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xavier eman - Page 21

  • Déliaison sociale...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue assez sombre de Xavier Eman, cueilli sur son blog A moy que chault ! et consacré au délitement du lien social, conséquence de la disparition du peuple, abattu sous les coups de "la marchandisation de l’existence et [de] l’atomisation ethnico-culturelle"...

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    Déliaison sociale

    Les diverses « affaires » qui accablent l’ex-héros de la droite conservatrice française, François Fillon, si instrumentalisées et finalement assez anecdotiques soient-elles, sont révélatrices de l’état de délitement de la morale publique dans notre pays. Ce n’est certes ni une révélation, ni une nouveauté, simplement une énième confirmation. Plus que la malhonnêteté du personnage, ces affaires révèlent d’ailleurs plus sa médiocrité, la petitesse de ses préoccupations, sa cupide mesquinerie de petit boutiquier, ses tristes calculs d’apothicaire de province… L’homme pense bas. Son collègue DSK, dont il pourrait d’ailleurs connaître le destin, pensait au niveau de sa braguette. Fillon lui pense à celui de son portefeuille. Il n’est bien évidemment pas le seul. Nous savons que ces tares touchent la quasi-totalité du personnel politique, d’un bout à l’autre du spectre jadis idéologique aujourd’hui simplement médiatico-folklorique. Les hommes politiques contemporains ne sont plus là pour servir mais pour se servir. Cela crève les yeux depuis des lustres. La politique est devenue l’un des rares moyens de gagner rapidement beaucoup d’argent sans qu’il soit nécessaire de posséder des qualités particulières autres que la souplesse de la colonne vertébrale, la dextérité de la langue et une absence complète de scrupules. « Arriver aux affaires » c’est un peu comme gagner au loto… Passe-droits divers, carrières rémunératrices assurées pour la famille et les amis, train de vie somptuaire, impunité… Bien sûr la révélation régulière de ce népotisme et de ces prévarications choque encore « le bon peuple » mais c’est bien souvent davantage par envie et jalousie que par condamnation morale. Car le véritable drame est bien là, c’est dans l’ensemble du corps social – et non seulement dans les prétendus « élites » - que la morale publique et le sens de l’intérêt collectif et général se sont désagrégés. Les vieilles lunes maurassiennes ont vécu, il n’y a plus de séparation – du moins dans le domaine des valeurs, aspirations, des ambitions, des goûts et désirs - entre le « pays légal » et le « pays réel » mais une simple séparation entre d’un côté les corrompus/corrupteurs et de l’autre ceux qui aspirent à l’être ou rêvent de le devenir. La « décence commune » du peuple n’est malheureusement aujourd’hui plus qu’un phantasme pour intellectuel bourgeois et nostalgique. Il suffit pour s’en convaincre de le fréquenter autrement que dans les livres ce bon peuple si « décent ». Le spectacle de la vie quotidienne est à ce titre particulièrement navrant. On constate aisément que toutes les catégories sociales reproduisent les comportements et les modes de pensées sensés être reprochés à la classe politique et à « l’oligarchie » : obsession matérialiste, individualisme forcené, arrivisme, égoïsme, goût pour la fraude, la « resquille », la tricherie… De sa feuille d’impôt qu’on falsifie à la file d’attente que l’on coupe en passant par le travail au noir et l’arnaque à l’assurance, tout est bon pour « se débrouiller », « s’en sortir », « niquer les autres », « se démerder », « profiter du système »… C’est le règne des combinards et des petits malins… Chacun pour soi et sauve qui peut ! Le contexte économico-social délicat n’est évidemment pas étranger à ce tropisme mais il est loin d’être la seule et même la principale explication. La cause majeure de cette névrose individualiste, de ce repli frileux et calculateur sur soi-même, unique finalité de l’existence, de cette guerre de basse intensité de tous contre tous est tout simplement la disparition pure et simple du peuple, désormais simple mot totalement vidé de substance et de réalité. Il n’y a plus de peuple, il ne reste désormais qu’une somme d’individus cohabitant sur un même espace et qui ne sont plus liés que par une appartenance commune purement légale, administrative et formelle. Le peuple a disparu sous les coups de boutoirs conjugués des deux phénomènes majeurs de la modernité : la marchandisation de l’existence et l’atomisation ethnico-culturelle. Dans un monde entièrement régi par l’échange marchand, indifférencié où que l’on soit sur la planète, et peuplé d’être déracines et mélangés, de toutes races, de toutes cultures, de toutes croyances et de toutes origines, il ne peut y avoir de peuple, l’appartenance commune ne peut-être que formelle, superficielle, artificielle, elle n’est plus intimement, charnellement, ontologiquement ressentie. Elle n’est plus, dans le meilleur des cas, que de l’ordre du discours. Plus de passé commun, plus de rites partagés autres que ceux, mondialisés, de la consommation, plus de mode de vie particulier, plus de vision du monde collective, plus de souvenirs rassembleurs, plus de commensalité intégrée, plus d’objectifs unificateurs… On ne reconnaît plus son voisin, l’homme que l’on croise dans la rue ou au bureau, comme un membre de sa communauté mais comme un individu autre, concurrent, qui pourrait être n’importe qui … Qui est cet homme qui ne s’habille pas comme moi, ne parle pas comme moi, ne mange pas comme moi ? C’est un étranger, il ne m’est rien… Je ne l’aime ni ne le déteste, il m’indiffère, je ne partage avec lui qu’une situation géographique, sans doute temporaire d’ailleurs. Les français, comme la plupart des autres européens, ne sont désormais plus que des consommateurs errants dans un vaste supermarché où déambulent d’autres zombies de tous les types ethno-culturels. Même caddie et même monnaie dans les poches, mais rien d’autre en commun, rien qui unie, qui rassemble, qui peut nourrir une véritable et concrète solidarité qui ne soit pas un simple slogan sans substance.

    Les scandales politico-financiers mis en lumière médiatiquement ne sont donc finalement que les symptômes les plus visibles des maux qui rongent depuis de longues années une population de plus en plus hétérogène, privée de valeurs transcendantes et partagées et dont la longue dépression n’est plus guidée que par des intérêts privés et des appétits matériels.

    Ni l’exemple ni la solution ne viendront du haut, d’une classe oligarchique qui se nourrit de cette situation qui assure la prorogation de son règne. S’il existe une voie permettant d’échapper à ce lent délitement social, elle passera par la refondation de véritables communautés porteuse de sens et de valeurs, bâties autour d’affinités communes et de projets collectifs. Une modèle qui devra vraisemblablement rompre avec l’entassement urbain comme avec l’aliénation salariale afin de recréer de nouvelles formes d’existence collective et de chrématistique naturelle.

    L’avenir est à un communautarisme de combat.

    Xavier Eman (A moy que chault !, 16 février 2017)

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  • Au-delà de la géopolitique : des hommes...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Eman, cueilli sur son blog A moy que chault ! et consacré à la crise ukrainienne... Chroniqueur à la revue Éléments, où ce texte avait été publié initialement, Xavier Eman vient de publier Une fin du monde sans importance (Krisis, 2016).

     

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    Au-delà de la géopolitique : des hommes

    Le conflit russo-ukrainien est l’un de ces sujets clivants et passionnels dont raffolent les français depuis au moins l’Affaire Dreyfus. Chacun est ainsi invité à choisir son camp, à s’y tenir fermement, et à considérer celui qui a fait le choix opposé non pas comme un adversaire ou un contradicteur mais comme un ennemi absolu qu’il convient sinon d’éradiquer – cela demanderait trop d’énergie – du moins de mépriser et de haïr.

    Une fois son drapeau de rechange choisi, plus question de nuance, de gradation et ou de prise de distance, sabre au clair et haro sur les lignes ennemies aussi redoutables que virtuelles ! Atlantistes stipendiés par la CIA d’un côté contre Poutinôlatres à la recherche d’une virilité par procuration de l’autre… On s’écharpe alors joyeusement sur ces réceptacles à vacuité que sont les réseaux sociaux, des anciens camarades s’injurient, d’autres se diffament, le « reductio ad hitlerum » vole bas, la mauvaise foi et l’insinuation fielleuse aussi… Tout le monde est vendu, acheté, loué par les officines les plus diverses et manipulé par les services les plus improbables, censés être « secrets » mais dont chacun connait apparemment parfaitement les agissements autant que les intentions… La hargne et la vindicte des uns et des autres sont en général proportionnelles à l’absence complète de toute influence sur la question, de la moindre interaction réelle avec la tragédie concernée. On plante des petits drapeaux sur une carte, on fantasme de grandes alliances futures, on évoque de nobles et belles idées (L’Europe ! Le monde multipolaire !), et de grands concepts (Eurasisme, anti-impérialisme…), sacrifiant allègrement au passage les hommes et femmes de chair et de sang qui se battent et se débattent sous cette avalanche de doctes analyses et de componctieux discours métapo-géopoltiques parfois passionnants mais trop souvent désincarnés.

    Si je n’oublie évidemment pas que ces hommes et ces femmes, qui luttent et qui souffrent, se trouvent des deux côtés de la tranchée, j’évoquerais plus particulièrement le cas des nationalistes ukrainiens à qui, dans les milieux dits « dissidents », au nom « d’enjeux continentaux » déclarés primordiaux, l’on dénie péremptoirement tout droit à l’auto-détermination et à l’indépendance, et que l’on traîne ordinairement dans la boue. A leur encontre, on commet la faute et l’injustice de ne considérer que les conséquences étatiques et institutionnelles de leur engagement et de leur action, en balayant d’un revers de la main la nature et la légitimité originelle de ceux-ci. Un peu comme s’il était désormais interdit de se déclarer « nationaliste » ou « souverainiste » en France du fait de l’intégration de celle-ci à l’Otan et de la soumission de ses dirigeants successifs, de Sarkozy en Hollande, aux injonctions de Washington, et que cette situation nous condamnait impitoyablement à accepter de devenir une province vassale d’un autre puissant voisin. Si l’on ne jauge de l’honorabilité et de la justesse d’une lutte qu’à l’aune de ses conséquences « macro-politiques » à plus ou moins long terme, alors fort peu échappent à la condamnation… Ainsi les « dissidents » au communisme ont-ils été finalement les fourriers du néo-libéralisme le plus sauvage, les militants du Front National ont assuré pendant 20 ans la victoire de la gauche dite « socialiste » et les combattants anti-colonialistes ont fait le lit des dictatures militaires et de l’islamisme radical…

    Or, dans un monde aussi résigné, veule et lâche que le nôtre, il serait bon de s’attarder aussi sur la « geste » d’un peuple jeune et courageux, sur sa valeur morale et éthique, sur sa capacité – devenue anachronique en Occident- de se battre et de mourir pour son drapeau et la foi en son histoire. Quand des jeunes gens à peine majeurs, sur les barricades de Maïdan, affrontaient avec des armes de fortune les forces spéciales de sécurité, qu’ils tombaient sous leurs balles, ce n’était pas pour toucher un chèque de la CIA ou pour complaire au vautour BHL, c’était pour leur dignité d’hommes libres, pour le droit de vivre dans un pays souverain et indépendant, selon le destin qu’ils ont choisi. Et quand le chanteur d’Opéra Wassyl Slipak abandonne le confort économique et social des salles de spectacle parisiennes pour aller combattre et mourir sur le front du Donbass, ce n’est pas pour servir on ne sait quel plan étatsunien d’encerclement de la Russie, c’est pour défendre ce qu’il considère comme étant le sol de la mère partie et mettre sa peau au bout de son identité.

    Leur combat a été dévoyé, instrumentalisé, détourné ? Peut-être. Mais n’est-ce pas là d’ailleurs le destin de toutes les révolutions ? De toute façon, ils n’en sont pas moins des héros, de ces hommes différenciés, fiers et ardents, qui font tant défaut à notre temps de calculateurs et de boutiquiers.

    Dire cela, ce n’est pas haïr la Russie – qui compte bien sûr elle aussi ses morts glorieux - ou dénier à Vladimir Poutine toute qualité politique, ce n’est pas davantage vouloir trancher de façon définitive un débat complexe et ardu que je laisse aux érudits et aux spécialistes, mais juste tenter d’appeler à la raison et à la justice ceux qui oublient un peu trop facilement les hommes derrière les théories et les idées.

    Les nationalistes ukrainiens se sont révoltés et battus pour se débarrasser d’un gouvernement corrompu et vendu à l’étranger. Celui-ci a été malheureusement remplacé par un autre gouvernement corrompu, vendu à un autre étranger… Pour notre part, nous français, sommes également soumis à un gouvernement d’atlantistes corrompus, mais sans nous être ni révoltés ni battus. Ce simple constat devrait nous conduire à un minimum d’humilité et de respect.

    Xavier Eman (A moy que chault !, 22 janvier 2017)

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  • Droite/gauche : c'est fini !...

    Le nouveau numéro de la revue Eléments (n°164, janvier - février 2017) est disponible en kiosque à compter de ce jour, 21 janvier 2017.

    A côté du grand entretien avec Marcel Gauchet et du dossier consacré à la fin du clivage droite/gauche,  on trouvera les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» et les jeunes plumes talentueuses qui font le succès, mérité, de la nouvelle formule de notre revue préférée.

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

     

    L'éditorial d'Alain de Benoist : Deux dynamiques et une question

    Forum          

    L’entretien

    Marcel Gauchet sans tabous

    Cartouches

    Le regard d’Olivier François : L’AF et ses dissidents

    Une fin du monde sans importance par Xavier Eman

    Cinéma : Un coup de tonnerre (de Brest) pour rien

    Champs de bataille : La dernière charge des cuirassés

    Musique : Grand Blanc, avis de tempête

    Sciences

    Le combat des idées

    Les nouvelles têtes à claques du libéralisme

    Éric Brunet, le Père Ubu du libéralisme

    Guy Verhofstadt, alias « Baby Thatcher »

    La France buissonnière de Sylvain Tesson

    Vivre et penser comme des loups

    Littérature : entretien avec Louis Jeanne

    La leçon de Gabriel Matzneff

    Tintin : retour au pays des Soviets

    Or noir : la guerre du Chaco

    À la redécouverte de Thomas Sankara

    Entretien avec Ludovic Maubreuil

    Après nous le déluge ? La réponse de Sloterdijk           

     

    Dossier

    Droite-gauche, c’est fini !

    Fiction : Le Pen-Mélenchon au second tour ?

    L’obsolescence programmée du clivage droite-gauche

    Droite + gauche, et vice versa

    Le moment populiste

    Permanence du clivage droite-gauche

    Pourquoi les vrais socialistes font la guerre à la gauche

    Entretien avec Charles Robin

    Rencontre avec Bernard Langlois

     

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Série télé : Black Sails

    Philosophie : L’esprit dépend-il de la matière ?

    L’esprit des lieux : Venise

    C’était dans Éléments : Pourquoi le terrorisme ?

    Éphémérides

     

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  • Pierre Mac Orlan, le corsaire pantouflard...

    Le vingt-et-unième numéro de la revue Livr'arbitres, dirigée par Patrick Wagner et Xavier Eman, est en vente, dans une nouvelle formule, avec notamment un dossier consacré à Pierre Mac Orlan...

    La revue peut être commandée sur son site :  Livr'arbitre, la revue du pays réel.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

    Éditorial

    Plaisirs solittéraires

    Coup de coeur

    François Kasbi en toute subjectivité

    Rentrée littéraire

    Le Giono des Vosges

    Avec Maulin, la fête continue !

    Mais qui sont ces "Verticaux" ?

    Polar

    Polars à la française

    CLio

    Les Templiers, l'ultime ouvrage ?

    Journal

    Journal d'un vendu

    Réflexions

    La Beat Generation

    Fracturer la bien-pensance

    Essai

    Le multiculturalisme comme religion politique

    Droite/Gauche : pour sortir de l'équivoque

    Dictionnaire du dandysme

    Le fantôme de l'école de la République

    Polémiqie

    Voyage au bout de la nuit, « Seul manuscrit »

    Cinéma

    Voyage au pays du septième art

    Rééditions

    Chappaz, un poète des cimes et des volutes

    Constat « amer » d'Occident

    Mendès, le décadent magnifique

    Un bréviaire d'insoumission

    Portraits

    Abel Bonnard

    Régis debray

    Pierre Mac Orlan

    Catherie Safonoff

    In memoriam

    La tauromachie, Cervantes et Victor Barrio

    Papiers oubliés

    Correspondance littéraire Lévi-Strauss/Dutourd

    Récits

    Je ne dirai plus jamais de mal des communistes

    Mousson d'hiver

    Carte postale

    Aiglun, haut et arrière-pays niçois

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  • Quand le renouveau vient de l'est...

    Le nouveau numéro de la revue Eléments (n°163, novembre - décembre 2016) est disponible en kiosque à compter de demain, 19 novembre 2016.

    A côté du grand entretien avec Patrick Buisson et du dossier consacré au renouveau qui vient de l'est,  on trouvera les rubriques, toujours aussi riches, «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama».

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

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    Au sommaire de ce numéro

    Éditorial           

    À l’Est, du nouveau
    Alain de Benoist           

    Forum           


    L’entretien
    Patrick Buisson, la démocratie confisquée   
            

     


    Cartouches

    Le regard d’Olivier François : Montmartre retrouvé

    Une fin du monde sans importance
    par Xavier Eman

    Cinéma : Pierre Étaix n’est plus
    par Ludovic Maubreuil

    Champs de bataille : Le ciel bas d’Austerlitz
    par Laurent Schang

    Benoît Duteurtre, la nostalgie heureuse
    par Thomas Hennetier

    Les duellistes : le remède suisse en débat
    par David L'Épée et Oskar Freysinger

    Léo Ferré, anarchiste monégasque
    par Christophe A. Maxime

     

    Sciences
    Le Nobel de médecine au Japonais
    par Jean-François Gautier

     

    Le combat des idées

    États-Unis vs Europe. La guerre du droit aura bien lieu
    par Pascal Eysseric

    De l’urgence d’être conservateur
    par Thomas Hennetier

    Entretien
    Roger Scruton : au royaume du conservatisme

    L’éternelle jeunesse du Kindred of Kibbo Kift
    par Olivier François

    Entretien
    sur Kindred of Kibbo Kift avec Annebella Pollen

    Entretien
    Mathieu Bock-Côté : vie et mort du Québec

    Black Lives Matter, les vies noires comptent, les autres aussi
    par James Littel

    Robespierre, angles morts d’une légende noire
    par David L'Épée

    Michel de Saint Pierre contre Jean d’Ormesson
    par Christian Brosio

    Qui se souvient encore de Louis Pauwels ?
    par Grégory Pons

    Sauvons la série B européenne
    par Nicolas Gautier

    Le nanar autrement
    par David L'Épée          

     

    Dossier
    À l’Est, du nouveau

    Les enragés de la littérature russe. Les bâtards de Joseph Staline et d'Edouard Limonov
    par Pascal Eysseric

    Zakhar Prilepine, l’enragé
    par Slobodan Despot

    Entretien avec Zakhar Prilepine
    par Michel Thibault

    Au-delà de la géopolitique, des hommes
    par Xavier Eman

    Hubert Seipel : Poutine, une vision du pouvoir
    Extrait de son livre

    Entretien
    Alexandre Latsa : les sanctions contre la Russie

    Le traditionalisme de Vladimir Soloviev
    Arnaud Guyot-Jeannin

    Entretien
    Thierry Marignac présente « Zapoï »

    Entretien
    Alexandre Douguine : qui es-tu, Poutine ?

    Le groupe de Visegrád ou les quatre alter-Européens
    par Ferenc Almassy         

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Série télé : BrainDead
    par Frédéric Dufoing

    Philosophie : l'action politique doit-elle être guidée par la connaissance de l'Histoire
    par Jean-François Gautier

    L’esprit des lieux : Kiev
    par Armand Grabois

    C’était dans Éléments : A. Zinoviev, rebelle à l’Occident
    par Jean Despert

    Éphémérides

     

     

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  • Une fin du monde sans importance...

    Les éditions Krisis viennent de publier Une fin du monde sans importance, un recueil des chroniques de Xavier Eman. Outre les textes que les lecteurs d'Eléments ont déjà pu savourer, on peut y trouver une sélection de billets tout aussi mordants publiés sur A moy que chault !, le blog de l'auteur. A lire d'urgence !

    Xavier Eman dédicacera son ouvrage le samedi 15 octobre de 14h30 à 18h à la librairie Facta (4, rue de Clichy Paris IXe).

     

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    " Pas de doute : le monde moderne est absurde, maussade, désenchantée. Il ressemble à un chapitre de Michel Houellebecq réécrit par Philippe Muray. Tellement las et désenchanté que même sa progressive disparition ne suscite aucune réaction. Lente euthanasie volontaire pour une humanité fatiguée. C’est cette apocalypse désespérément molle qu’aborde Xavier Eman dans les chroniques, à la fois drôles et grinçantes, réunies ici. Le ton est corrosif, le tableau réaliste, l’humour irrésistible.

    Mais, malgré tout, François, l’anti héros récurrent des textes rassemblés dans ce volume, résiste. À sa façon. Malgré lui, parfois. Malgré les éléments contraires. Malgré le cynisme et les déconvenues. Malgré la dérision.

    Des couloirs du métro aux terrasses des cafés en passant par l’intimité des alcôves et des lambris des appartement parisiens, décrire le monde tel qu’il ne va pas, non pas pour s’en repaître, mais pour le secouer et déchirer le voile des faux semblants qui en obture le sens et les issues. Et laisser filtrer un filer de lumière, promesse d’un idéal de vie bonne. "

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