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henri béraud

  • Quand Henri Béraud visitait Moscou...

    Les éditions Auda Isarn viennent de rééditer Ce que j'ai vu à Moscou, un grand reportage d'Henri Béraud en Russie bolchévique qui montre, en 1925, la réalité du régime derrière le voile de la propagande.

    Journaliste et grand reporter, romancier, polémiste, l'écrivain lyonnais Henri Béraud (1885-1958) a été un des journalistes les plus célèbres et lus de son temps. Il a obtenu le prix Goncourt pour son Martyre de l'obèse et est également l'auteur du cycle de Sabolas (Le Bois du templier pendu, Les lurons de Sabolas, Ciel de suie), chronique romanesque à travers les siècles d'un petit village du Lyonnais et des lignées familiales qui le composent.

     

     

    Béraud_Ce que j'ai vu à Moscou.jpg

    " Après la révolte irlandaise ou la révolution fasciste italienne, Henri Béraud part en septembre 1925, pour le compte du Journal, en URSS. Dans une langue toujours parfaite, notre flâneur salarié conte 1001 scènes de la vie moscovite auxquelles assiste, des nepmen si peu socialistes aux gens du peuple qui se baignent nus dans la Moskova, des orchestres tsiganes qui, dans les restaurants, font « tomber des larmes de leurs violons » aux personnels des hôtels espionnant les étrangers pour le compte du Guépéou.

    Sil va voir la momie de Lénine, Béraud s'entretient avec le puissant Kamenev, pas encore purgé, essaie de rencontrer Trotsky, déjà écarté et invisible. Plus drôle, il assiste à un ahurissant soviet surréaliste réunissant à la fois des peintres et des cochers !

    Tout le talent de Béraud est là, dans ces « choses vues avec un œil amusé mais acerbe, qui démonte le mirage Potemkine du communisme naissant. D'ailleurs, les communistes ne lui pardonneront pas ce livre à la Libération quand, s'ajoutant à l'épisode Salengro, cela lui vaut une peine d'une incroyable dureté au regard de son attitude sous l'Occupation. "

     

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  • Ecrire la guerre...

    Le trente-septième numéro de la revue Livr'arbitres, dirigée par Patrick Wagner et Xavier Eman, est en vente, avec un dossier consacré aux écrivains aquitains, un autre aux reporters de guerre et un dernier au cinéma français...

    La revue peut être commandée sur son site :  Livr'arbitre, la revue du pays réel.

     

    Livr'arbitres 37.png

    Au sommaire de ce numéro :

    Éditorial

    Plaisirs solittéraires

    Coups de cœur

    Frantz Wouilloz-Boutrois

    Olivier Frébourg

    Michel Bernard

    Antoine Wauters

    Philippe Lacoche

    Sélection de livres

    Nouveautés

    Bernard Quiriny

    Alissa Wenz

    Henri Béraud

    Maxime Dalle

    Dossier

    Écrivains de la Nouvelle Aquitaine

    Les correspondants de guerre

    Cinéma français : une exception culturelle ?

    Entretien

    Stéphane Barsacq

    Alfred Eibel

    Marc Laudelout

    Stéphane Maltère

    Adrien Renouard

    Yann Vallerie

    Domaine étranger

    Zissimos Lorentzatos

    Dylan Thomas

    Essai

    Chantal Delsol

    Michel Michel

    Michel Geoffroy

    Henri Levavasseur

    Emmanuel Jaffelin

    Histoire panorama

    Correspondance Chardonne-Morand

    Thierry Hesse et le soldat feldgrau

    In Memoriam

    José Cabanis

    Littérature jeunesse

    Antoine Guillopé, Contes d'Andersen, Georges Orwell

    Science-fiction

    Rosa Montero

    Bande dessinée

    René Barjavel / Sylvain Tesson / Dimitri

    Carrefour de la poésie

    Réflexions

    Poètes bas-normands

    Peinture en prose

    Poème en prose

    Nouvelle

    La bataille de Lazarevo

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  • Henri Béraud, version reporter...

    Les éditions Séguier publient, sous la direction de Cédric Meletta, une anthologie des reportages d'Henri Béraud écrits entre 1919 et 1933 intitulée Henri Béraud, version reporter, . Écrivain, Henri Béraud (1885-1958)  est également l'auteur de nombreux romans et notamment du cycle de Sabolas (Le Bois du templier pendu, Les lurons de Sabolas, Ciel de suie), histoire à travers les siècles d'un petit village du Lyonnais et des lignées familiales qui le composent.

    Béraud_Henri Béraud, version reporter.jpg

    " Pendant l’entre-deux-guerres, il fut l’une des figures de l’Âge d’or du grand-reportage – l’un des plus lus, l’un des plus célèbres, et peut-être le plus talentueux d’une génération où se côtoient Kessel, Londres, Morand, Cendrars et Simenon. Il commence sa carrière de journaliste avec des convictions fermement ancrées à gauche. Ses articles sont publiés dans Le Canard enchaîné, Le Journal, L’Œuvre, Paris-Soir, et surtout Le Petit Parisien. C’est avant tout un enquêteur de terrain, un pèlerin de l’info qui arpente sans relâche le continent pour prendre le pouls du monde partout où il bat. Mais c’est aussi un authentique écrivain, un escrimeur du style récompensé d’un double prix Goncourt en 1922. Ainsi, dans ses reportages, avec des mots simples qui parlent à tous, un sens acéré de la formule et un don inné pour la polémique, le journaliste raconte, décortique et fait vivre à ses lecteurs les événements dont il est le témoin.

    Dans les années 1930, Béraud s’éloigne de ses convictions humanistes pour se rapprocher de l’extrême droite nationaliste et antisémite. Le tournant décisif sera l’affaire Stavisky, en 1934, qui marquera la rupture définitive avec Le Canard enchaîné. Viendront la guerre, une compromission avec le régime de Vichy, une condamnation à mort à la Libération avant la grâce accordée par de Gaulle. Et enfin la disparition, en 1958 – avant l’oubli.

    La fin de ce parcours aura ainsi occulté l’homme, l’écrivain et le journaliste que Béraud fut aussi dans la première partie de sa carrière. Cette anthologie, qui réunit une sélection de ses meilleurs reportages publiés entre 1919 et 1933, propose de le redécouvrir. De Madrid à Londres, de Rome à Moscou en passant par le puzzle politique de l’Europe centrale, les articles de Béraud nous font sillonner le continent, et sous sa plume vive, mordante, nous assistons presque « en temps réel » à la guerre d’indépendance irlandaise, à la construction de l’Union soviétique et de la Turquie kémaliste, à la marche fasciste sur la capitale italienne, à la montée du nazisme en Allemagne…

    Relire le Béraud « première période », ce n’est pas réhabiliter l’homme. C’est se replonger dans les remous d’une Europe en crise vue à travers le prisme de l’un de ses plus fins observateurs pour mieux comprendre les dangers qu’elle partage avec la nôtre.

    La direction de cette anthologie a été confiée à Cédric Meletta, spécialiste de la période, qui signe une longue préface et un appareil de notes complet qui permettent de resituer la trajectoire de Béraud et ses articles dans leur contexte historique, et d’en décrypter les enjeux. "

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  • Les retours de Patrick Gofman...

    Les éditions du Retour aux sources viennent de publier Retours, un livre de Patrick Gofman, préfacé par Péroncel-Hugoz. Écrivain, journaliste, polémiste, Patrick Gofman est, notamment, l'auteur de l'excellent roman Coeur-de-cuir (Flammarion, 1998) ainsi que de quelques ouvrages grinçants comme le Dictionnaire des emmerdeuses (Grancher, 2012) ou Vengeances de femmes (Fol'fer, 2011).

     

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    " Le grand reporter Henri Béraud épatait les foules et leur vendait des centaines de milliers de livres, avant la guerre (1939-45), en leur contant ce qu'il avait vu à Moscou, Rome ou Berlin, sans sortir d'Europe. C'était il y a bientôt cent ans. Moscou était à trois jours de train, et le visa pour l'Union Soviétique (où Kamenev, en 1925, était « indiscutablement l'homme le plus important », croyait Béraud) demandait un mois de démarches.

    En 1968 encore, mon envol sur KLM pour une autre planète, Houston (Texas, USA), causa quelque émotion dans ma petite famille, à Caen (Calvados).

    Mais nous sommes à présent au XXIe siècle. Et je ne m'étonne pas de recevoir une carte postale de l'île Maurice, dans l'océan Indien, où mon frère a conduit son épouse et leurs quatre enfants, simplement pour animer leur Nouvel An 2014.

    Je n'escompte donc nullement vous éblouir avec mes pérégrinations à Léningrad, Madagascar ou Washington D.C. Un million de Français visitent les États-Unis chaque année. J'espère seulement retenir votre attention, une heure ou deux, en partageant un regard sui generis sur des horizons qui demeurent lointains, à bien des égards. "

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  • L'Énigme du Lundi de Pâques...

    Les éditions Auda Isarn inaugurent avec L’Énigme du lundi de Pâques d'Henri Béraud une collection policière intitulée Le Lys noir et dirigée par Francis Bergeron et Pierre Gillieth. Grand journaliste et écrivain d'avant-guerre, Henri Béraud est l'auteur de nombreux romans et notamment du cycle de Sabolas (Le Bois du templier pendu, Les lurons de Sabolas, Ciel de suie), histoire à travers les siècles d'un petit village du Lyonnais et des lignées familiales qui le composent.

     

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    " Henri Béraud (1885-1958) est sans doute le plus grand écrivain lyonnais, celui qui a le mieux raconté le petit peuple de la Croix-Rousse et des traboules (relire notamment La Gerbe d’or). Prix Goncourt en 1922 (Le Martyre de l’obèse), il fut aussi un polémiste (et grand reporter) de talent, notamment dans La Gerbe. Épuré à la Libération, il fut emprisonné au bagne de Saint-Martin de Ré où il écrivit ce policier : L’Énigme du lundi de Pâques. Ce roman à énigme totalement inédit raconte l’enquête autour du meurtre de l’avocat général Morturiaud, retrouvé sans vie sur la voie ferrée du train Paris-Marseille. "

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