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  • Le soldat oublié...

    Les éditions Perrin viennent de rééditer dans leur collection de poche Tempus, le récit de Guy Sajer intitulé Le soldat oublié. Alsacien, Guy Sajer a mené après la guerre une carrière de dessinateur et de scénariste de bandes-dessinées et s'est fait connaître, en particulier, avec sa série Le Goulag, sous le pseudonyme de Dimitri.

     

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    " Guy Sajer n'a pas 17 ans lorsqu'il endosse l'uniforme de la Wehrmacht, en juillet 1942. Français par son père, allemand par sa mère, il admire les nouveaux maîtres de l'Europe et rêve d'aventure. Ce sera le front russe, dans la division d'élite Gross Deutschland, avec laquelle il va être engagé dans les grandes batailles du front d'Ukraine, alors que les Allemands plient sous l'offensive soviétique. De Koursk à Kharkov, de jour comme de nuit, dans la boue ou la neige, quand le thermomètre affiche - 40 °C, sous le martèlement incessant de l'artillerie ennemie, face aux vagues d'assaut d'un adversaire qui ne se soucie pas des pertes, ses camarades et lui, portés en première ligne aux endroits les plus exposés, vont connaître l'enfer. Puis viendront le temps de la terrible retraite à travers la Roumanie et les Carpates jusqu'en Pologne et celui des combats désespérés en Prusse-Orientale, en mai 1945.
    Le récit de Sajer surpasse en vérité et en horreur tout ce qui a été écrit : la peur, le froid, la faim et la blessure de la captivité prennent sous sa plume l'accent et la force terrible de la réalité. "

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  • Les cocus ayant cru à la fable de la nation arc-en-ciel peuvent sortir des rangs et avancer de trois pas !…

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Bernard Lugan, cueilli sur son blog et consacré à la vague de violences xénophobes qui a frappé l'immigration africaine en Afrique du Sud ces derniers jours. Historien et africaniste, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont  Osons dire la vérité à l'Afrique (Rocher, 2015), Histoire de l'Afrique du Nord (Rocher, 2016), Algérie - L'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2017), Heia Safari ! - Général von Lettow-Vorbeck (L'Afrique réelle, 2017) et Mai 68 vu d'en face (Balland, 2018).

     

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    Afrique du Sud : les cocus ayant cru à la fable de la nation arc-en-ciel peuvent sortir des rangs et avancer de trois pas…

    En Afrique du Sud, pays de Nelson Mandela, des Noirs massacrent d'autres Noirs. Qui plus est, des Noirs immigrés, des frères migrants venus de pays ayant jadis soutenu leur lutte contre le régime blanc...

    Comme en 2016, un peu partout, notamment au Natal et dans la région de Johannesburg, les étrangers noirs, qu'ils soient Malawites, Mozambicains, Somaliens, Zimbabwéens, Soudanais ou Nigérians, sont ainsi de nouveau pris pour cible, lynchés, brûlés vifs, cependant que leurs pauvres biens sont systématiquement pillés par des foules ayant échappé à tout contrôle policier. 

    Voilà de quoi déstabiliser ces cocus idéologiques qui, croyant au mythe-guimauve de la « nation arc-en-ciel », prétendaient que les maux du pays découlant de la domination blanche, une fois la majorité noire au pouvoir, les fontaines de la démocratie laisseraient couler le lait et le miel de la fraternité... 

    La réalité est évidemment autre car ces tueries xénophobes illustrent l’échec de la « Nouvelle Afrique du Sud » dont les dirigeants ont dilapidé le colossal héritage reçu de l’ancien régime blanc. Résultat :

    - Le revenu de la tranche la plus démunie de la population noire est inférieur de près de 50% à celui qu’il était sous le régime blanc d’avant 1994 ;

    - 17 millions de Noirs vivent essentiellement des prestations sociales et 14 millions ne survivent que grâce au versement d’une allocation (Social Grant) qui leur assure le minimum vital ;

    - Le taux réel de chômage est de près de 35%, et celui des jeunes âgés de 15 à 34 ans de plus de 50%.

    En 25 années de pouvoir, l'ANC - le parti de Nelson Mandela -, a donc transformé la prospère Afrique du Sud en un Etat du « tiers-monde » dérivant dans un océan de pénuries, de corruption, de misère sociale et de violences, réalité en partie masquée par les derniers secteurs ultraperformants  encore tenus par des Blancs. Un naufrage économique qui tient en trois points :

    1) La production minière nécessite une énorme modernisation et donc de gros investissements ; or, la main d’œuvre noire revendiquant des salaires plombant la compétitivité,  les investisseurs ont délocalisé.

    2) Les cadres blancs continuent à quitter le pays, chassés par la discrimination inversée, l’incroyable insécurité et le surfiscalisme.

    3) Le secteur agricole, le seul à être excédentaire a été littéralement assassiné par la décision de spoliation des fermiers blancs.

    Dans ce pays où un abîme s'est creusé entre une infime minorité de profiteurs noirs et des millions de chômeurs, d’assistés et de travailleurs sous-payés qui paralysent le pays avec de continuels mouvements de revendication, l’abyssal échec économique et social de l’ANC a donc débouché sur des violences xénophobes, les étrangers étant accusés de prendre le travail des plus pauvres.

    Au pied du mur, acculé par le bilan de ses détournements et de son incompétence, l’Etat-parti ANC n’a désormais plus que trois options :

    1) Chercher à redresser l’économie en empruntant une voie libérale, mais il provoquera alors une révolution.

    2) Accuser le bouc-émissaire blanc en tentant de faire croire que la situation est un héritage de l’apartheid et en nationalisant les mines et la terre. La « poule aux œufs d’or » sera alors définitivement  tuée, comme au Zimbabwe, et le pays sombrera encore davantage  dans la misère.

    3) Recourir à la « planche à billets », ce qui, comme au Zimbabwe, provoquera d’abord l’inflation, puis une hyperinflation et la ruine totale du pays.

    Bernard Lugan (Blog de Bernard Lugan, 8 septembre 2019)

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