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Réflexions sur le passé et le présent de l'Europe...

Les éditions L'Æncre viennent de publier un essai de Bernard Plouvier intitulé Décadence et invasion : la destinée de l'Occident. Médecin, Bernard Plouvier est, notamment, l'auteur de plusieurs études historiques décapantes, comme La ténébreuse affaire Dreyfus (Dualpha, 2010) et Faux et usage de faux en histoire (Dualpha, 2012), et d'une imposante Biographie médicale et politique d'Adolf Hitler (Dualpha, 2007).

 

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" Pour un État, pour une Nation, la franche bêtise, la sottise crasse installées au Pouvoir ou dans ses apparences, c’est la ruine assurée pour une génération, voire davantage. C’est ce qui est arrivé en Europe occidentale et scandinave, à l’ère globalo-mondialiste.

Durant les années 1960, un certain patronat – celui des travaux publics, du textile et de la métallurgie – avait commencé d’importer des travailleurs extra-européens. Durant ces « golden sixties », tout se passait assez bien : les matières premières étaient bon marché, le plein emploi assuré et les immigrés maghrébins limitaient leur délinquance à des rixes internes, pour des raisons de politique exotique qui n’intéressaient personne.

Vinrent le premier choc pétrolier (1973) et la navrante dénatalité des autochtones, évidente dès la première moitié de la décennie 70. En 1976, deux politiciens-liges du capital, le Président Giscard d’Estaing et son très ambitieux premier ministre Chirac, crurent bon de renforcer une consommation intérieure stagnante par le décret sur « le regroupement familial des travailleurs immigrés », aussitôt comparé, par ceux qui avaient quelques connaissances historiques, au funeste Édit de Caracalla. En 1994, ce décret fut « consolidé » dans sa capacité de nuisance. Et l’exemple français fut imité presque partout en Europe occidentale, où l’immigration africaine et moyen-orientale tourna à l’invasion. Les faibles gouvernements laissèrent s’installer des zones de non-droit et toléraient les émeutes raciales. Vingt ans plus tard, l’on connut la féérie des attentats djihadistes.

Entretemps, le féminisme et l’hédonisme avaient été promus au rang de « valeurs » et l’on imposa à la majorité saine des pays le triomphe illégitime des minorités. On tuait à tour de bras des fœtus et l’on abolissait la peine de mort pour les grands criminels ; on importait de l’immigré souvent analphabète alors que progressait le chômage des autochtones.

La bêtise des gouvernants est rarement gratuite. On peut même affirmer qu’elle est télécommandée par ceux à qui ce crime d’État profite. La passivité & l’inertie des peuples sont énormes. Toutefois, il suffit d’une minorité pour faire éclater un monde de pourriture et d’absurdité. "

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