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jean-marie croisile

  • Quand des volontaires français rejoignaient la division Charlemagne...

    Les éditions Jourdan viennent de publier un ouvrage de Dominique Lormier intitulé SS français - Récits, lettres et témoignages inédits de la SS Charlemagne. Sur le même thème, les éditions Nemrod publient Sous uniforme allemand, un récit inédit de Jean-Marie Croisile qui retrace son parcours dans la Légion des volontaires français contre le bolchévisme, puis dans la division Charlemagne.

     

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    " Cet ouvrage captivant présente les récits inédits de Waffen SS français ayant lutté contre l'armée soviétique en 1944-1945. Dans la neige et le froid, contre un adversaire implacable, et mieux armé, ils ont été engagés dans des opérations souvent suicidaires, de véritables missions de sacrifice ultime.

    Chez beaucoup d'engagés français dans la Waffen SS on retrouve la quête d'un " idéal " fasciste, porté par la camaraderie indestructible du front, la nostalgie fraternelle des tranchées, le culte de la force virile, la fascination pour l'univers militaire allemand, la haine du communisme et du capitalisme, le goût de l'aventure et de l'épopée guerrière, la volonté de restaurer l'héroïsme militaire français dans un cadre européen... Ils rêvent d'un ordre militaire nouveau, hérité de la chevalerie médiévale. Un ordre fondé sur la discipline, l'honneur, la fidélité, le sens du sacrifice, le mépris de la mort. Un ordre quasi religieux, où se retrouvent des catholiques traditionalistes et des païens convaincus. Tous ne sont pas antisémites, mais avant tout anticommunistes.

    La Waffen SS " française " recrute des idéalistes, des braves types, des moins braves types, des fanatiques, des fourvoyés, des malchanceux. On y retrouve toutes les classes sociales de la France de l'époque : aristocrates, bourgeois, fonctionnaires, ouvriers et paysans.

    Cet ouvrage ne se veut en aucun cas une réhabilitation déguisée de ces combattants d'une cause perdue. L'auteur se contente de relater le plus fidèlement possible leurs témoignages, tout en écartant toute forme d'apologie du nazisme. "

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    " En février 1943, déterminé à participer à la lutte contre le communisme sur le front de l'Est, Jean-Marie Croisile signe son engagement au sein de la Légion des volontaires français contre le bolchevisme. Un choix qui le conduira plus tard à intégrer la 33e Division SS Charlemagne avec laquelle il participera à la défense de Berlin. À l'automne 1943, c'est au tour de son jeune frère, Alain Croisile, puis de leur père, Jean Croisile, de signer un engagement au sein de la Waffen-SS. À la lumière de l'histoire, il s'agit d'un choix indéfendable qui les conduira à la fin de la guerre à affronter la Haute Cour de Justice de Colmar pour avoir « sciemment accompli des actes de nature à nuire à la défense nationale. » Au vu de l'histoire familiale, il s'agit d un choix d'autant plus incompréhensible que le père, Jean Croisile, est un ancien héros de la guerre de 1914-1918, cinq fois blessé dans les combats, dont trois fois à Verdun, mais aussi un vétéran de la campagne de 1940 au cours de laquelle il s'est encore battu vaillamment contre l'ennemi allemand. « Je puis assurer, en toute conscience, que malgré nos pauvres moyens matériels, j'ai toujours résisté face à l'ennemi, de toutes mes forces, et s'il y avait eu en France plus de résistants à ce moment-là [mai 1940], il est bien certain que les événements auraient pris une tout autre tournure », déclarait d'ailleurs Jean Croisile aux jurés chargés de le juger en 1945. Construit autour du récit inédit de Jean-Marie Croisile, et complété par différentes recherches qui permettent de retracer le parcours de cette famille depuis les années 1900 jusqu'à son procès devant la Haute Cour de Justice de Colmar, Sous uniforme allemand dévoile pour la première fois, sans romantisme ni emphase, ce que fut le cheminement complet de ces hommes qui firent le choix d'aller combattre sur le front de l'Est et la réalité de ce qu'ils vécurent. "

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