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dostoïevski - Page 2

  • L'homme et la machine...

    Les éditions R&N viennent de publier un essai de Nicolas Berdiaeff intitulé L'homme et la machine. Philosophe russe de la première moitié du XXe siècle, profondément marqué par Dostoïevski, Nicolas Berdiaeff a vécu en France après son expulsion de Russie en 1922 en développant sa réflexion sur la crise de la civilisation.

     

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    « La technique représente le dernier amour de l’homme qui est tout prêt, sous l’influence de cet amour, à modifier sa propre image. »

    Dans ce petit opuscule paru en 1933, Berdiaeff réfléchit à l’aide de profondes intuitions sur ce qui constitue pour lui « la plus grande révolution, voire la plus terrible de toute l’histoire humaine », l’apparition de la machine et son corolaire conceptuel qu’est la technique.

    Petite méditation profonde et originale, à la langue élégante, ce texte est l’occasion pour Berdiaeff de poser le problème de la technique sous les angles métaphysiques et sociologiques, d’affirmer que le monde moderne ne permettra pas de revenir en arrière, comme ont pu le désirer certains romantiques, et de décrire en elle une nouvelle réalité, réalité paradoxale non dépourvue de danger pour l’individu comme pour l’âme à laquelle il convient d’opposer une réponse spirituelle.

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  • Dostoïevski, Nietzsche et la philosophie de la tragédie...

    Les éditions Le Bruit du Temps viennent de rééditer un essai de Léon Chestov intitulé La Philosophie de la Tragédie - Dostoïevski et Nietzsche. Figure de la philosophie russe du début du siècle, Léon Chestov est mort en exil à Boulogne en 1938.

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    " La Philosophie de la tragédie est le troisième livre de Léon Chestov, une œuvre de sa première période, publiée originellement en 1901 dans Le Monde de l'art, la célèbre revue de Diaghilev, puis en volume en 1903. Chestov poursuit ici la réflexion amorcée dans Shakespeare et son critique Brandès, qui était déjà "une apologie de la tragédie" telle qu'elle apparaît dans Hamlet, Lear ou Macbeth. Son second livre, L'Idée du bien chez Tolstoï et Nietzsche, rompait plus nettement encore avec l'idéalisme en opposant la philosophie de Nietzsche, dont la rencontre l'a bouleversé, à la sagesse du romancier russe. Tolstoï (encore vivant à l'époque de la rédaction du livre) est également présent dans La Philosophie de la tragédie, mais Chestov s'attache ici, d'une manière si personnelle qu'elle trahit sans doute une expérience autobiographique, à éclairer chez le romancier de La Voix souterraine et chez le philosophe de Humain trop humain le moment où les convictions idéalistes entretenus dans leur jeunesse se sont trouvées bouleversées et où ils ont pénétré dans un domaine de l'esprit humain où les hommes n'entrent d'habitude qu'à leur corps défendant. Or c'est là, à proprement parler, pour Chestov, le domaine de la tragédie. Dès ce moment, et c'est ce qui rend son œuvre actuelle et prophétique, Chestov décrit l'idéalisme comme "semblable aux états despotiques orientaux" : "Du dehors tout apparaît splendide et bâti pour l'éternité ; mais à l'intérieur, c'est atroce." Aux tenants de l'idéalisme, c'est-à-dire à la quasi-totalité de la tradition philosophique, il préférera donc toujours les Nietzsche et les Dostoïevski : ceux qui donnent la parole à "l'homme souterrain" qui s'offense des lois de la nature et, dans la souffrance, cherche "là où personne n'avait cherché, là où, selon la conviction générale, il ne peut y avoir que ténèbres et chaos", ceux qui brisent les chaînes qui entravent l'esprit humain, avide de liberté. "

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  • Dostoïevski, un écrivain dans son temps...

    Les éditions des Syrtes viennent de publier Dostoïevski, un écrivain dans son temps, une biographie de l'auteur de Crime et châtiment , signée par Joseph Frank. L'auteur a été pendant près de vingt ans professeur de littérature comparé à Princeton et a travaillé toute sa vie sur l’œuvre de Dostoïevski.

     

     

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    " Dostoïevski, un écrivain dans son temps est un modèle de biographie littéraire. Parue initialement en cinq volumes, dans les années 1970, elle a été condensée par l’auteur en 2010, avec une préface inédite.
    Joseph Frank aborde la biographie du grand écrivain russe dans une ample vision englobant littérature et temps historique : il entreprend une « reconstruction massive » de l’époque, en y insérant l’œuvre de Dostoïevski afin de mieux l’éclairer. Il s’agit plus précisément d’une expérience qui allie biographie, critique littéraire et histoire socioculturelle, tout en se concentrant sur les idées que Fiodor Dostoïevski a défendu avec vigueur durant sa vie.

    Trois qualités essentielles se dégagent de cette œuvre. La première réside dansson art de brosser des grands tableaux de la Russie de Dostoïevski et d’en dégager les idées directrices. Il y a ensuite le travail des sources : à chaque moment de la vie de l’écrivain, à chaque description, à chaque analyse de l’œuvre, Joseph Frankrefait une lecture complète des sources, si bien que sa biographie devient critique et analytique. La troisième qualité du biographe est de pénétrer la psychologie profonde, l’esprit de Dostoïevski. Chez Joseph Frank le critique littéraire et le philosophe de l’esthétique cheminent au côté de l’érudit, de l’historien et du biographe.Le travail d’analyse débouche sur des éléments originaux, jamais mis en évidence auparavant. Par exemple, l’affirmation que Dostoïevski est le seul des grands écrivains russes de la première moitié du XIXe siècle qui ne soit pas issu de la noblesse terrienne ; de ce fait, il a été le plus apte à percevoir le conflit entre l’ancien et le nouveau dans la société russe. L’écriture est alerte, ferme, concise, où l’érudition n’entrave jamais la saisie profonde du mouvement de la création. "

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  • Intra muros...

    Les éditions Via Romana viennent de publier le journal de prison de Pierre-Antoine Cousteau sous le titre Intra muros. Journaliste, plume de Je suis partout depuis les débuts du journal et ami de Lucien Rebatet, Pierre-Antoine Cousteau a cosigné avec lui Dialogues de vaincus (Berg international, 1999), tirés des échanges qu'ils ont eu au cours de leurs huit années de captivité, après leur condamnation pour faits de collaboration.

     

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    " Incarcéré à Fresnes le 12 janvier 1946, Pierre-Antoine Cousteau ne retrouve la liberté que le 18 juillet 1953, et son premier acte d'homme libre est d'aller fleurir la tombe de sa maman disparue, à Saint-Andréde-Cubzac. Mais quelle est donc sa vie de captif, durant ces 17 mois à Fresnes dont 141 jours aux chaînes, et 7 ans à Clairvaux et Eysses ? Le journal inédit publié ici, soixante ans après sa mort prématurée à 52 ans de suites d'un cancer lié à sa détention, dévoile le rude quotidien du journaliste et de ses compagnons d'infortune, resté droit dans ses bottes et attentif au monde extérieur. Devenu l'intime de Lucien Rebatet, l'ancien rédacteur en chef de Je suis partout lit et écrit. Il lit énormément et exprime son bonheur à découvrir Proust, Rivarol, Aymé, Wilde, Shaw, Huxley, Nietzsche, France, Dostoïevski, Machiavel, Hemingway, Anouilh, Laurent, Mohrt, Koestler, etc., et écrit plus encore, « il écrit plus librement qu'il n'eût pu le faire en homme libre » : ses réflexions devant la mort, Dieu, les religions, la démocratie, la poésie, la littérature, le bagne, la fidélité à ses engagements, et son pessimisme souriant se retrouvent aussi en des pensées et aphorismes où se concentre son regard sur la vie. Il écrit ce qu'il est. Le résultat, outre ses lettres à son épouse Fernande et à son frère le célèbre commandant Cousteau, c'est ce journal, Intra muros, qui n'est de fait pas un journal comme les autres mais une chronique de huit ans d'éditoriaux du plus haut intérêt. Une comédie humaine sans concession pour ses contemporains, juges, politiques, écrivains et journalistes, acteurs ou témoins de l'effondrement de l'Occident moderne. "

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  • Littérature et conspiration...

    Les éditions Dualpha viennent de publier un essai de Nicolas Bonnal intitulé Littérature et conspiration - Les grands auteurs à l'âge des complots. Chroniqueur et essayiste, Nicolas Bonnal est notamment l'auteur de Tolkien, les univers d'un magicien (Les Belles Lettres, 1998) et de Le salut par Tolkien (Avatar, 2016) ainsi que de plusieurs livres sur le cinéma, dont Ridley Scott et le cinéma rétrofuturiste (Dualpha, 2013), Les mystères de Stanley Kubrick (Dualpha, 2014) ou Le paganisme au cinéma (Dualpha, 2015), et d'un livre sur céline, Louis Ferdinand Céline - La colère et les mots (Avatar, 2017).

     

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    " La théorie de la conspiration est présentée comme une panacée intellectuelle réservée à des esprits grognons et inférieurs. Ce livre démontre exactement l’inverse. Depuis des siècles les grands écrivains ont saisi les prodigieux changements qui ont bouleversé notre époque, et ils les ont dénoncés.

    De Chateaubriand à Chesterton, de John Buchan à Jack London, de Dostoïevski à Céline, tous les grands auteurs (romanciers et essayistes) ont, chacun à leur manière, décrit, romancé, vilipendé la terrible ère des conspirations que nous nommons le monde moderne.

    Ce livre est là pour le rappeler.

    Les grands auteurs à l’âge des complots ? Il s’agit d’une étude des auteurs face à la sensation de complot depuis trois siècles ou plus. Nous sommes dans une civilisation qui est une post-civilisation ou qui veut mettre fin à l’histoire en général (la proclamée fin de l’histoire).

    Tout cela s’est dessiné depuis des siècles sur fond de mondialisation, de culture humanitaire ou de science sans conscience. "

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  • L'homme défiguré...

    Les éditions Apopsix viennent de publier un essai d'Ivan Blot intitulé L'Homme défiguré. Président de l'association "Démocratie directe", Ivan Blot a récemment publié L'oligarchie au pouvoir (Economica, 2011), La démocratie directe (Economica, 2012),  Les faux prophètes (Apopsix, 2013) et Nous les descendant d'Athéna (Apopsix, 2014).

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    " Le vingtième siècle, avec ses guerres mondiales, ses totalitarismes et ses génocides, a été l'un des plus barbares de notre histoire. Le culte d'une raison calculatrice et froide au service de mauvais instincts est la cause majeure. Notre monde moderne oublie l'existence douée de sens pour réduire la vie à sa seule dimension biologique et économique. Il détraque la personne humaine en combattant l'antique alliance du cœur et de la raison pour discipliner le chaos du dragon des instincts. Il méprise les institutions et traditions, ouvrant la porte à la violence révolutionnaire et à la montée du crime. Il méprise la spiritualité (qui se venge à travers l'islamisme extrémiste) en laissant la jeunesse dans un monde matérialiste et sans repères.

    Ivan Blot examine quatre thèmes (l'existence humaine, la personne humaine, l'importance des traditions et des institutions pour l'homme, la spiritualité incarnée et les limites de la raison) et esquisse des voies de sortie de cette impasse à l'aide d'Aristote, Heidegger, Nietzsche, Kierkegaard, Platon, Dostoïevski, Gehlen, Hayek, Dumézil, Jean Climaque ou encore Grégoire Palamas.

    Il constate que l'Occident s'enfonce dans un monde « im-monde » où l'Ego remplace Dieu, l'argent le sens de l'honneur, les masses la personnalité humaniste et le calcul économique et technique la famille et les racines qui donnent sens à notre vie. Par contraste, la nouvelle Russie retrouve l'humanisme de notre Civilisation, et c'est pourquoi elle est tant calomniée. "

     

     

     

     

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