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contrôle - Page 3

  • Dix techniques de manipulation des masses !

    Nous reproduisons ici un texte de Sylvain Timsit, publié sur Sity.net, et consacré aux techniques de manipulation des masses qui paraissent couramment utilisées dans notre société libérale avancée... 

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    Dix stratégies de manipulation

    1/ La stratégie de la distraction

    Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. «Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles»

    2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions

    Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

    3/ La stratégie de la dégradation

    Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

    4/ La stratégie du différé

    Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

    5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

    La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-age ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait de «Armes silencieuses pour guerres tranquilles»

    6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

    Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

    7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

    Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

    8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

    Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

    9/ Remplacer la révolte par la culpabilité

    Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…

    10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

    Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

    Sylvain Timsit (http://www.syti.net )

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  • La société de la peur...

    Flash, le journal gentil et intelligent, consacre son dossier à la société de la peur... Une peur qui est peut-être un instrument de contrôle ?... Par ailleurs, cette semaine, Alain Soral braque sa Kalachnikov sur la finance casino. Banquiers et traders, aux abris !... 

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    Au sommaire :

    La société de la peur…

    Pas de pitié pour les automobilistes ! Retrait de points en pages 3 et 4

    Pas de pitié pour les humoristes ! Dieudonné se déchaîne en pages 5 et 6

    Pas de pitié pour les fascistes ! Gabriele Adinolfi tend le bras en pages 7 à 9

    Pas de pitié pour les islamistes ! Révélations en page 13

    Casino de la finance, Alain Soral fait sauter la banque en page 11

    Tout ce que l’on ne vous dit pas sur l’islam… Arnaud Guyot-Jeannin s’énerve en pages 10 et 15

    Pour vous abonner en ligne et en toute sécurité : www.flashmagazine.fr

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  • L'administration de la peur

    La peur comme technique de contrôle de nos sociétés libérales "démocratiques" occidentales ?... C'est cette idée qu'explore le philosophe Paul Virilio dans un entretien avec Bertrand Richard, intitulé L'administration de la peur, publié aux éditions Textuel.

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    "Nous vivons dans l’administration de la peur.
    Qu’est-ce que cela veut dire ? D’abord que la peur est devenue un environnement, un paysage quotidien. Autrefois les guerres, les famines, les dangers étaient localisés et circonscrits dans le temps. Aujourd’hui, c’est le monde lui-même, limité, saturé, manipulé qui nous étreint et nous « stresse ». Crises boursières contaminantes, terrorisme indifférencié, pandémie fulgurante, suicides « professionnels » (France Télécom)… La peur est monde, panique, au sens premier du terme.
    L’« administration de la peur », cela signifie aussi que les États sont tentés de faire de la peur, de son orchestration, de sa gestion, une politique. La mondialisation ayant progressivement rogné les prérogatives traditionnelles des États (celles de l’État providence), il leur reste à convaincre les citoyens qu’ils peuvent assurer leur sécurité corporelle. La double idéologie sanitaire et sécuritaire peut se mettre en place, faisant peser de réelles menaces sur la démocratie.
    Paul Virilio nous montre comment la « propagande du progrès », l’illuminisme des nouvelles technologies, sont les vecteurs inespérés de la peur car ils fabriquent de la frénésie et de l’hébétude. Toutes choses qui rendent possible, après la dissuasion nucléaire de la Guerre froide, une nouvelle forme de dissuasion civile, dont le génie génétique pourrait s’emparer, pour « domestiquer l’être », le rendre plus adapté à nos nouvelles conditions, raréfiées, de vie..."
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