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clandestinité

  • État secret, État clandestin...

    Les éditions Gallimard viennent de publier un essai de Sébastien-Yves Laurent intitulé État secret, État clandestin - Essai sur la transparence démocratique. L'auteur est professeur d'histoire contemporaine et de sciences politiques à l'Université de Bordeaux.

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    Nous semblons vivre à une époque où tout finit par se savoir depuis qu’en 2013 un employé de l’agence de renseignement technique des États-Unis, Edward Snowden, révéla un authentique « secret d’État » : la collecte par les États-Unis de dizaines de millions de communications échangées dans le monde. Depuis lors en tous domaines des documents secrets ont été l’objet de fuites, laissant croire que la notion de secret d’État n’existe plus. L’État aujourd’hui serait-il désormais un État transparent, dépouillé de ses mystères ?
    Sébastien-Yves Laurent, dans cet ouvrage profondément original, déjoue les leurres. Dès ses commencements, l’État eut des raisons que la raison commune ignorait : la Raison d’État autorisait des agissements diplomatiques, policiers ou militaires dont le secret était la garantie du succès.
    Vint le libéralisme politique au XVIIIe siècle, porteur des droits de l’individu et des ferments de la démocratie grâce à la publicité, ici étudiée dans trois pays : Angleterre, États-Unis et France. Le secret fut néanmoins reconnu comme nécessaire au fonctionnement de l’État, mais institutionnalisé en services, budgets, voire commissions parlementaires d’enquête. L’État secret, légalisé, était né.
    Vint au tournant de notre siècle le néo-libéralisme qui, doutant de l’efficacité du public face au privé, imposa l’idéologie de la transparence de l’action publique. Alors, le secret démocratique fut mis en cause et se créa dans l’ombre un État clandestin, acteur de liquidations physiques, déstabilisations dans l’univers numérique, emprisonnements extra-légaux.
    La démocratie en est fragilisée durablement. C’est pourtant notre monde. 

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  • Le dernier contrat...

    Olivier Maulin frappe fort. Après la parution aux éditions Balland, à l'automne, de son roman Les Lumières du ciel, il revient avec Le dernier contrat, un polar politique se déroulant dans un futur proche, publié aux éditions de La Branche. Animateur du Cercle Cosaque à Paris, Olivier Maulin est aussi l'auteur de trois autres romans particulièrement réjouissants, En attendant le roi du monde (L'esprit des péninsules, 2006), Les évangiles du lac (L'esprit des péninsules, 2008) et Petit monarque et catacombes (L'esprit des péninsules, 2009), dont nous vous conseillons vivement la lecture !

     

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    "Laminée par une crise économique et politique sans précédent, la France est plongée dans le chaos.
    Un mystérieux mouvement, dirigé par le charismatique et médiatique Frère-la-Colère, tente de profiter de la situation pour hâter l'effondrement général. Prêt à tout, Frère-la-Colère engage un tueur à gages, un pro sur le retour, dépressif et alcoolique. Son contrat : assassiner le président de la République le samedi 14 juillet, pendant le défilé.

    Guerre civile ; clandestinité ; répression ; terrorisme. Sous ces motifs politiques puissants se dessine un roman d'action diablement efficace, mené tambour battant par un duo improbable... et franchement dérangeant."

     

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