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désir

  • Le Jardin des femmes perdues...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier le nouveau roman de Thomas Clavel intitulé Le Jardin des femmes perdues. Écrivain, chroniqueur et professeur de français, Thomas Clavel est déjà l'auteur d'un recueil de nouvelles, Les Vocations infernales (L'Harmattan, 2019) et de deux romans, Un traître mot (La Nouvelle Librairie, 2020) et Hôtel Beauregard (La Nouvelle Librairie, 2021).

     

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    " Victor Sabran est un sabreur de femmes. Magali Bavoir, sa voisine de palier, se rêve croqueuse d’hommes. Si notre séducteur arpente les jardins parisiens pour y cueillir la fleur de l’innocence, c’est dans son jardin secret que se réfugie cette trentenaire déçue par des amours virtuelles et frelatées. Lui, le bourreau des cœurs en guerre contre un féminisme conquérant et enragé. Elle, la victime autoproclamée d’une société misogyne et patriarcale. Tout semble opposer leurs deux journaux. Et pourtant, c’est à la même montagne qu’ils s’attaquent : celle du désir, dont on ne revient peut-être jamais.

    Tantôt des Hespérides, tantôt désespéré, Le Jardin des femmes perdues nous invite à parcourir les sentiers édéniques et diaboliques de la convoitise. "

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  • Nouvelle économie : crédit, désir et politique...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Hervé Juvin, cueilli sur son site personnel et consacré à l'effondrement de notre société basée uniquement sur le désir. Économiste de formation et député européen, Hervé Juvin est notamment l'auteur de deux essais essentiels, Le renversement du monde (Gallimard, 2010) et La grande séparation - Pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2013). Candidat aux élections européennes sur la liste du Rassemblement national, il a publié récemment un manifeste intitulé France, le moment politique (Rocher, 2018).

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    Nouvelle économie : crédit, désir et politique

    Usée jusqu’à la corde, la vieille ficelle de « la croissance est de retour » ne trompe plus personne. Malgré les milliards de milliards d’euros dont s’enivre la Commission européenne, de « Green Deal » en « Next generation », malgré la bonne volonté dégoulinante des commissions et des comités, malgré tous les efforts de la BCE, le recul du commerce mondial touche particulièrement l’Union européenne, et l’espoir d’une reprise en « V » s’éloigne à mesure que la déchirure du tissu économique local se précise. Voilà de quoi réjouir les adeptes de la décroissance écologique, et aussi bien, ceux qui voient dans l’hyperconsommation l’un des facteurs de la destruction à l’œuvre de nos conditions de vie. Voilà surtout de quoi en finir avec l’illusion économique sur laquelle toute politique ne bâtit que sur du sable.

    Crédit : trois chiffres résument la situation actuelle.

    Dans les années 1950, un dollar de crédit produisait quatre à cinq dollars d’activité en plus. Le crédit constituait réellement un levier de croissance.

    Dans les années 1990, quatre à cinq dollars de crédit produisaient un dollar de croissance. Les excès du crédit bancaire américain, tel que Bill Clinton y a cherché la fuite en avant de la propriété pour tous, sont l’expression d’une situation inédite ; le crédit échouait à générer l’activité. Beaucoup a été écrit sur les raisons de la stagnation, la panne de croissance, que certains voient séculaire, et le salut cherché dans l’innovation, dans les politiques monétaires accommodantes, le numérique. Rien n’y a fait. De plus en plus d’argent produit de moins en moins d’effet sur l’économie — la BCE l’a-t-elle vu ?

    Depuis deux ans, des milliards de milliards de dollars de crédit ne produisent pas un seul dollar de croissance réelle – mais des achats en Bourse qui poursuivent la plus longue et forte vague de hausse des prix d’actifs financiers jamais connue. Les entreprises attendent des effets de ruissellement qui ne viennent pas. Les politiques, avec la complicité des économistes et des banquiers centraux, amusent la galerie avec des prévisions comiques par leur invraisemblance, par exemple la fameuse reprise en V ; il est plus grave que certains se laissent prendre à la « nouvelle théorie monétaire » qui assure que les dettes ne seront jamais payées ! Si douce à entendre, si dure à oublier !

    Voilà pourquoi il est légitime d’interroger la fuite en avant de l’Union européenne et de la BCE. 250, 500, milliards, 1000 milliards pour le Green Deal, pourquoi pas le double pour « Next generation » — puisque c’est elle qui paiera ? Après la FED, la BCE invente l’argent magique, celui qui ne coûte rien et qui ne sera jamais remboursé. Et elle réfléchit à faire mieux ; créditer les comptes de chaque ménage européen de liquidités créées par la BCE, charge à lui de le consommer tout de suite — car la nouveauté du moment est que ce n’est pas le travail qui permet la consommation, par la valeur ajoutée apportée, l’individu est payé pour consommer — pour faire repartir cette croissance qui boude et sans laquelle nos sociétés semblent condamnées à s’effondrer sur elles-mêmes !

    La boucle est bouclée et elle pose des questions majeures à l’Union européenne, aux droits des citoyens et à la démocratie.

    La société libérale du désir et non du politique

    J’ai traité dans « Le Gouvernement du Désir » ce fait négligé ; le marketing et la publicité ont usurpé le propre du politique ; l’espoir d’une vie meilleure. Si vous voulez vivre mieux, plus la peine de voter, encore moins de militer, faites chauffer la carte de crédit ! En passant du libéralisme politique au libéralisme économique, celui de l’individu dont le seul interlocuteur est le marché, et qu’avait deviné Benjamin Constant dès 1810, nous avons changé d’espoir ; l’espoir révolutionnaire politique et démocratique s’est vu submergé et bientôt, dépassé, par la puissance révolutionnaire du désir marchand, du désir mimétique, du désir qui balaie tout sur son passage ; l’entreprise a pris le pouvoir à la faveur de la production du désir, la société libérale est devenue le cadre du déchaînement du désir, de tous les désirs. La liberté individuelle a servi le diktat du marché ; belle opération, qui fait du capitalisme financier de la fin du XXe siècle l’une des forces révolutionnaires les plus abouties qui aient été !

    Voilà l’effondrement actuel ; leurs pères ont tourné le dos à l’espoir révolutionnaire pour collectionner les stock-options, vanter la société ouverte et faire venir leurs esclaves des pays du Sud sous couvert de droits de l’homme, ils ont proclamé suivre leurs désirs sans entraves, leurs enfants se détournent de la société d’hyperconsommation, fuient les métropoles et cherchent à échapper aux ravages de la société multiculturelle, les uns en renouant avec les formes religieuses à disposition, les autres en se repliant sur des cellules amicales, familiales ou communautaires espérées imperméables, tous en condamnant sans retour les moyens tentaculaires d’exploitation du monde auxquels leur semble se résumer l’histoire de leurs pays, de l’esclavage à la colonisation et des missions religieuses à la diffusion de la culture et du mode de vie occidental.

    Les économistes et les dirigeants auxquels ils servent d’alibi entendent user de tous les moyens pour réveiller l’appétit de la croissance infinie, certains que de l’économie vient le salut. Ils se trompent, et l’insurrection des identités collectives à laquelle nous assistons devrait sonner leur réveil. Le temps n’est pas à l’innovation technique, marketing, le temps est à l’innovation sociale et politique. Le temps est aux formes politiques de l’espoir collectif, seul capable de ranimer l’envie d’avenir qui est le secret des sociétés ouvertes, entraînantes et surtout, heureuses de vivre. Le temps est de constater lucidement les conditions qui font une bonne société, les conditions qui font une société dysfonctionnelle.

    Une certitude ; la société qui fonctionne poursuit un projet politique. Tout indique que l’Union européenne est aujourd’hui incapable de se donner le projet politique d’indépendance et de puissance qui lui permettrait de dépasser le rêve vieilli du marché intérieur, et de répondre à l’attente de Nations inquiètes de demeurer. Tout indique qu’elle est impuissante à sortir d’alliances dépassées, dénoncer des traités paralysants, sortir des facilités du tout économique. Passer de la nuit à la lumière et de l’ombre au soleil n’est pas seulement une enflure rhétorique de M. Jack Lang ; c’est le fondement de nos démocraties. L’espoir que la politique peut changer la vie, l’espoir que le combat politique peut faire la vie meilleure pour tous.

    Nous pouvons en rire. Ils sont des millions à avoir donné leur vie pour ça. Et la grande panne de la croissance ne serait rien si « elle n’était pas le signe d’une crise du futur, d’une perte de l’envie d’avenir, qui se traduit par la panne démographique où l’Occident s’engloutit, qui s’exprime par la lâche tentation de renoncer à tout ce qui a été fort, grand et beau pour se donner quelques mois, quelques années encore de lâche tranquillité, et qui débouche sur le renoncement à être ce que l’on est – jusqu’au moment où du plus sombre renaît la lumière qui guide ceux qui savent ce qu’ils se doivent.

    Hervé Juvin (Site officiel d'Hervé Juvin, 29 juin 2020)

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  • Le gouvernement du désir...

    Les éditions Gallimard viennent de publier un nouvel essai d'Hervé Juvin intitulé Le gouvernement du désir. Économiste de formation, Hervé Juvin a publié des essais essentiels tels que Le renversement du monde (Gallimard, 2010), La grande séparation - Pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2013) ou Le Mur de l'Ouest n'est pas tombé (Pierre-Guillaume de roux, 2015), qui font de lui un des penseurs les plus pertinents du moment.

     

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    "Le désir est le nouveau pouvoir. Il gouverne nos vies. Son autorité à peu près insensible s'exerce partout. Du lit à la table et du corps aux songes, elle se nourrit du consentement qu'elle suscite et du contentement qu'elle assure. Il fallait analyser ce mode inédit de gouvernement. Provoquer et orienter le désir est le moyen de tenir l'individu, de le diriger et de disposer de lui, au plus intime et au plus profond. En apparence, ce système du désir nous tient plus étroitement qu'aucune idéologie, qu'aucune religion n'a pu le faire. Mais les promesses s'épuisent. Mais la déception délie ceux que leur désir des mêmes choses réunissait. Quand la croissance n'est plus là, quand le progrès n'est plus partagé par tous, le désir de richesse, de confort, de plaisir apparaît pour ce qu'il est : le simulacre du désir vital, celui du pouvoir sur soi, de la liberté politique, de la survie de la communauté. Nous vivons ce moment extraordinaire où il s'agit de se libérer de nos libérations, où l'instinct de survie appelle à la renaissance du désir politique et du choix de notre destin".

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  • Homme - femme, mode d'emploi...

    Vous pouvez visionner ci-dessous une bonne chronique d'Eric Zemmour consacrée à l'introduction de la théorie du genre dans les programmes scolaires de biologie...


    "Z comme Zemmour" du 1er septembre 2011 par rtl-fr

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