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helmuth plessner

  • L'homme du ressentiment...

    Les éditions Bartillat viennent de rééditer un essai de Max Scheler intitulé L'homme du ressentiment. Philosophe allemand, marqué par l'influence de Nietzsche, Max Scheler est le père du courant de l'anthropologie philosophique (Helmuth Plessner et Arnold Gehlen).

     

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    " Dans L'Homme du ressentiment (1923), Scheler examine ici, selon la pure méthode de description phénoménologique, un phénomène psychique entrevu par Nietzsche, le ressentiment. À l'origine, le ressentiment est toujours l'expression de quelque sentiment d'impuissance, né de l'échec du sujet à assumer selon les formes de sa personnalité telle ou telle valeur morale. C'est Nietzsche qui a donné à cette notion un droit de cité dans le sens technique dans le domaine de la philosophie. Max Scheler tente dans ce volume la description d'une totalité d'expériences et d'actions vécues en étudiant l'homme de ressentiment et insère sa doctrine dans le cadre d'une philosophie des valeurs. Scheler se dresse contre la conception nietzschéenne du christianisme qui est expliqué au travers de cette notion dans La Généalogie de la morale.
    Dans le contexte actuel de remontée du ressentiment, la pensée de Scheler analysant cette notion retrouve une actualité particulière. La réédition de ce classique est d'autant plus justifiée. "

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  • L'Homme, sa nature et sa position dans le monde...

    Les éditions Gallimard viennent de publier un essai d'Arnold Gehlen intitulé L'Homme - Sa nature et sa position dans le monde.

    Figure de proue de l'anthropologie philosophique, Arnold Gehlen, dont la réflexion porte sur l'homme en tant qu'"animal inachevé" (Nietzsche) mais "ouvert au monde", est considéré comme un des intellectuels conservateurs les plus importants  du XXème siècle. Son œuvre a été, jusqu'à présent, très peu traduite en français et donc largement ignorée de ce côté-ci du Rhin. Seuls deux recueils de textes intitulés Anthropologie et psychologie sociale (PUF, 1990) et Essais d'anthropologie philosophique (Maison des sciences de l'homme, 2010) ont été publiés au cours des trente dernières années. Il convient aussi de noter que la revue Krisis d'Alain de Benoist avait traduit un texte de Gehlen, Problèmes psychosociologiques de la société industrielle, dans son numéro consacré à la technique (n°24, novembre 2000).

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    " Arnold Gehlen (1904-1976) est l'un des protagonistes majeurs, à côté de Max Scheler et de Helmuth Plessner, de l'anthropologie philosophique, vaste courant encore méconnu qui a traversé le XXe siècle en dialoguant avec la plupart des écoles philosophiques et sociologiques allemandes, de la phénoménologie à l'école de Francfort. Son maître-ouvrage, L'Homme, paru en 1940, est considéré comme l'un des trois livres fondateurs de ce courant, à côté de La Situation de l'homme dans l'univers, de Scheler (1928) et des Degrés de l'organique et l'Homme, de Plessner (1928). Il interroge la place spécifique de l'homme comme organisme vivant dans la nature, selon une approche qui croise les sciences de son temps, la tradition philosophique de l'idéalisme allemand et le pragmatisme américain. Le concept de l'homme comme "être déficient" , biologiquement inadapté, met en relief sa constitution physique particulière, ouverte au monde, par contraste avec la morphologie de l'animal, corrélée à son milieu naturel. L'homme, cet orphelin de la nature, survit en compensant ses déficiences biologiques initiales par l'action, laquelle lui permet d'élaborer une "nature artificielle" . Cette anthropologie de l'action débouche sur une théorie des institutions que Gehlen allait développer par la suite et dont il propose une première esquisse dans ce livre. "

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  • Introduction à l'anthropologie philosophique...

    Les éditions Gallimard viennent de publier un essai d'Helmuth Plessner intitulé Les degrés de l'organique et l'homme - Introduction à l'anthropologie philosophique. Philosophe et sociologue, Helmuth Plessner est un des principaux représentants de l'école allemande de l'anthropologie philosophique, avec Max Scheler et Arnold Gehlen. De ce dernier, on pourra utilement consulter les Essais d'anthropologie philosophique (Maison des sciences de l'homme, 2010) pour découvrir cette école de pensée.

     

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    " Helmuth Plessner (1892-1985) est l'un des fondateurs d'un courant de la pensée allemande encore peu connu en France, l'anthropologie philosophique. Ce mouvement, né dans les années 1920 et illustré par des auteurs comme Max Scheler ou Arnold Gehlen, se propose d'établir le propre de l'homme en le fondant sur une philosophie de la vie. Les Degrés de l'organique et l'Homme, paru en 1928, est l'une de ses expressions majeures. L'ouvrage s'efforce d'identifier la caractéristique essentielle d'un organisme et de rendre intelligible les niveaux d'organisation qu'il est susceptible d'atteindre. Le concept de "positionnalité" permet de mettre en lumière les trois degrés d'activité par rapport au milieu qui correspondent à la plante, à l'animal et à l'homme. Dans cette perspective, le propre de l'homme apparaît tenir à son "excentricité", c'est-à-dire à la façon de faire advenir l'existence d'un "je" capable de tout objectiver sans être lui-même objectivable. L'enquête ouvre ainsi la voie d'un humanisme non anthropocentrique qui conserve à l'homme sa qualité de vivant tout en affirmant sa capacité singulière de se décentrer en permanence par rapport à son organisme. "

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