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istanbul

  • La fin de l’Empire romain d’Orient...

    Les éditions Perrin viennent de publier une étude historique de Sylvain Gouguenheim intitulée Constantinople 1453.

    Professeur d'histoire médiévale à l’École Normale Supérieure de Lyon, Sylvain Gouguenheim, qui a publié une étude sur les Chevaliers teutoniques, est également l'auteur de Aristote au Mont Saint-Michel - Les racines grecques de l'Europe chrétienne (Seuil, 2008), de Frédéric II - Un empereur de légende (Perrin, 2015), de La gloire des Grecs (Cerf, 2017) et de Les derniers païens - Les Baltes face aux chrétiens XIIIe - XVe siècles (Passés Composés, 2022).

     

    Gouguenheim_Constantinople 1453.jpg

    " 29 mai 1453, un mardi, jour du dieu de la Guerre, Constantinople, la seconde Rome, capitale millénaire de l’Empire byzantin, tombe aux mains des Turcs. L’empereur Constantin XI disparut ce jour-là dans la mêlée, les armes à la main. 7 000 hommes avaient résisté cinquante-cinq jours durant à plus de 100 000. Mise à sac, « la Ville » fut dépeuplée et 50 000 esclaves partirent pour le monde ottoman.
    Le sultan Mehmed II avait mérité son surnom de « conquérant » ; il venait d’accomplir les prophéties appuyées sur le Coran qui promettaient la Ville à l’islam. « Agia Sophia », Sainte-Sophie, la plus grande église chrétienne, fut transformée en mosquée. Istanbul naissait.
    Ce livre retrace avec minutie les impressionnantes péripéties de ce siège hors normes : on se battit sur terre, sous terre, sur mer ; des navires franchirent des collines ; d’énormes canons frappèrent jour et nuit, sans relâche, les plus impressionnantes murailles d’Europe ; des hommes et des femmes luttèrent jusqu’aux dernières extrémités ; d’autres trahirent.
    Au-delà des combats homériques, le lecteur découvrira l’inexorable et impressionnante progression des conquêtes ottomanes et la lente agonie de l’Empire grec, miné par ses crises internes, proie des puissances européennes, oublié de la chrétienté.
    Le récit prend appui sur les travaux les plus récents (historiens, archéologues) et sur l’ensemble des sources grecques, turques, latines, rédigées par des participants, ou des témoins des combats, qui en ont laissé des relations poignantes. "

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