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Contre le grand remplacement : discours à la XVIIe chambre...

Romancier, essayiste et diariste, mais aussi contempteur du "Grand remplacement", Renaud Camus a été attaqué à plusieurs reprises devant les tribunaux par les ligues de bienpensance antiraciste. Il vient de publier, à son compte,  sous le titre Discours à la XVIIe chambre, une version remaniée du discours qu'il a tenu face à ses juge lors de sa dernière convocation en février 2014.

Le livre est disponible en version électronique sur le site d'une grande librairie en ligne, et en version papier sur le site de l'auteur.

 

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" Autant le reconnaître d’emblée, ce discours n’a jamais été prononcé. Le 21 février 2014, à l’issue du procès qui m’était intenté par le Mrap pour “incitation à la haine raciale”, il me fut demandé, comme c’est l’usage, par Mme la présidente de la XVIIe chambre, si j’avais quelque chose à ajouter. Or, j’avais absolument quelque chose à ajouter, oui. J’avais pris des notes pendant les épisodes précédents de l’audience, en particulier lors du contre-examen des témoins par l’avocat du Mrap, et durant sa plaidoirie. Et je tenais fort à exprimer la teneur de ces notes, c’est-à-dire mon indignation et ma protestation. « Le prévenu a transformé le tribunal en tribune », écrivait le lendemain Jérôme Dupuis, dans L’Express : « Et l’on a alors assisté à ce spectacle stupéfiant d’un accusé faisant publiquement le procès de l’avocat qui le poursuivait ! [...] Le tribunal en est resté coi. »

Sur le moment, toutefois, je n’étais parvenu qu’à demi, dans ma véhémence ulcérée, à débiter ce que j’estimais avoir à déclarer. En voici la version restituée et, je l’espère, améliorée. "

 

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