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louis-ferdinand céline - Page 7

  • Céline infréquentable ?...

    Nous vous signalons la parution aux éditions Jean Picollec de Céline, l'infréquentable ? de Joseph Vebret. Joseph Vebret, qui dirige Le Magazine des livres et le mensuel La presse littéraire, a rassemblé dans ce livre, préfacé par Jean-Marie Rouart, huit entretiens avec des écrivains ou des spécialistes de Céline pour éclairer l'homme et l'oeuvre.

     

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    "Cinquante ans après sa mort, le 1er juillet 1961, Céline, l'un des rares écrivains majeurs du XXe siècle, suscite encore polémiques, controverses, incompréhension et rejets de toutes sortes. C'est incontestablement un génie ; mais peut-être était-ce aussi un salaud ? Peut-on oublier que l'auteur de Voyage au bout de la nuit, qui a révolutionné la littérature française, a également publié trois violents pamphlets antisémites ?

    Au cours de huit entretiens avec des céliniens incontestés et qui font autorité, Joseph Vebret tente de démêler le vrai du faux, la réalité du fantasme, la part de l'homme dans l'oeuvre, sans jamais lui chercher d'excuses ni de fausses justifications.

    Ils sont donc huit à s'exprimer sans parti pris ni langue de bois : David Alliot, Émile Brami, Bruno de Cessole, François Gibault, Marc Laudelout, Éric Mazet, Philippe Sollers et Frédéric Vitoux, de l'Académie française.

    Ni biographie complaisante, ni essai à charge, ces nouvelles « Causeries littéraires » font revivre l'immense écrivain que fut Céline et (re)visiter toute une période sans rien laisser dans l'ombre."

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  • "C'est du pain pour un siècle entier de littérature"...

    "C'est du pain pour un siècle entier de littérature", c'est ce qu'écrivait Céline à Gaston Gallimard pour lui proposer le manuscrit du Voyage au bout de la nuit. Entre 1931 et 1961, Céline a entretenu une correspondance agitée avec les éditions Gallimard (la N.R.F) et ses principaux responsables, dont on retrouve la trace dans ce volume, intitulé Lettres à la N.R.F., publié dans la collection Folio.

     

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    Mon cher Éditeur et ami,
    Je crois qu’il va être temps de nous lier par un autre contrat, pour mon prochain roman « RIGODON »... dans les termes du précédent sauf la somme – 1 500 NF au lieu de 1 000 – sinon je loue, moi aussi, un tracteur et vais défoncer la NRF, er pars saboter tous les bachots !
    Qu’on se le dise !
    Bien amicalement votre
    Destouches

    De l’envoi du manuscrit de Voyage au bout de la nuit en 1931 à cette dernière missive adressée la veille de sa mort, ce volume regroupe plus de deux cents lettres de l’auteur aux Éditions Gallimard et réponses de ses interlocuteurs. Autant d’échanges amicaux parfois, virulents souvent, truculents toujours de l’écrivain avec Gaston Gallimard, Jean Paulhan « L’Anémone Languide » et Roger Nimier, entre autres personnages de cette « grande partouze des vanités » qu’est la littérature selon Céline.



     

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  • Entre haines et passion...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de rééditer, dans une version revue et augmentée, la biographie que Philippe Alméras a consacré à Céline sous le titre Céline, entra haines et passion. Professeur de littérature aux Etats-Unis, Philippe Alméras est l'auteur de nombreux essais consacrés à Céline : Les idées de Céline (Berg, 1992), Je suis le bouc - Céline et l'antisémitisme (Denoël, 2000), Voyager avec Céline (Dualpha, 2003) ou encore le Dictionnaire Céline (Plon, 2004)...

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    "Cinquante ans après la mort de Louis-Ferdinand Céline, reparaît la première biographie critique consacrée à l’auteur du Voyage au bout de la nuit dans une version entièrement révisée et augmentée. Signée Philippe Alméras, cette somme - qui s’appuie sur la correspondance intégrale de Céline - a conservé toute son actualité et sa pertinence. Et pour cause…C’est Philippe Alméras qui aura imposé la réalité plus que jamais vivace d’une « idéologie » célinienne fondée sur le racisme biologique. Pas question pour lui de ménager la chèvre et le chou en séparant « le cas » de l’écrivain de génie de celui de l’antisémite notoire. Un lien intime existe entre l’oeuvre et l’homme. Et à l’intérieur de l’oeuvre, il se prolonge nettement entre le romancier révéré de Voyage au bout de la nuit et le pamphlétaire honni de Bagatelles pour un massacre et qui préconisa le nettoyage systématique des Juifs, « maison par maison, quartier par quartier ». Se refusant à flanquer le docteur Destouches d’un Mr Hyde qui sauverait un tant soit peu sa postérité, Philippe Alméras s’efforce, au contraire, de fixer l’émergence irrésistible d’un homme du ressentiment à travers toutes les haines dont il déborde. Haine des Juifs et des bolchéviques, certes, mais aussi haine des « beautiful people », haine de la femme, haine de l’homme de lettres, haine du bourgeois qui envoie l’enfant du peuple se faire tuer en 1914, haine de l’Afrique qui vous assomme de soleil et de torpeur, haine de l’Amérique glaciale et capitaliste. Et toujours cette haine qui réclame justice sans façons, à la populaire : à croire qu’elle devrait s’exécuter, d’elle-même, sur parole. Céline s’est-il cru prophète avant d’être condamnée à la vie d’ermite ? Sa montée en haine et en solitude au fur et à mesure que le siècle de passion où il gesticule devient de glace, se lit souvent « entre les lignes » : grâce à la masse de lettres qu’il a échangées. Souvent au jour le jour. Chacun les a gardées. On les a retrouvées en Australie, à Londres, au Maroc, en Californie ou chez ses éditeurs ; celles aussi adressées à Le Vigan, qui fut forcé de les vendre, ou celles encore que Je suis partout renonçait à publier en 1942 et 1943, pour « excès racistes ». Produit et miroir de son temps, Céline est scandaleux, révoltant. Mais il dit bien le haut-le-coeur qu’aura entraîné une époque de bouleversements avec ses guerres, ses massacres, et son lot de certitudes idéologiques totalitaires. S’il s’en sort, c’est une fois de plus grâce à son style : « fait de crudité drolatique, parigote et montmartroise ». Mais Philippe Alméras n’est pas dupe : « Le style joue chez lui le rôle de la voilette des jolies femmes de son temps, elle attire l’attention et elle dissimule les cicatrices de l’âge (…)»"

     

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  • Idées reçues sur un auteur sulfureux...

    David Alliot, qui a dirigé la publication du recueil de témoignages sur Céline, intitulé D'un Céline l'autre, dans la collection Bouquin, a dans le même temps signé un Céline - idées reçues sur un auteur sulfureux aux éditions Cavalier bleu. L'auteur y revient sur un certain nombre de "vérités" qu'on colporte sur cet auteur...

     

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    "Longtemps étiqueté de sulfureux, déroutant par son style, choquant par ses propos, Céline est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands écrivains français du XXe siècle. Épousant les soubresauts politiques et idéologiques de son époque, tour à tour considéré comme écrivain de génie, odieux pamphlétaire, médecin des pauvres ou prophète maudit, il n'en finit pas de susciter le débat.
    Des décennies après les faits, David Alliot scrute ici la vie de Louis-Ferdinand Destouches et l'œuvre de Louis-Ferdinand Céline et fait la part entre la réalité et la "légende noire" de cet écrivain pas tout à fait comme les autres.

    David Alliot est né en 1973 et travaille dans l'édition. Amoureux de la langue française et argotique, il a consacré un ouvrage à l'argot des imprimeurs et typographes, ainsi qu'à celui des bouchers. Passionné par la lecture de Voyage au bout de la nuit en 1991, il a publié plusieurs ouvrages sur Céline, ainsi que des articles dans des revues spécialisées."

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  • D'un Céline l'autre...

    Les éditions Robert Laffont publient dans leur remarquable collection Bouquin un fort volume consacré à Louis-Ferdinand Céline. Intitulé D'un Céline l'autre, il rassemble deux cents témoignages sur l'auteur du Voyage au bout de la nuit, réunis par David Alliot et, pour nombre d'entre eux, inconnus ou inédits. "Chaque témoignage est minutieusement introduit à la compréhension du lecteur à travers un appareil critique très exhaustif : notice biographique du témoin, origine du texte, contexte dans lequel il a été écrit". Le volume est préfacé par l'avocat François Gibault, auteur d'une grande biographie de Céline paru en trois tome dans les années 80 au Mercure de France (T1 : 1894-1932 - Le temps des espérances, T2 : 1932-1944 - Délires et persécutions, T3 : 1944-1961 - Cavalier de l'Apocalypse).

     

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    "Cinquante ans après sa mort, aux lecteurs de juger sur pièces celui qui est, avec Marcel Proust, l'écrivain français le plus important du XXe siècle.

    Journaux intimes, Mémoires, correspondances… Ces témoignages sur Louis-Ferdinand Céline (1894-1961), issus des sources les plus diverses, sont pour un tiers totalement inédits. Ils composent, en filigrane, une biographie kaléidoscopique de l’écrivain depuis son enfance jusqu’à sa mort, en passant par la révélation, dans les années 1930, du génial Voyage au bout de la nuit, sans occulter la période de l’Occupation et de l’exil au Danemark. Intellectuels, artistes, résistants ou collabos, patients et maîtresses, tous ont leur opinion à son sujet.
    L’historien Jacques Benoist-Méchin est fasciné par la « force éruptive » qui se dégage de Céline. Gen Paul, le peintre de Montmartre, excédé par ses « vacheries », voit en lui un « monstre ». Elizabeth Craig, une de ses muses emblématiques, proteste, au contraire, de son « immense tendresse ». Le lieutenant allemand Gerhard Heller, qui le rencontre pendant l’Occupation, est subjugué par sa puissance visionnaire, qui capte « l’envers démoniaque » du monde. Et il n’est pas le seul.
    Mais son antisémitisme fanatique indigne aussi beaucoup de ses admirateurs. Ernst Jünger dénonce chez Céline « la monstrueuse puissance du nihilisme». L’écrivain et résistant Roger Vailland voudrait littéralement en finir avec lui. Mais comment abattre l’auteur de Voyage au bout de la nuit ? L’actrice Françoise Fabian, qui le rencontre à Meudon, sa dernière retraite, témoigne d’un homme vivant dans le plus grand dénuement, enfin « sans masque ».
    Cinquante ans après sa mort, la fascination à son égard reste intacte et les controverses qu’il continue de susciter font toujours de Céline un « impardonnable », selon la formule admirative de Dominique de Roux."

     

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  • Céline, toujours...

    Le Magazine Littéraire du mois de février 2011 consacre son dossier à... Céline ! On y trouvera notamment des articles de David Alliot, d'Yves Pagès, de Maxime Rovere ou de Pascal Ifri, universitaire américain par ailleurs spécialiste de Rebatet. On pourra aussi lire un entretien avec Céline datant de 1958 et consacré à Rabelais, ainsi qu'un chapitre non paru de Féérie pour une autre fois.

     

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