasciste » quand quelques étudiants décident de réouvrir une faculté par la force, pour étudier et travailler. D’un côté, il y aurait la violence légitime gauchiste, de l’autre, la terrible menace fasciste, néo-nazie. Et la presse qui colporte ça à grands coups de Une, d’enquêtes, et de manipulations idéologiques dont seuls les gauchistes ont le secret.

    Je suis excédé de voir ces gens venir nous parler de liberté, d’égalité, de fraternité, alors qu’il n y a pas plus haineux, pas plus méchant, pas plus cynique, par plus pervers, pas plus hypocrite, pas plus lâche, pas plus égoïste, qu’un gauchiste. Ils passent leur temps à attaquer, à baver, à vouloir interdire, censurer, réprimer. Et dès qu’ils trouvent une réponse en face d’eux, verbale comme physique, ils pleurent, déposent plainte, appellent la terre entière à les soutenir, et se transforment en Caliméro de la politique alors qu’ils sont à l’origine précisément de ce qui leur arrive.

    Je suis excédé de voir des entreprises plier sous la pression des terroristes que sont les Sleeping Giants, et qui cherchent à tuer, économiquement, toutes les initiatives qui ne relèvent pas du gauchisme mental. Je suis excédé de voir chaque pan de nos collectivités, de nos administrations, de nos entreprises, avoir la trouille, face à n’importe quelle mobilisation gauchiste ultra minoritaire, la trouille d’être classé dans le camp des méchants. Je suis excédé d’entendre en plus ces gens là, ces lâches, ces pleutres, fantasmer une histoire, notamment au 20ème siècle, dont ils n’auraient pourtant jamais, vu leur manque de courage, été les acteurs principaux.

    Je suis excédé de voir que des racailles bénéficient de toutes les larmes et les plaintes des gauchistes, alors même qu’elles refusent d’obtempérer (et se font tirer dessus en conséquence pour ne pas mettre la vie des autres en danger), alors même qu’elles dealent, alors même qu’elles agressent. Alors que dans le même temps ces gauchistes, qui dénoncent la répression policière et les violences policières, qui appellent à une réforme de A à Z de la police, se félicitent des dissolutions, des gardes à vue, des arrestations, de la répression féroce visant des militants de droite dont le seul malheur est parfois de simplement coller une affiche, déployer une banderole ou, éventuellement, de se défendre quand leur minuscule bout de terre est sur le point d’être attaqué par la racaille en surnombre.

    Le gauchisme a totalement infusé, depuis des décennies, notre société. Il est partout, et les gens ne s’en rendent même plus compte. C’est une véritable gangrène, un cancer, qui a tué des dizaines de millions d’individus dans le monde, au 20ème siècle, et qui tuera encore si jamais un traitement radical ne lui est pas administré.

    Ces gens veulent vous empêcher de penser. Ils veulent vous empêcher de lire (oui, ils sont pour l’interdiction de certaines lectures, de certains sites). Ils veulent vous empêcher de travailler (ils dénoncent vos employeurs si jamais vous êtes considéré comme d’extrême droite). Ils veulent vous empêcher d’étudier (en bloquant vos facultés). Ils veulent vous empêcher de faire de la politique (en dissolvant vos mouvements, en interdisant vos partis). Ils veulent vous empêcher de vivre tout simplement. Ils veulent vous tuer, au sens propre, comme figuré du terme. Les gauchistes, et tous ceux qui collaborent au gauchisme mental, veulent vous liquider, moralement, économiquement, socialement, intellectuellement. Parce que vous êtes dangereux pour cette petite minorité agissante, influente, et gavée de subventions publiques, de votre argent.

    Vous êtes dangereux pour eux, car vous êtes des hommes et des femmes libres, et que vous refusez, et refuserez, de vivre ce ce que les Hongrois, les Baltes, les Polonais, ont vécu des décennies. Ce que les Français ont vécu, aussi, il y a quelques siècles, sous la Terreur.

    Alors continuez à croire en la liberté, face à l’obscurantisme gauchiste, et à dénoncer sa malignité, son anormalité. Continuez de convaincre autour de vous, continuez à faire barrage, à mobiliser pour en finir avec la passivité qui a fait que cette gangrène, que tout le monde trouve anormale a pris des proportion et un pouvoir gigantesque aujourd’hui.

    Julien Dir (Breizh-Info, 16 mars 2024)

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  • Les snipers de la semaine... (270)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Breizh-Info, Julien Dir allume les tartuffes de la presse qui s'interrogent sur les raisons de la montée de l'extrême droite en Bretagne...

    Pourquoi l’extrême droite monte en Bretagne ? Je vais vous le dire…

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    - sur Hashtable, H16 dézingue la propagande délirante diffusée par le pouvoir et les médias aux ordres...

    Faites attention, les Russes (et les supporters anglais) sont partout !

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  • Les Européens sont-ils sortis de l'histoire ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir cueilli sur Breizh-Info et qui évoque la sortie de l'histoire des Européens...

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    Israël, Palestine, Gaza… et nous et nous et nous... les Européens ?

    On le sent depuis plusieurs années déjà, mais on en a la preuve très récente avec les évènements en Israël et à Gaza. Les Européens sont sortis de l’Histoire. Ils n’existent plus, aux yeux du monde, comme par rapport à eux-mêmes. Depuis plusieurs semaines, tout le focus médiatique, politique, en France notamment, a été mis d’abord sur l’attaque massacre du Hamas contre Israël, puis sur la riposte d’Israël contre Gaza. 

    Tout ça pour ce qui s’apparente à une guerre sans fin entre deux mondes qui ne peuvent pas vivre ensemble, et donc il parait même difficile qu’ils parviennent à vivre côte à côte dans deux États séparés sans poursuivre la guerre qu’ils se mènent depuis le milieu du 20e siècle.

    Des Européens réduits au silence…

    Mais c’est leur histoire. Celle des Israéliens, celle des Palestiniens. Pas la nôtre. Et nous avons un peu tendance à l’oublier ces derniers temps, alors que chaque plateau télévision est transformé en champ de bataille médiatique.

    Un champ de bataille à sens unique tout de même, toute objection faite à la riposte sanglante d’Israël vis-à-vis de Gaza et de ses habitants — qui ne sont pas tous des membres du Hamas — étant balayée d’un revers de la main, par des chroniqueurs et des journalistes qui semblent totalement sortis de leur rôle et de leurs gonds.

    Une attitude que l’on ne voit jamais, ou pas à cette intensité, lorsque des évènements sanglants frappent la France, ou lorsque des Français subissent au quotidien les conséquences de décisions politiques criminelles, et cela depuis des lustres.

    Ce champ de bataille médiatique — et la guerre politique parallèle, qui conduit à qualifier de «soutien au terrorisme» tous ceux qui émettent des objections, sur les termes employés, sur les mots choisis, ou tout simplement sur la conduite d’un gouvernement qui, comme ceux qui l’ont précédé, ne respecte même pas les recommandations de l’ONU, est révélateur de notre effacement.

    Tout comme sont révélatrices de notre effacement ces manifestations spontanées, à Londres, Paris, Berlin, ou même à Istanbul (rappelons que certains veulent faire entrer la Turquie dans l’UE), en solidarité avec la Palestine, avec Gaza, et très souvent contre Israël et son peuple, manifestations qui témoignent de l’ampleur d’une immigration extraeuropéenne que les décideurs politiques coupables ont laissée s’installer depuis 50 ans maintenant sur  notre sol.

    D’un côté, ceux qui donnent le la politique et médiatique ne tolèrent rien d’autre qu’un soutien inconditionnel à Israël, parfois sans la moindre mesure, parfois avec des dérapages verbaux sur les plateaux TV qui auraient envoyé n’importe quel Européen devant les tribunaux s’il les avait tenus pour dénoncer l’immigration et ses conséquences ici, chez nous.

    De l’autre, des rues de grandes métropoles européennes qui, spontanément encore une fois, se transforment en «rue Arabe» si l’on peut s’exprimer ainsi, avec des manifestations de colère qui devraient d’ailleurs inciter les autorités à la plus grande prudence quant à la capacité de mobilisation, mais aussi de violences inhérentes à ce conflit qui ne devrait pourtant pas nous regarder, si nous étions encore en Europe, sur la terre des Européens.

    Dressons un parallèle très simple : Les dirigeants occidentaux s’évertuent (et dans l’indifférence d’Israël et de son peuple pour le coup) à imposer depuis 50 ans une immigration extraeuropéenne de plus en plus importante. Une immigration extraeuropéenne qui n’est plus individuelle, mais collective, populaire, et qui provoque dans tous nos pays des changements culturels, ethniques, religieux, tribaux. Et qui a des conséquences lourdes sur le «vivre ensemble à l’Européenne».

    Les exactions visant nos populations se sont multipliées de manière exponentielle. Les chiffres de la délinquance confirment ce que tout le monde pense, voit, mais n’ose pas dire. Combien d’Européens tués ces 20 dernières années par des individus qui n’avaient rien à faire sur notre sol, ou dont les familles ont bénéficié des largesses du droit du sol? Combien d’agressions, de viols, de cambriolages, d’exactions, en lien avec des individus qui n’auraient jamais dû venir ici, chez nous? Et enfin, combien d’enfants européens, blancs (n’ayons pas peur des mots), qui naissent ou à naître sur cette terre d’Europe, et combien d’extraeuropéens?

    Et pourtant, malgré ces injustices, malgré ces crimes, malgré cette dépossession progressive de la souveraineté des peuples Européens, malgré leur disparition démographique programmée… combien de manifestations massives, réunissant des dizaines, des centaines de milliers de personnes, spontanément, dans les rues des grandes métropoles, pour dire stop à des dirigeants de plus en plus mal élus, de moins en moins légitimes, mais qui se reproduisent socialement et qui règnent en maîtres sur notre continent? Vous ne voyez toujours pas le problème? Vous ne voyez pas que pendant que des masses défilent dans nos pays, pour soutenir leurs frères — puisqu’ils s’identifient aux Palestiniens comme leurs frères, eux qui ont des consciences raciales, ethniques, culturelles et religieuses ne souffrant d’aucun sentiment de culpabilisation, sentiment dont nous sommes pétris — nous en sommes rendus au silence? Même les urnes ne servent plus de défouloir, puisque moins de 50 % de la population française en âge de voter a voté aux dernières élections.

    Nous sommes à terre. Non pas par la faute des millions de défenseurs de la Palestine qui habitent aujourd’hui en Europe (et à qui il faudrait tout de même poser la question de savoir pourquoi ils ne vont pas en terre palestinienne aider leurs frères, puisque la question leur tient tellement à cœur). Mais par notre faute. Par notre aveuglement. Par notre recul permanent. Par notre culpabilisation permanente aussi, que nous devons y compris à des gens qui défendent aujourd’hui «le droit inconditionnel d’Israël à se défendre», et donc à quasiment éradiquer Gaza.

    Nous disparaissons de l’histoire parce que nous ne pouvons même plus exprimer notre colère sous peine d’être dissouts, arrêtés, jugés, condamnés, d’après des lois qui n’ont pas été votées en Palestine ou en Israël, mais bien ici, chez nous. Nos élites médiatiques, politiques, institutionnelles, ont obligé les Européens, depuis le nazisme, à ne plus se penser différents du reste de la planète. À croire que chacun est l’égal de l’autre, que tout se vaut, que nous serions tous des frères sur cette planète. Alors que la réalité, le quotidien, montre justement que partout où sur la terre, des hommes et des femmes aux religions, cultures, nationalités, ethnies, couleurs de peau différentes, se côtoient de manière trop massive, il y a la guerre.

    …Ou à n’être que des supporteurs d’une équipe de football !

    C’est ainsi qu’est l’Homme. On ne peut pas se reprogrammer. Certains voudraient bien en finir avec l’Homme, virer de cap vers le transhumanisme, ou le voir disparaitre dans une Apocalypse environnementale que certains anxiologues professionnels prédisent. Mais les faits sont têtus. L’Homme est toujours là. Et depuis des siècles, il conquiert des territoires, il fait la guerre, il fait la paix, il cherche le meilleur, d’abord pour lui, puis pour son foyer et sa famille, être social qu’il est, puis pour ses amis, puis pour ceux qui lui ressemblent et avec qui il a fondé une tribu, un clan, une ethnie. Puis éventuellement, s’il y a encore un peu de la place et de temps dans ses préoccupations, il s’intéresse à l’autre, le distant, le trop différent pour lui. Un trop différent qui raisonne de la même façon. C’est ainsi, c’est la vie, l’Histoire se répète.

    L’Histoire se répète, mais sans nous. Nous en sommes rendus à être non pas les arbitres — les voix diplomatiques y compris françaises font rigoler toute la planète — mais les supporteurs d’une équipe ou d’une autre. Des supporteurs qui, et c’est le principe, n’ont ni objectivité, ni compassion, et, lâchés en meute, se révèlent être parfois de fieffés salopards, chacun sachant ici comment une meute peut rendre con et barbare y compris le plus gentil des personnages de cette planète.

    Ce n’est pas ce destin que je souhaite pour mes enfants, ni pour tous ceux de mon peuple. J’aimerais d’abord que mon peuple puisse abolir les lois et les constitutions qui empêchent nos peuples d’Europe de faire le travail nécessaire pour ne pas disparaitre ethniquement et civilisationnellement. J’aimerais en finir avec l’immigration, et mettre en place la remigration massive d’une partie des populations qui ne sont pas Européennes (par exemple tous ceux qui aujourd’hui, se sentent supporteurs d’une des deux équipes qui se mènent une sale guerre sur un territoire martyr). Et qu’importe les chouineries de l’ONU, du FMI, de l’OTAN, ou de quelconque organisation non élue par mon peuple qui prétendrait vouloir lui dire ce qui est bon ou pas pour lui.

    J’aimerais que les Européens puissent s’exprimer librement, sur tous les sujets. Et s’affranchir des diktats d’organisations, de lobbys, de castes politiques, médiatiques, économiques, qui ne représentent que leurs intérêts propres. J’aimerais que les Européens réapprennent qui ils furent, qui ils sont, et qui ils doivent devenir. J’aimerais voir un sourire sur le visage de mes enfants, et ne pas lire en eux la peur de l’avenir, y compris de disparaitre englouti par les eaux parce que des faux prophètes leur lavent le cerveau.

    Et quand tous ces problèmes seront réglés, quand notre civilisation aura enfin redressé la tête, quand elle aura compris qu’on peut vivre, de façon quasi autarcique, comme l’Inde, sans emmerder ni se laisser emmerder par le monde entier, alors effectivement oui, je pourrais me poser, et accepter que les grands débats du moment puissent être, le cas échéant, la question israélo-palestinienne, ou le conflit religieux à l’ouest de la Chine, ou encore le devenir des Aborigènes d’Australie.

    En attendant, nous avons des peuples et une civilisation à défendre, qui n’est pas la civilisation occidentale comme voudraient nous faire croire ceux qui nous poussent sans jamais prendre de risque à la guerre des civilisations, mais bel et bien l’Europe.

    « Ni kippa, ni Keffieh » qu’ils disaient dans les années 80. Et Européen d’abord!

    Julien Dir (Breizh-Info, 1er novembre 2023)

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  • Propositions pour un renouveau autonomiste et sécessioniste en Bretagne...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir, cueilli sur Breizh-Info et consacré à l'avenir de l'autonomisme breton alors que l'effondrement de la France s'accélère.

     

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    Propositions pour un renouveau autonomiste et sécessionniste en Bretagne

    La Bretagne est en passe d’être entrainée en même temps que la République française dans le plus grand naufrage de sa longue Histoire. Elle pourrait même être effacée, civilisationnellement, identitairement, culturellement, ethniquement, d’ici quelques générations, si les Bretons encore conscients ne prennent pas rapidement les choses en main, pour contribuer, à leur niveau, à se relever, aux côtés de tous nos frères d’Europe.

    Aujourd’hui, force est de constater que :

    • La proportion de Bretons de souche, qu’ils habitent en Bretagne ou qu’ils fassent partie de la diaspora, y compris parisienne, diminue.
    • La proportion d’extra-européens en Bretagne augmente significativement, dans les métropoles comme dans la ruralité, parallèlement à une augmentation elle aussi significatives d’Européens qui viennent en Bretagne sans que celle-ci ne signifie quoi que ce soit pour eux, si ce n’est une résidence secondaire, ou un appartement métropolitain suffisamment près de Paris pour continuer à travailler, suffisamment loin pour fuir les maux qu’ils ont eux mêmes parfois contribué à enfanter. Ajoutez à cela une partie de retraités de la génération des boomers qui voient dans la Bretagne un « Eldorado climatique » ou une possibilité d’y finir leurs vieux jours tranquillement, et vous avez une addition de population qui n’a plus grand chose à voir avec la Bretagne de nos ancêtres.

    Dans le même temps, on déplore, en Bretagne (mais ce constat est aussi valable pour une bonne partie de l’hexagone) : 

    • Une paupérisation massive des classes moyennes, qui rejoignent les classes populaires dans l’obligation de se serrer la ceinture à la fin du mois, d’acheter des produits alimentaires de mauvaise qualité, de multiplier les combines pour nourrir sa famille, de compter chaque centime pour acheter de l’essence ou payer sa facture d’électricité
    • Un effondrement du service public en Bretagne – celui qui justifiait éventuellement, je dis bien éventuellement, un lien quelconque entre les Bretons et la République. L’instruction n’a jamais été aussi lamentable, il suffit d’ouvrir n’importe quel programme scolaire du primaire au lycée pour s’en apercevoir. L’histoire et les langues de Bretagne ne sont par ailleurs pas enseignées à tous les élèves de Bretagne ce qui contribue à fabriquer des générations d’acculturés.
    • Le service public hospitalier manque de bras, et de moyens, faute d’une administration tentaculaire, d’une sélection draconienne en médecine, d’études trop longues, de salaires dérisoires eu égard des tâches effectuées par infirmières ou aide-soignantes. Et surtout d’un manque de volonté politique à maintenir sur tout le territoire breton des hôpitaux, des maternités, des urgences accessibles dans la demi-heure à toute la population. Plus globalement, on assiste à une pénurie de soignants sans précédent, qui fait que vous ne pouvez plus trouver de dentistes, d’ophtalmos, d’ORL, à moins de vous déplacer à des centaines de kilomètres parfois.
    • La sécurité des habitants de Bretagne est de moins en moins assurée. Combien de cambriolages déclarés pour combien de cambriolages résolus par les autorités ? Combien de gamins agressés ici ou là, à la sortie d’une boîte de nuit, en pleine rue ? Combien de gamines agressées sexuellement par des individus qui savent pertinemment que la Justice ne suivra pas derrière. Combien de dealers qui vendent la mort à toute une partie de la jeunesse (et de moins jeunes), à la vue et au su de tous, dans les quartiers des métropoles comme dans la ruralité oubliée ?
    • Les autochtones de Bretagne ne peuvent plus se loger. Pour être propriétaire aujourd’hui sur sa propre terre bretonne, il faut déjà tirer une croix sur toutes nos côtes eu égard de faibles salaires et de banques qui ne suivent plus, eu égard aussi de la pression immobilière exercée par des spéculateurs venus d’ailleurs, et par des populations plus fortunées venues de Paris ou d’autres métropoles françaises. Pour trouver un logement, ne serait-ce qu’à louer, cela devient tout autant compliqué. Dans toute la Bretagne. Il y a beaucoup plus de demande que d’offre. Parce que la pression démographique est trop importante. Parce que depuis des années, des élus locaux font en sorte de faire venir de nouvelles populations, tout en dépossédant les autochtones de leurs propres terres. Le logement social ? Il est de plus en plus réservé à certaines catégories bien particulières de la population, qui font que certains quartiers des métropoles, de Nantes à Brest en passant par Rennes ou Saint-Brieuc, ou même Vannes, sont devenus des ghettos. Des ghettos que fuient ceux qui ont encore la possibilité de le faire, pour ne plus se voir imposer un « vivre ensemble » qui ne fonctionne que dans la tête de ceux qui vivent dans leurs quartiers protégés, de manière totalement déconnectée du réel.

    Le contrat qui lie les Bretons avec la République française est rompu depuis belle lurette. On paye tous les jours des taxes, des charges, des impôts, des redevances, dont on ne voit plus la couleur. Les routes sont globalement bien entretenues, c’est peut être une des seules notes positives. Même le secteur associatif, pourtant gavé de subventions publiques, perd de son dynamisme, la notion de bénévolat et d’investissement de soi au service de sa communauté devenant de plus en plus caduque, puisque la notion même de communauté s’effrite.

    « Breton, tes impôts flambent dans les banlieues françaises » pouvait-on lire il y a vingt ans sur les affiches du parti nationaliste Adsav. Qui peut lui donner tort a posteriori ? Où va l’argent ? Pourquoi est-ce que l’Etat laisse augmenter l’essence sans baisser les taxes ? Pourquoi est-ce que la TVA ne baisse pas ? Pourquoi est-ce que les entrepreneurs et les artisans ne sont plus incités à embaucher à des salaires décents ? Pourquoi est-ce que les salariés sont globalement, de plus en plus mécontents de leurs conditions de travail ?

    Partant de tous ces griefs qui sont légitimes vis à vis de la République française et de ses représentants y compris en Bretagne, ne serait-ce pas le moment de réfléchir, enfin, autour d’une table, à la constitution d’une plateforme politique résolument autonomiste bretonne, résolution sécessionniste vis à vis de la République française ?

    N’est-il pas venu le moment de proposer aux citoyens, localement, régionalement, d’enfin pouvoir décider ensemble de leur avenir. Ne peut-on pas imaginer demain, que des citoyens, lors des prochaines élections municipales, forment des listes non partisanes, dont le seul objet serait de dire « Notre liste s’engage, à soumettre chaque décision municipale à un référendum local ». « Notre liste s’engage à récolter les doléances de chaque habitant de la commune, et à soumettre celles qui recueilleront le suffrage d’une certaine proportion d’habitants, à un référendum local ». « Nous ne serons plus des élus, mais des administrateurs chargés d’appliquer vos décisions ». Ne peut-on pas imaginer que ce qui soit local demain, devienne cantonal, et régional après demain ? Pour que la démocratie renaisse en Bretagne, par et pour le peuple ?

    Il est temps d’arrêter de croire que des élus de plus en plus mal élus d’ailleurs, souvent par une minorité d’électeurs, ont une quelconque légitimité, pour prendre les grandes décisions politiques, pour lever l’impôt et redistribuer l’argent public (souvent à des fins électoralistes d’ailleurs, en ce qui concerne les subventions aux associations). Il est temps d’arrêter de tout attendre de l’Etat, qui ne rêve que d’instaurer un revenu universel pour vous soumettre tous (revenu universel, crédit social, et mise en subordination totale des citoyens d’avec l’Etat). Il est temps de cesser de penser que les autorités vous veulent du bien, elles qui ne jouent que sur les peurs, le stress global, la division, les intérêts particuliers, pour assurer une reproduction sociale perpétuelle des élites qui dirigent.

    Un grand mouvement autonomiste et sécessionniste en Bretagne, outre le fait d’appeler à la démocratie directe totale, pour ne pas rapidement faire du jacobinisme breton à la place du jacobinisme français, doit se mettre autour d’une table, et se poser les questions suivantes :

    • Qui est Breton, qui ne l’est pas ? Qui est Européen, qui ne l’est pas ? Quelles sont nos frontières ? Quelles sont les critères qui permettent à une communauté de fonctionner de manière juste et apaisée ? Qui peut aspirer à vivre en Bretagne et qui ne le peut pas ? Qui peut être aidé par la communauté, qui ne le peut pas ?
    • Partant de ces définitions, de ces critères, qui pourra demain prétendre à être propriétaire d’un logement sur le territoire breton ? Qui pourra prétendre à être aidé pour le devenir ? Qui pourra prétendre à un logement social en Bretagne ? Qui pourra prétendre à une résidence secondaire sur le territoire ?
    • Puis, il faudra décliner, sur toutes les thématiques qui préoccupent les habitants de Bretagne aujourd’hui. Qui peut bénéficier d’un emploi en priorité ? Sous quelles conditions de salaires les patrons, ainsi que les administrations régionales, doivent-elles rémunérer ? Qui peut prétendre à se faire soigner gratuitement, qui ne peut pas y prétendre ?

    Une Bretagne émancipée de la République française et de la religion des Droits de l’homme qui va avec, pourra par ailleurs fermer la page des dogmes obligatoires, se questionner. Sur le sort à réserver à ceux qui écoulent de la drogue sur tout notre territoire, rendant dépendante toute une partie de la jeunesse, et provoquant une large partie des affaires judiciaires que nous connaissons aujourd’hui. Quel sort à réserver à ceux qui entrent illégalement sur notre territoire ? Quel code pénal devons-nous construire pour assurer à nos compatriotes la sécurité qui fait qu’ils acceptent de « vivre ensemble » ? La justice doit-elle être rendue par des professionnels, parfois idéologues, ou bien par des citoyens chargés uniquement d’appliquer le Code Pénal que les Bretons auront élaboré (et pourquoi pas des intelligences artificielles, sans doute plus neutres que des individus…si l’on pousse le bouchon plus loin…) ? La sécurité des Bretons doit-elle être assurée par une Police régionale, ou bien par une forme de milice permanente, qui ferait que chaque citoyen de Bretagne, durant un certain nombre de mois ou d’années, doit se rendre disponible, ici pour être gendarme, là pour être policier, là encore pour être secouriste, ambulancier, et même agent du service hospitalier ? Se former et servir sa communauté, tout au long de sa vie professionnelle, en accord avec les employeurs, n’est-ce pas finalement la garantie de mettre fin aux corporatismes, aux intérêts particuliers, aux dérapages, mais surtout, n’est-ce pas la possibilité d’être une nation d’hommes et de femmes libres et responsables vis à vis de leurs proches, de leurs voisins, de leur peuple ?

    Qu’on est loin en lisant ces lignes, de l’évocation de thématiques traditionnellement chères à ce qu’on a appelé Le Mouvement Breton (ou Emsav), et qui ont fait qu’aujourd’hui comme hier, il n’a jamais pesé sur la société bretonne parce qu’il ne voulait pas prendre conscience de ses préoccupations et de ses aspirations. Les seuls qui ont réussi à peser politiquement, dans ce milieu, sont ceux qui ont prêté allégeance à la République française, et à certains partis politiques de pouvoir dont le rôle est de sans cesse, assurer la survie de la 5e République. Tout un programme…

    Il est urgent que les bonnes volontés de Bretagne se réunissent, se mettent autour d’une table, et proposent une plateforme résolument tournée vers le 21ème siècle, résolument consciente des principaux enjeux qui détermineront si la Bretagne et le peuple Breton existeront encore demain. Qui dit bonne volonté, dit enfin de faire sans les sectaires qui veulent interdire de citer ceux qui ne pensent pas comme eux, sans les idéologues de salon, sans ceux qui, depuis des décennies, se sont évertués à échouer ou à regarder s’échouer le navire. C’est une nouvelle direction pour la Bretagne qu’il faut prendre, dès maintenant, dès demain.

    Sans ce rassemblement nécessaire, notamment autour de la volonté d’instaurer la Démocratie directe dans une Bretagne qui aura divorcé de la République française, alors nous creusons notre tombe et, pire encore, celle de nos enfants et globalement, celle du peuple Breton. Alors au travail, chacun sait ce qu’il lui reste à faire pour convaincre, et enfin en finir avec le sectarisme et la trouille de déplaire, deux pathologies malheureusement bien trop répandues y compris parmi ceux qui aspirent aux libertés bretonnes.

    Bevet Breizh Dieub !

    Julien Dir (Breizh-Info, 24 septembre 2023)

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  • Oui, il y a des solutions pour empêcher l’invasion migratoire !...

    Nous reproduisons un point de vue de Julien Dir, cueilli sur Breizh-Info et consacré à l'invasion migratoire.

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    Immigration. Blocus naval militaire, bombardements des passeurs, sortie des traités internationaux, abandon de Lampedusa..oui, il y a des solutions pour empêcher l’invasion migratoire

    A entendre la presse gauchiste mainstream ces derniers jours, l’immigration serait une fatalité. Impossible en endiguer. Il faut régulariser tous les migrants. Il faut ouvrir les frontières et laisser des millions d’Africains venir se partager  notre territoire. C’est comme ça. Vous n’avez plus votre mot à dire bien que cela fasse 50 ans que vous votiez contre l’immigration sans être écouté par vos élus.

    Et bien si pourtant, il  y a des solutions simples contre l’immigration

    Premièrement, plutôt que d’envoyer des soldats français mourir aux quatre coins du monde pour des intérêts qui ne sont pas les nôtres, il faut déployer l’armée en mer, pour faire un blocus militaire européen en Méditerranée. Plus de possibilité pour la moindre embarcation de passer, retour en Afrique ou au Proche-Orient pour tous ceux qui tentent. Neutralisation de tous les navires appartenant aux ONG complices de l’immigration ? Et le droit là dessus ? C’est très simple. Il faut supprimer les traités internationaux. Et construire une Europe débarrassée des textes qui entendent l’asservir. Nous ne sommes plus en 1945 ni en 1970, nous sommes en 2023. Et nous sommes envahis. Blocus naval donc, et frappes massives visant à détruire toute l’ossature constituée par les passeurs. Des frappes, et des envois de forces spéciales pour éliminer physiquement ceux qui participent à la traite d’êtres humains.

    Deuxièmement, il faut couper immédiatement toutes les aides financières pour les pays africains qui refusent de reconnaitre leurs ressortissants, et de les récupérer dans leur pays d’origine. Toutes les aides pour ceux qui incitent au départ de leurs pays plutôt qu’à la construction et au développement sur place. Il faut rendre son indépendance totale et définitive à l’Afrique, et la laisser se développer à son rythme, en coupant tous les ponts qui nous lient ou nous liaient à elle. Tout comme il faut inciter financièrement tous les africains présents en Europe à retourner sur la terre de leurs ancêtres pour la développer.

    Ce n’est pas une question d’être intégré, de travailler. C’est une question de vivre ensemble. Les masses culturelles différentes ne peuvent plus vivre ensemble, massivement. Sinon, demain, c’est la guerre civile et le chaos, dont on voit poindre les bribes à l’horizon, au coeur même de nos sociétés.

    Quid troisièmement d’abandonner Lampedusa, Ceuta, Melilla, ces petits bouts de territoires d’Europe sur lesquels se jettent les migrants d’Afrique ? Si ces territoires ne faisaient plus partie de l’UE, alors les traversées deviendraient encore plus compliquées et demanderaient d’autres types de logistiques.

    Ce n’est pas, par ailleurs, parce que Madame Meloni semble pieds et poings liés (qui la menace ? De qui dépend-elle aujourd’hui ? Qui fait pression ?) que d’autres dirigeants européens ne peuvent pas agir. Il faut raser une bonne partie des accords, des traités, qui ont été signés dans l’Union Européenne, et construire une autre Europe, celle des peuples autochtones qui la composent. Et qui demandent instamment à leurs dirigeants, pour le moment encore plutôt gentiment, d’en finir immédiatement avec l’immigration. Et à la presse qu’ils financent de cesser de les faire passer pour des monstres inhumains qui ne veulent pas accueillir la misère.

    Les Européens n’arrivent plus à se chauffer. A remplir leurs caddies. A se loger. Ils ne sont plus en sécurité dans les métropoles d’Europe de l’Ouest. Ils voient leur niveau de vie s’effondrer du jour au lendemain et leur sécurité sanitaire de moins en moins assurée. Ils constatent l’effondrement civilisationnel jour après jour. Ils sont au bord de la révolte. En raison de l’aveuglement (ou de l’idéologie) de leurs dirigeants.

    Nous n’avons pas le temps de nous occuper du sort des migrants qui prennent la Mer en sachant parfaitement ce qu’ils risquent. La santé, la sécurité, la prospérité des autochtones d’Europe nous est plus importante, elle est prioritaire. Rien d’autre ne compte. Demi tour. Blocus. Liquidation des passeurs. Pression sur les pays d’origine. Et retour de l’Europe puissance, pas de l’Europe tiers monde qui est en train de se construire sous nos yeux.

    Du courage en politique.

    Julien Dir (Breizh-Info, 19 septembre 2023)

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