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daeninckx

  • Didier Daeninckx, flingueur de baleine !

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    Didier Daeninckx, grand traqueur de fasciste masqué, se lancerait-il dans la chasse au cétacé ?...

    En tous les cas, il semble un peu en vouloir aux éditions Baleine, la maison mère, pourtant, de la série du Poulpe, qui publie essentiellement des polars et qui était connue jusqu'ici pour accueillir beaucoup d'auteurs de gauche et d'extrême-gauche. Didier le Grand Inquisiteur a, en effet, pris sa plume pour faire savoir à l'éditeur qu'il ne veut plus voir son nom figurer dans la "décharge" qu'est devenu le catalogue de cette maison. Et Didier de sonner le tocsin et de lancer une pétition avec Sylvie Rouch (?) et Lionel Makowski (?)... Bigre, l'heure est grave... Et tout cela parce que les éditions Baleine viennent d'avoir l'heureuse idée de rééditer un  polar introuvable de François Brigneau, Faut toutes les buter, qui , en 1948, à sa sortie, sous le titre alors de Paul Monopol, avait reçu le Grand prix de la littérature policière... Mais voilà, Brigneau, ancien milicien et polémiste d'extrême-droite est un serviteur de la bête immonde, un infréquentable... Donc Daeninckx plie bagage : "Je rompt donc à ce jour toute relation avec les éditions Baleine. Je me félicite du fait que mes trois "Poulpe" soient sous contrat Folio. J’ai signé un contrat pour l’écriture d’un nouveau Poulpe. L’encre en restera dans le stylo. Baleine pourra se rembourser de l’avance en prélevant une somme identique sur le versement Folio prévu pour la sortie d’Ethique en toc en Folio."

    Donc, si nous résumons, Daeninckx quitte Brigneau pour rejoindre A.D.G dans le catalogue de Folio ! Tout cela est fort amusant...

    Pour en revenir à l'essentiel, c'est à dire le livre de Brigneau, voilà la présentation de l'éditeur:

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    « J'ai enlevé le cran, dans ma poche.J'ai glissé du tabouret. Ils n'attendaient que ça. J'ai tout de suite eu Riton la Limace sur les bras. Il a sorti son lingue. Il a frappé, en remontant. Il m'a raté. D'un poil. Ça suffisait. Il a eu ma droite dans la gueule et mon genou, aussi sec, dans les siamoises. J'ai entendu que ça craquait. C'était un mec qui devait faire de la décalcification. Alors, j'ai plus attendu. Je lui ai foutu deux coups de boule dans la tête. Il a commencé à saigner. J'avais son raisiné, tout poisseux, sur la gueule. C'était bon. »

    Un chef-d'oeuvre, tout en argot.

    Le premier chapitre du livre est mis en ligne sur le site du Cabinet de curiosités.

     

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