Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 3 avril 2015 et consacrée au classement des lycées français publié par l'éducation nationale, opération de désinformation parfaitement menée avec l'appui des médias...
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Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 3 avril 2015 et consacrée au classement des lycées français publié par l'éducation nationale, opération de désinformation parfaitement menée avec l'appui des médias...
Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 10 mars 2015 et consacrée à l'hystérie qui semble s'être emparée du premier ministre qui multiplie les déclarations outrancières à l'encontre du Front national à l'approche des élections départementale de la fin mars...
L'apparatchik de l'Hôtel Matignon perd son sang-froid... Après avoir poursuivi de sa vindicte le comique Dieudonné et avoir dénoncé les livres dangereux d'Eric Zemmour et de Michel Houellebecq, le voilà qui voue aux gémonies Michel Onfray, au prétexte que celui-ci préfère avoir raison avec Alain de Benoist que tort avec Bernard-Henri Lévy... Rarement, un chef de gouvernement a fait preuve aussi ouvertement d'un tel degré de stupidité et de sectarisme !...
Grâce à nos amis du Blog Eléments, nous reproduisons ci-dessous la réponse d'Alain de Benoist, publiée sur le site du Point, aux propos affligeant de Manuel Valls...
Alain de Benoist : "Je me sens plus à gauche que Manuel Valls !"
La polémique fait rage entre Onfray et Valls. En jeu, l'intellectuel étiqueté (très) à droite Alain de Benoist. Nous lui avons demandé ce qu'il en pensait.
Le Point : Ce week-end, Manuel Valls a déclaré : "Quand un philosophe connu, apprécié par beaucoup de Français, Michel Onfray, explique qu'Alain de Benoist - qui était le philosophe de la Nouvelle Droite dans les années 70 et 80, qui d'une certaine manière a façonné la matrice idéologique du Front national, avec le Club de l'horloge, le Grece - [...] vaut mieux que Bernard-Henri Lévy, ça veut dire qu'on perd les repères." Manifestement, le Premier ministre préfère BHL à vous. Comment réagissez-vous à ses déclarations ?
Alain de Benoist : Avec une certaine surprise, car c'est un propos inattendu. La question que je me pose est la suivante : pourquoi le Premier ministre, qui est en pleine campagne électorale, croit nécessaire, dans sa campagne électorale, de s'en prendre à Michel Onfray ? C'est un peu surréaliste. J'ai l'impression que Michel Onfray, dont Manuel Valls essaye de faire croire qu'il se "droitise" - ce qui à mon avis est tout à fait faux -, est le symbole d'une gauche restée fidèle à ses engagements de gauche. Onfray est un peu la statue du commandeur, il ne cache pas le mépris qu'il a pour la gauche sociale, libérale, réformiste incarnée par Manuel Valls. Il a été plus proche dans le passé du Front de gauche, donc, en s'en prenant à lui, Manuel Valls essaie de se débarrasser de quelqu'un qui le gêne parce qu'il lui donne mauvaise conscience.
Deuxièmement, Manuel Valls lui reproche de préférer Alain de Benoist à BHL, je note que Michel Onfray n'a jamais dit cela. Il a dit qu'il préférait une idée juste émise par Alain de Benoist plutôt qu'une idée fausse émise par BHL, ce qui ne me paraît pas être une déclaration stupéfiante et révolutionnaire, mais, apparemment, cela pose des problèmes à Manuel Valls.
Troisièmement, voir Manuel Valls me faire cette publicité un peu involontaire est étonnant, car je ne doute pas qu'il ne connaît pas une ligne de ce que j'ai pu écrire dans ma vie. Il recopie les fiches qu'on lui a transmises. Je n'ai jamais fait partie du Club de l'horloge, il m'attribue la paternité de la matrice idéologique du FN, ce qui a dû bien faire rire les gens du Front. Bref, il parle de ce qu'il ne connaît pas. J'ai l'impression qu'il a complètement pété les plombs. C'est un homme ambitieux et nerveux qui fait des coups de menton un peu mussoliniens, mais cette espèce de mauvaise humeur perpétuelle cache plutôt un certain désarroi, une incertitude de soi. Il fait partie d'une classe dirigeante qui constate que tout est en crise, que tout s'effondre et qui a le sentiment que le sol se dérobe sous elle. Ses déclarations apocalyptiques selon lesquelles Marine Le Pen peut arriver au pouvoir en 2017 - ce que je ne crois pas - sont faites pour terroriser l'opinion, on est dans une espèce de climat de "terrorisation", si je peux employer ce terme.
N'est-ce pas un peu schizophrénique de la part de Valls d'expliquer d'une part que la France va se fracasser contre le FN et d'autre part de stigmatiser ceux qui, à gauche, seraient coupables d'accointances avec une droite qu'il juge trop à droite ? Pointer du doigt Onfray revient à affirmer que la gauche est incapable d'évoluer, de se remettre en question, quelle que soit la menace.
Je vais vous faire une confidence, je me sens beaucoup plus à gauche que Manuel Valls ! Apparemment, le Premier ministre s'adresse à des gens qui croient que le clivage gauche-droite garde une certaine validité, alors qu'il m'apparaît complètement obsolète, je crois qu'il a été remplacé par un clivage entre les partisans et les adversaires de la globalisation, ceux qui en profitent, ceux qui en souffrent.
Dans le dernier numéro d'Éléments, vous appelez Michel Onfray à vous rejoindre...
Pas à nous rejoindre ! Onfray a un souci aigu de son indépendance, je m'en voudrais d'y porter atteinte. Je pense que tous les gens qui se sentent un peu mal dans cette société dominée par les rapports de classes et la logique de l'argent ont tout intérêt à se rencontrer et à bavarder un peu
Entre lui et vous, lequel des deux a évolué ?
Tout le monde évolue et surtout la situation évolue. Je ne dis pas ce que je disais il y a 25 ans, et c'est la même chose pour Michel Onfray.
À vos yeux, le clivage droite-gauche est obsolète, vous participeriez aujourd'hui à une aventure qui s'appellerait la Nouvelle Droite ?
La Nouvelle Droite n'a jamais été une autodésignation, ce sont les médias qui, en 1979, ont dit : "Ah, extraordinaire, il y a une nouvelle droite", à l'époque je n'étais pas ravi de cette expression, à la fois parce qu'elle avait un caractère très politique, alors que je ne suis pas un acteur de la vie politique, et aussi parce qu'elle nous enfermait dans une dénomination très réductrice. Au cours de ma vie, j'ai adressé des critiques incessantes à beaucoup de gens de droite, donc je n'ai jamais beaucoup aimé cette étiquette. Mais quand une étiquette a été lancée comme ça, on est obligé de l'assumer. Repartir dans une nouvelle aventure, oui, mais je ne le ferais certainement pas sous cette étiquette-là aujourd'hui.
Alain de Benoist, propos recueillis par Laureline Dupont (Le Point, 9 mars 2015)
Au sommaire cette semaine :
- sur RTL, Zemmour dézingue Alain Juppé, l'ancien techno raide qui est devenu un bobo cool...
La malédiction du "meilleur d'entre nous" continue
- sur Polémia, Michel Geoffroy flingue l'oligarchie et son indécence hédoniste...
Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique mordante d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 5 février 2015 et consacrée aux tergiversations de la droite dans l'affaire de l'élection législative partielle du Doubs, et à ce que, au-delà de leur caractère anecdotique et politicien, celles-ci révèlent en profondeur...
Éric Zemmour : "Le royaume d'Absurdie a envahi... par rtl-fr
Le nouveau numéro de la revue Eléments (n°154, janvier - mars 2015) est disponible en kiosque.
Dans ce numéro spécial (96 pages), Pascal Esseyric et Patrick Péhèle nous offre un dossier sur le thème du grand retournement des idées lié à l'agonie du libéralisme libertaire, avec des articles d'Alain de Benoist, de Laurent Cantamessi et de René Lebras.
Dans le reste de la revue, on trouvera un long entretien entre Alain de Benoist et Eric Zemmour ("Accords & désaccords"), et des articles sur Houellebecq, Onfray, Foucault, Jean Jaurès, Yves Rouquette, Guy Dupré et Joseph Delteil, ou encore sur le libéralisme, la démocratie 2.0, le yazdanisme, l'Ukraine, la Russie ou le concept de multivers Et on retrouvera la chronique cinéma de Ludovic Maubreuil, la Chronique d'une fin du monde sans importance de Xavier Eman , la page polars de Pierric Guittaut et l'éditorial de Robert de Herte intitulé « Le tournant ? ».
Bonne lecture !
Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.
Éditorial
Le tournant ? par Robert de Herte
Forum...
L'entretien
La langue métapolitique de Philippe Le Guillou, par Michel Marmin
Cartouches
L'actualité des idées, des sciences, du cinéma, des arts et des lettres
Chronique cinéma, par Ludovic Maubreuil
Tour d'Europe des musées militaires: Poznan, par Laurent Schang
Romans noirs, par Pierric Guitlaut
Chronique d'une fin du monde sans importance, par Xavier Eman
Sciences, par Bastien O'Danieli
Le combat des idées
Astrophysique: le temps des Multivers, par Jean-François Gautier
L'Ukraine et la Russie, par Pierre Bérard
Le yazdanisme, un paganisme kurde?, par Christian Bouchet
Accords & désaccords avec Eric Zemmour, entretien par Alain de Benoist
Le cas Houellebecq, par Laurent Cantamessi & Bruno Larebière
Les deux faces du libéralisme selon Charles Robin, par Pascal Eysseric
Critique du concept de décence ordinaire, par François de Négroni
Réponse à François de Négroni, par David L'Épée et Charles Robin
La démocratie 2.0 est-elle soluble dans le marché?, par David L'Épée
Les mânes de Guy Dupré, par Guillaume Pinaut
La dernière leçon de Guy Dupré, entretien par Guillaume Pinaut
Cher Michel Onfray, encore un effort !, par Fabrice Valclérieux
Michel Foucault, par François Bousquet
Joseph Delteil, écrivain paléolithique, par Olivier François
Yves Rouquette, l'Occitanie en deuil, par Rémi Soulié
Jean Jaurès, du mythe à la réalité, par Pierre Le Vigan
Dossier
Le grand retournement
Le grand bouleversement des idées, par Alain de Benoist
Ce qui frémit dans la jeunesse de notre pays, par Laurent Cantamessi
A nos amis anarchistes, par René Lebras
Ëphémérides