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dysphorie de genre

  • Les ados trans, abus transsexuel sur mineur !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de François Bousquet cueilli sur le site de la revue Éléments et consacré la mode de la transsexualité chez les adolescentes.

    Journaliste, rédacteur en chef de la revue Éléments, François Bousquet a aussi publié Putain de saint Foucauld - Archéologie d'un fétiche (Pierre-Guillaume de Roux, 2015), La droite buissonnière (Rocher, 2017), Courage ! - Manuel de guérilla culturelle (La Nouvelle Librairie, 2020) et Biopolitique du coronavirus (La Nouvelle Librairie, 2020).

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    Les ados trans, abus transsexuel sur mineur

    Ce samedi, avait lieu la Marche des fiertés LGBT. Arrêtons-nous sur le «T», pour trans et pour testostérone. La testostérone, c’est le choix que font de plus en plus de jeunes adolescentes… dont elles se repentiront adultes.

    Il y a 80 ans, Henry de Montherlant publiait son prodigieux cycle sur Les Jeunes Filles. Une charge de cavalerie contre le beau sexe, injuste, féroce, réjouissante. Elle serait aujourd’hui impubliable pour un tas de raisons. La première d’entre elles, c’est que les jeunes filles en question veulent devenir des garçons. Convenons que la chose n’aurait pas déplu à Montherlant.

    Gender fluid, c’est la nouvelle mode qui fait fureur dans les cours d’école. Adieu la mélancolie de La Dame aux Camélias, finie l’hystérie du docteur Charcot, dévaluée l’anorexie des défilés de mode. Chaque époque développe son propre mal du siècle : au XXIe, ce sont les troubles dans le genre – la dysphorie de genre, si vous préférez, en charabia LGBT, qui attend son Molière pour l’épingler.

    De jeunes elfes et de vieux orques

    Autrefois, la transsexualité était surjouée, elle relevait du folklore homosexuel. Michou et son cabaret. Michel Serrault et La Cage aux folles couinant après son Renato d’amour sorti d’on ne sait quel musée Grévin du travestissement. On était au théâtre, aujourd’hui on est dans Halloween ou un film de zombie. Le 26 mars 2021, le monde entier, médusé, découvrait les frisottis capillaires de la nouvelle secrétaire adjointe à la Santé de l’administration Biden, Rachel Levine, la première transgenre de l’histoire américaine à ce niveau de pouvoir. Rachel Levine appartient encore au monde de La Cage aux folles. C’est une grosse citrouille fripée coiffée d’une perruque qui tient plus du joint de plomberie en filasse que des modèles en vigueur dans les cours européennes au XVIIIe siècle. Autre signe particulier : elle fait peur aux enfants, ce que sa profession n’indique pas d’emblée : la dame était pédiatre avant d’être ministre.

    Jeunes, les trans ressemblent à des elfes ; vieux, à des orques, elfes déchus. Laissons à Rachel Levine le soin de s’occuper des orques et concentrons-nous sur les elfes innocents. Leur modèle, c’est la comédienne Elliot Page devenue garçon, aussi lisse qu’un androïde, aussi impubère qu’un visage de manga. C’est l’esthétique Pokémon à l’heure de sa reproductibilité cosmétique et hormonale.

    Pour la première fois, une enquête fouillée fait le point sur ce phénomène qui suit une courbe épidémique. Son titre ? Dommages irréversibles. Comment le phénomène transgenre séduit les adolescentes, aux éditions du Cherche Midi. Elle est signée Abigal Shrier, journaliste au Wall Street Journal, et a valu à son auteur une belle campagne de dénigrement aux États-Unis. Abigal Shrier n’est pourtant pas un vieux chaperon austère qui veut mettre une ceinture de chasteté aux jeunes filles. Ce sont d’ailleurs les jeunes filles qui enfilent d’elles-mêmes ces nouvelles ceintures de chasteté : shoots hormonaux, stérilisation, ablation ou mutilation irréparable de l’appareil génital.

    La « T » = la testostérone

    Que nous apprend Abigal Shrier ? Que la dysphorie de genre est une construction sociale. Les médecins évoquent un phénomène de contagion par les pairs. Les filles qui veulent transitionner le font en groupe. Ultraconnectées, elles découvrent derrière leur écran ce qu’elles croient être la vraie vie. La fragilité psychique de ces ados est le revers de la surprotection des parents, majoritairement des familles blanches politiquement progressistes de la classe moyenne supérieure américaine. Ces jeunes filles, qui ont pourtant reçues une éducation très libérale, ne connaissent rien au sexe. Elles observent les transformations de leur corps avec angoisse au moment de la puberté, avec le sentiment d’habiter un corps étranger, comme une chrysalide libérée de son cocon. Comment ces filles pourraient-elles avoir le corps de Kim Kardashian, les yeux de Rihanna et la voix de Beyoncé dont on les gave depuis l’enfance ? Im-pos-si-ble. Il ne leur reste qu’une option : ne pas être. Car les filles qui transitionnent ne veulent même pas devenir des garçons. Leur objectif, c’est cesser d’être des filles. Elles téléchargent leur identité sur Internet, avant de l’expérimenter pour de bon dès l’âge de 12 ans, le seuil à partir duquel on peut transitionner en Californie, sans l’autorisation des parents, cela va sans dire, même si c’est mieux en le disant.

    La théorie du genre et la transidentité sont enseignées dans les écoles, supports pédagogiques à l’appui. Les parents qui osent s’en indigner voient une armée de cyberactivistes trans leur tomber dessus. Un grand classique. Les parents ont l’impression que leur enfant a rejoint une secte dont les gourous sont des youtubeurs qui vendent aux ados les mirages d’un produit dopant : la « T », pour la testostérone.

    « Nous sommes entrés dans une ère de “solutions miracles”, résume Abigal Shrier. La Ritaline pour l’inattention, les opioïdes pour la douleur, le Xanax pour le stress, le Lexapro pour la dépression, la testostérone pour la puberté féminine. »

    Ne donnez pas de smartphone à votre enfant !

    Les médecins sont sommés d’accompagner l’autodiagnostic de dysphorie de genre établi par des patientes qui ont 13 ou 14 ans. On parle alors de « soins affirmatifs ». En gros, les médecins doivent abonder dans le sens des jeunes filles, faute de quoi ils sont accusés de transphobie. Tel est le standard médical américain.

    Imaginons une ado qui va voir son médecin parce qu’elle se prend pour un canidé :

    – Docteur, docteur, je suis un chien !

    – Ah bon, mademoiselle, je croyais que vous étiez une jeune fille ! Mais bon puisque vous vous considérez comme un chien, je vais vous prescrire des croquettes !

    Voilà en quoi consiste cet autodiagnostic. C’est une thérapie dite affirmative. Le médecin n’est là que pour dire à l’enfant : « Oui, tu es un chien et je fais te faire illico, pour ne pas être harcelé, une demande de prise en charge pour tes croquettes. Tes croquettes seront gratuites et tes parents n’en seront rien ! »

    Voilà où nous en sommes. Les croquettes, c’est la Testostérone.

    On a beaucoup glosé sur les affaires de pédophilie et la permissivité des années 1970, mais que dire de la vogue des enfants transgenres ? « Dans vingt ans, s’alarme un psychothérapeute, nous repenserons la ruée vers le changement du sexe de nos enfants comme l’un des chapitres les plus sombres de la médecine. »

    Freud disait : « L’anatomie, c’est le destin ». N’en aurions-nous plus, ni anatomie ni destin, sinon celui tout tracé de l’indifférenciation sexuelle. Plus d’organes, ni d’orgasme. Thèse, antithèse – la synthèse, c’est la prothèse. Ni homme, ni femme, rien de plus qu’une chimère, en attendant le cyborg que nous promettent les gourous de la Silicon Valley.

    Parents, si vous voulez éviter ce futur, suivez scrupuleusement les 7 conseils que donne Abigal Shrier.

    1°) Ne donnez pas de smartphone à votre enfant !

    2°) Ne renoncez pas à votre autorité de parent !

    3°) Ne cautionnez pas l’idéologie du genre dans l’éducation de votre fille !

    4°) Protégez la vie privée de votre famille !

    5°) Envisagez des mesures extrêmes pour éloigner votre fille du danger !

    6°) Arrêtez de pathologiser l’enfance des filles et rappelez-leur, 7°), qu’il est merveilleux d’être une fille !

    Et soyez sûr que votre enfant ne vous remerciera jamais assez quand il aura 20 ans !

    François Bousquet (Site de la revue Éléments, 29 juin 2022)

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