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juifs

  • Question juive, problème arabe...

    Les éditions Fayard viennent de publier un ouvrage d'Henry Laurens intitulé Question juive, problème arabe (1798-2001) et qui constitue la synthèse des cinq tomes de sa monumentale étude, La question de Palestine, publié entre 1999 et 2015 chez le même éditeur. Directeur du centre d'étude et de recherches sur le Moyen-Orient contemporain (CERMOC) à Beyrouth puis directeur scientifique de l'Institut français du Proche-Orient entre 2001 et 2003, Henry Laurens est depuis 2003 professeur au Collège de France, titulaire de la chaire d'histoire contemporaine du monde arabe.

    Laurens_Question juive, problème arabe.jpg

    " En 1999 paraissait le premier tome de  La question de Palestine, consacré à la genèse de cette histoire. Ce volume fut suivi de quatre autres, abordant les enjeux du mandat britannique, les premières années d'Israël, l'apogée du conflit israélo-arabe et les tentatives de paix. 
    Henry Laurens propose une synthèse magistrale de cette œuvre de référence, retraçant minutieusement les étapes de ce qui deviendra le conflit israélo-palestinien, de l'invention de l'État d'Israël à la montée du nationalisme arabe en passant par la diplomatie internationale et les guerres entre États.
    Analysant deux siècles d'histoire, l'historien y expose les conflits, ouverts ou latents, les violences, mais aussi les initiatives de paix dans le Proche et Moyen-Orient et, plus généralement, dans le monde entier. Au fil des séquences historiques, se profilent peu à peu deux logiques qui s'opposent  : la diplomatie et la situation sur le terrain. "

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  • Tour d'horizon... (238)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Grand Continent, Alice Pannier évoque la question des technologies critiques qui font l’objet d’affrontements géopolitiques pour leur appropriation...

    Entre la guerre et la recherche : maîtriser les technologies critiques dans la recomposition

    ordinateur quantique.jpg

     

    - sur le site de La Règle du Jeu, l'intervention de Stéphane Zagdanski au colloque «Heidegger et "les Juifs"», qui s'est tenu en janvier 2015 à la Bibliothèque nationale de France...

    Colloque «Heidegger et « les juifs »» – Stéphane Zagdanski

    Colloque_Heidegger et les Juifs.png

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  • Histoire d'une falsification...

    Les éditions L'Artilleur viennent de publier un essai historique de Jean-Marc Berlière, Emmanuel de Chambost et René Fiévet intitulé Histoire d'une falsification - Vichy et la Shoah dans l'Histoire officielle et le discours commémoratif.

    Historien, professeur à l'université de Bourgogne, Jean-Marc Berlière est spécialiste de la police. Il a publié, notamment avec Franck Liaigre, plusieurs livres importants et décapants sur la période l'Occupation et de l'immédiate après-guerre comme Ainsi finissent les salauds (Robert Laffont, 2012), Liaisons dangereuses (Perrin, 2013), Liquider les traîtres (Robert Laffont, 2015) ou encore Camarades la lutte continue ! (Robert Laffont, 2015).

    Respectivement ingénieur et économiste, Emmanuel de Chambost et René Fiévet ont publié des ouvrages historiques.

    Berlière-Chambost-Fiévet_Histoire d'une falsification.jpg

    " La commémoration du 80ème anniversaire de la « rafle du vel d’hiv » le 17 juillet 2022, a donné lieu à un exemple édifiant d’instrumentalisation politique de l’histoire.

    Devant le flot d’approximations hasardeuses, d’affirmations erronées, d’élisions proférés jusqu’au plus haut niveau de l’État, cet usage de l’histoire à des fins idéologiques, cet oubli des règles élémentaires de la recherche historique, les auteurs de cet ouvrage, venus d’horizons différents, mais épris d’un même souci de rigueur, ont souhaité redonner sa complexité à une question qu’on ne saurait réduire à une initiative purement vichyste, au point d’effacer les circonstances - la défaite, l’armistice, l’occupation- et le rôle essentiel de l’occupant nazi quasiment absent des discours officiels.
    Cette culpabilisation, ces dérapages des discours commémoratifs s’inscrivent dans une dérive idéologique suscitée par quelques historiens et largement relayée dans les media grand public, dérive qu’il convient également de mettre en lumière et d’analyser.
    L'Histoire a suffisamment démontré les lourdes responsabilités qui pèsent sur le gouvernement de l'Etat français et ses dirigeants dans les persécutions antisémites sans qu'il soit besoin d'y ajouter celles qui ne sont pas de son fait. "

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  • Des Juifs dans la Collaboration...

    Les éditions du Détour ont réédité avant l'été l'étude historique de Maurice Rajsfus intitulée Des Juifs dans la Collaboration - L'UGIF (1941-1944), qui avait été publiée initialement en 1980, avec une préface de Pierre Vidal-Naquet, et était introuvable depuis plusieurs années. L'auteur, écrivain et journaliste, a milité jusqu'à sa mort à l'extrême-gauche.

    Sur le même thème, on devra aussi consulter la synthèse de Jean-Claude Valla, Ces Juifs de France qui ont collaboré, récemment réédité par les éditions Dualpha.

     

    Rajsfus_Des juifs dans la collaboration.jpg

    " De 1941 à 1944, certains notables juifs français ont servi la politique de Vichy et ont facilité la politique d'extermination. Ce lourd dossier sur l'Ugif (Union générale des Israélites de France) montre comment ces notables « bienfaisants » participèrent à la mise en place d'une organisation qui permis l'intensification de la répression antijuive.

    Au nom de la politique du moindre mal, les dirigeants de l'Ugif ont accepté les lois racistes et appliqué les directives de Vichy. Cette politique dont le but essentiel était d'éviter que la répression ne frappe les Juifs français, permettra, dans un premier temps, d'isoler les Juifs étrangers et de mieux les désigner aux coups des nazis et de la police. Cette attitude ira jusqu'à la collaboration active, pour certains, sans pour autant protéger les principaux dirigeants de cette organisation qui seront, à leur tour, arrêtés et déportés. "

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  • Céline, la race, le Juif...

    En 1999, dans L'antisémitisme de plume (Berg international, 1999), ouvrage dirigé par Pierre-André Taguieff, Annick Duraffour livrait une étude de cinquante pages intitulée « Céline, un antijuif fanatique ». Presque vingt ans plus tard, le même duo revient, sans doute pour ceux qui n'auraient pas bien compris, avec Céline, la race, le Juif, un livre de plus de mille pages, publié aux éditions Fayard... Bref, c'est un peu Tout ce que vous vouliez savoir sur l'antisémitisme de Céline sans jamais oser le demander ! Un pavé indubitablement réservé aux fous de Céline ainsi qu'à à ses détracteurs les plus fanatiques - mille pages sur un auteur que l'on vomit, ce n'est pas rien -... et sans doute également aux antisémites laborieux et un brin pervers !...

     

    Taguieff_Céline.jpg

    " On croit connaître Céline. On connaît les bribes d’une légende pieusement transmise qui se défait pour se recomposer, ainsi que les portraits arrangés au fil des biographies publiées.
    La recherche de la vérité plutôt que les ruses de la disculpation conduit à ce portrait sans complaisance, qui examine les moments cruciaux d’un itinéraire qu’on ne peut réduire à une carrière littéraire, sous peine de ne plus comprendre vraiment l’écrivain. Car celui-ci a cherché à agir sur son époque.
    En 1937, ennemi du Front populaire et partisan d’une « alliance avec Hitler », Céline choisit de devenir un écrivain antijuif. Il s’engouffre opportunément dans la vague antisémite, bataillant sans relâche contre le « péril rouge » et le « péril juif ». Pour confectionner ses pamphlets, il puise dans la propagande nazie diffusée par diverses officines, dont le Welt-Dienst. Il met en musique les idées et les slogans. Pendant l’Occupation, il fait figure de nouveau « prophète », de « pape de l’antisémitisme ».
    Cette vérité historique heurte frontalement la légende de l’écrivain, celle de l’« écriture seule ».
    Le cas de Céline est-il comparable à celui des autres intellectuels du collaborationnisme ? Jusqu’à quel point adhère-t-il à la vision hitlérienne ? Jusqu’où est-il allé ? Que savait-il vraiment sous l’Occupation ? Que peut-on reprocher à Céline, des mots seulement, ou aussi des actes ?
    Avec Céline, c’est tout un imaginaire raciste, antisémite et complotiste qui se livre à l’observation. Se montre ici le fonctionnement d’un esprit raidi dans un réseau de préjugés et de convictions inébranlables, qui force à poser autrement la question du scandale-Céline : comment cet homme a-t-il pu écrire Voyage au bout de la nuit ?
    Ce livre est une somme, le livre de référence que l’on attendait sur le cas Céline. Il croise la lecture des textes avec l’histoire intellectuelle et politique. Une étude critique, rompant avec les habituelles approches, plus ou moins apologétiques. L’érudition y est mise au service de la volonté de clarifier et de comprendre. Pour une vision « décapée » de l’écrivain engagé, par-delà les clichés. "

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  • Kippa et communautarisme juif...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 14 janvier 2016 et consacrée à la question du communautarisme religieux au travers de la question du port de la kippa par les membres de la communauté juive...

     


    "La kippa est une sorte de selfie religieux... par rtl-fr

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