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éric guéguen

  • La justice et l'ordre...

    Les éditions Politeia viennent de publier un essai d'Éric Guéguen intitulé La justice et l'ordre. Penseur libre, Éric Guéguen, qui collabore à Causeur et à Boulevard Voltaire, est déjà l'auteur d'un essai, Le miroir des des peuples (Perspectives libres, 2015).

     

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    " Lorsqu'un régime politique devient nuisible, n'est-il pas impératif d'en changer? L'impuissance n'est-elle pas une nuisance majeure ? Or à quoi la Cinquième République se résume-t-elle, si ce n'est à la mise en scène d'oppositions de façade? Il faut le reconnaître : l'autorité ne se décide jamais dans les isoloirs. En l'espace de cinquante ans, les deux formations tour à tour au pouvoir ont, main dans la main, liquidé la souveraineté nationale. Elles l'ont fait au nom d'un projet commun : la dissolution des nations dans un monde globalisé et celle de la politique dans le pur management. Vous attendiez d'Emmanuel Macron une rupture? Il en aura été la synthèse. La rédaction de cet ouvrage coïncide avec les trois premières années de son mandat. Témoin de l'état de grâce du grand vainqueur, des mouvements Gilets jaunes, puis du confinement sanitaire au printemps 2020, l'auteur met en perspective la mort lente mais inéluctable de la Cinquième République. Il s'y emploie par la dénonciation du faux clivage gauche-droite et de ce que celui-ci nous aura longtemps masqué, sournoisement. Le prochain régime n'échappera pas aux clivages. Toutefois, ceux-ci devront être légitimes. Deux visions du monde antagonistes s'affronteront : local contre global. Mais avant cela, deux nécessités sociales complémentaires seront requises : la justice et l'ordre. "

     

                             

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  • Les snipers de la semaine... (144)

     

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Causeur, Eric Guéguen dézingue Stéphane Guillon, le ricaneur officiel de la France d'en-haut...

    Guillon contre Dupont-Aignan: la haine tranquille

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    - sur Acrimed, Frédéric Lemaire et Blaise Magnin rafalent Christophe Barbier et sa suffisance assumée...

    Hommage à Christophe Barbier, « tuteur sur lequel le peuple peut s’élever »

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    - sur son site, l'OJIM prend dans son viseur le "candidat unique du parti unique"...

    Macron ou l’ultime mascarade

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  • Les snipers de la semaine... (113)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Causeur, Eric Gueguen rafale les journalistes qui se livrent à la chasse aux réacs...

    Zemmour, Onfray et les autres, ces suppôts du réel

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     - sur Le Point, Jean-Paul Brighelli mouche Bruno Roger-Petit, le caniche de garde du camp du Bien...

    Les chiens de garde du camp du bien

     

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    - sur le Figaro Vox, Philippe de Villiers dézingue la classe politico-médiatique et son système mortifère...

    «Le pouvoir n'a plus de pouvoir : c'est une clownerie»

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  • Enquête sur l'avenir de la République...

    Les éditions Perspectives libres viennent de publier un essai d'Eric Guéguen intitulé Le Miroir des peuples - Enquête sur l'avenir de la République. Philosophe, Eric Guéguen collabore à Causeur et à Boulevard Voltaire.

     

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    " Le miroir est une œuvre littéraire conviant son destinataire – en général un souverain – au questionnement moral. Le genre est malheureusement tombé en désuétude. Mais parce qu’en démocratie le souverain est censément le peuple, ce livre espère combler un manque à notre époque.

    Parler de morale, c’est nécessairement parler du comportement requis d’individus au sein de leur communauté d’appartenance. Nous voilà ainsi au seuil de la politique et de son lot de questions importunes. Qu’est-ce, réellement, qu’une démocratie ? En existe-t-il de nos jours ? Est-elle seulement possible dans des pays de dizaines de millions d’habitants ? À trop vouloir aménager en conséquence l’idée que l’on s’en fait, n’en a-t-on pas dénaturé les principes ? D’ailleurs, n’est-elle pas trop exigeante pour un monde de consommateurs compulsifs ? Le principe majoritaire n’est-il pas en soi commercial avant d’être politique ?

    Chaque question en amenant une autre, c’est finalement beaucoup de nos certitudes qui s’en trouvent ébranlées. Leur remise en cause laisse entrevoir que la crise actuelle est politique avant d’être économique. Le présent ouvrage dresse un constat d’impuissance et soumet au lecteur l’esquisse d’une nouvelle façon de faire de la politique et d’appréhender son objet. "

     

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  • Notice d'ingénierie sociale...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Eric Guéguen , cueilli sur le Cercle Aristote et consacré aux technique d'ingénierie sociale utilisée par l'oligarchie pour asseoir sa domination. Philosophe et essayiste, Eric Guéguen vient de publier Le miroir des peuples (Perspectives libres, 2015).

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    Notice d'ingénierie sociale

    Constat sans appel : de plus en plus de gens ont l’impression que leur vie est régentée par une oligarchie qui, peu à peu, met en application un projet de société ourdi à leur insu. Ne pouvant faire confiance aux médias dits mainstream, auxquels qualité et probité font désormais défaut, les plus volontaires investissent massivement le Net et ses relais pour se convaincre d’un autre son de cloche et partager leur désillusion. On commence alors à parler d’« ingénierie sociale » pour qualifier une emprise refusant de dire son nom. Dans les hautes sphères, en attendant un arsenal juridique adéquat à opposer à la « dissidence » qualifiée de paranoïaque, on aura tendance à n’y voir qu’une nébuleuse accro des complots. En quelques lignes, j’aimerais aider à éclaircir un point.

    En matière d’ingénierie sociale, l’actualité ne tarit plus d’exemples. Du faux référendum de 2005 (dix ans déjà !) au traité transatlantique, en passant par le « genrisme », la gestation pour autrui, l’uniformisation scolaire ou la loi sur le renseignement, les partis accrédités (UMPS, Verts et centristes) sont sur tous les fronts. Tantôt seront mis en avant des promoteurs, tantôt des objecteurs de commande. Le côté théâtral est à ce point manifeste qu’il renforce le sentiment de manipulation. Et la colère monte.

    Mais il y a une autre facette du problème, tout aussi snobée par les nantis bien en vue et les petites mains du système, mais plus difficile à entendre de la part du grand nombre indistinct. Pour y avoir accès, il faut croiser la lecture du Discours de la servitude volontaire d’Étienne de La Boétie avec celle de Propaganda d’Edward Bernays. De fait, lorsque la fabrique du consentement rencontre le conformisme résolu, le gros du travail est fait. La tyrannie douce s’insinue et seule une crise du confort marchand sur laquelle elle s’appuie peut la mettre au jour. C’est précisément ce que nous éprouvons depuis maintenant quelques années, et c’est un mal pour un bien. À condition d’assumer le rôle que nous tenons quotidiennement dans un ordre marchand à vocation apolitique.

    « La vapeur qui fait tourner la machine sociale, ce sont les désirs humains. Ce n’est qu’en s’attachant à les sonder que le propagandiste parviendra à contrôler ce vaste mécanisme aux pièces mal emboîtées que forme la société moderne. » Ce sont les mots d’Edward Bernays en 1928, peu avant la grande crise économique qui débouchera sur un conflit mondial. Et au sortir de ce conflit, la société bernaysienne entrera en action dans les pays occidentaux. Pour le grand bonheur des masses usées par la guerre durant au moins trente années « glorieuses ».

    La toute-puissance marchande, aussi bien dans sa dimension macroéconomique (TAFTA) que microéconomique (GPA), se nourrit d’une mentalité d’ayants droit qui, dans le même temps, la déplore et s’en remet entièrement à elle. Il y a bel et bien un projet de société à l’œuvre et une oligarchie aux manettes, mais ce sont aussi les symptômes de nos modes de vie.

    Eric Gueguen (Cercle Aristote, 9 juin 2015)

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